Une étude portant sur 500 des plus grandes sociétés permet de savoir quelles sont les entreprises aux plus hauts salaires aux États-Unis.
Mouai, du coup ces chiffres n’ont pas vraiment d’intérêt si ce n’est de voir que effectivement les entreprises de la tech n’emploient que des profils très qualifiés et donc rémunérés. Et que celles qui ont des profils non qualifiés paient moins… Une comparaison de rémunération par même type d’emploi aurait été beaucoup plus intéressante.
Et qu’aux USA, il faut encore payer l’assurance santé, préparer la retraite et autres joyeuses retenues sur nos fiches de paye…
Sans parler du logement qui explose en termes de prix, …
et salaire moyen, avec des grosses disparités, c’est quoi le salaire median dans la tech?
c’est à toi de gérer ça là-bas… si tu es pas capable de le faire… c’est certain que c’est pas un pays pour toi… bien des employeurs paie une partie de l’assurance santé…
Je ne vois pas bien l’intérêt de cette étude, on fait la moyenne de tous les employés d’une société ?
Parce que comme l’a précisé le premier commentaire, chez Amazon il y a de toute, de la direction, aux développeurs jusqu’aux ouvriers dans les entrepôts.
Alors que chez Google et Facebook, non seulement ce sont quasiment tous des ingénieurs, mais ce sont surtout des ingénieurs ultra qualifiés.
Ca fait bien rêver tout cas mais bon sauf si t’es une minorité (tapé pas je troll un peu voyons ^^), bonne chance pour réussir les entretiens… Je suppose que le salaire va avec la « perle rare » et plus une entreprise est de renom plus la « perle » doit être « très rare »!
Ca fait rêver les salaires à plus de 200 000. Dix ans de travail en France en une année aux USA.
Y’a encore des gens qui se font avoir par cette propagande, persuadés que l’assurance maladie en France est une bénédiction ?
Alors effectivement si tu es au sans-emploi et que tu t’accroches au système, la France c’est parfait.
Sinon avec un emploi potable, tu as souvent une mutuelle payée par ton employeur et vis autrement mieux qu’en France.
Mais non chhhhut, aux US quand t’as un cancer t’es à la rue
Le système social solidaire Français ça te dit quelque chose ? C’est sans doute l’une des plus belles chose que la France ait à offrir. Si tu perds ton emplois aux USA et ça peut arriver à tout le monde tu seras bel et bien dans la merde si t’as pas assez pour te soigner. Si t’as la malchance d’avoir un handicap tu seras dans la merde. Et tu penses aux gens qui n’ont pas cette chance d’avoir pu faire des études faute de moyens car l’école coute une fortune et qui resteront dans des emplois précaires (souvent à les cumuler) à s’éreinter au travail sans pour autant gagner grand chose, à développer des maladies chroniques plus jeune du fait de pas avoir glandé devant un écran 8h par jour (je vois un peu ce que c’est je suis développeur, et j’habite en Amérique du Nord et les USA c’est de la pure merde à mon sens).
J’ai l’impression qu’il y en a qui ne se rendent pas compte des coûts aux États-Unis. C’est sûr que quand on est jeune et en bonne santé, sans enfants, qu’on peut se loger dans un cagibi, il y a moyen de se faire pas mal de sous, sauf que sinon, ben, se loger dans un coin où il y a de bons salaires (la Silicon Valley par exemple), ça coûte extrêmement cher, au point où l’industrie hôtelière et l’éducation peinent à recruter car les gens n’ont pas les moyens de se loger. Payer une garde d’enfant, c’est très coûteux, se soigner si on a la malchance de ne pas être couvert aussi.
Si t’as une maladie chronique qui nécessite un traitement mensuel comme le diabète par exemple, bon courage.
Je rappelle au passage qu’il est interdit pour le gouvernement fédéral de négocier les prix des médicaments, et donc les companies pharmaceutiques s’en donnent à cœur joie. Il n’est pas rare de voir des gens traverser la frontière canadienne ou mexicaine pour aller acheter des médicaments qui leur sont nécessaires et inaccessibles au pays.
Rêver ? Faire faillite à cause de frais médicaux, un concept aberrant dans un pays civilisé, ça peut arriver MÊME quand on gagne 200 000 par an.
Ce serait bien que l’on soit payé en brut aussi en France. Quand on est jeune, c’est à dire pas encore vieux pas encore à la retraite, on n’a pas forcément besoin d’assurance maladie ni d’autres formes de cotisations. Ceux qui ne sont pas encore séniors ne vont pas chez le médecin. Par contre les RSAistes qui n’ont pas besoin de travailler y passent leurs temps, tous les jours.
La plupart des grosses entreprises gèrent cela; les GAFAM payent des plans pour cela.
Par contre si l’on ne veut pas aller aux US, ces boites offrent quasiment la même chose à Londres ou à Zürich.
L’emploi peut se perdre. Et les assurances US ne fonctionnent souvent qu’avec certains hôpitaux (voire avec certains docteurs de certains hôpitaux). En cas d’accident où l’on perd conscience, il faut espérer être emmené dans le bon, sinon on n’est pas couvert…
Plutôt cinq, après taxes. Faut comparer ces 2xxk$ au super-brut en France.
Parmi les GAFAM aux salaires moyens bien moins généreux, on retrouve Apple et Amazon avec respectivement des montants versés en moyenne de 68 254 $ et 32 855 $. Ces chiffres sont pourtant en trompe l’œil, puisque les salaires dans ces deux entreprises ont bondi en un an de près de 20 %.
Plutôt : cette moyenne ne veut rien dire, car il y a d’un côté les ingénieurs software et managers à xxxk$, et de l’autre les ouvriers des entrepôts Amz et Apple Stores qui ne touchent pas grand chose.
Pas le même boulot, pas les mêmes charges, …
Rien n’est vraiment comparable directement. Jusque dans les répartitions sur les différents types de boulots, les reconnaissances et les salaires sont incomparables.
Si on ajoute la fiscalité (directe et indirecte) et la redistribution (retraites, sécurité, justice, santé, scolarité, …), c’est même deux mondes qui n’ont rien à voir.
C’est clair, mais certains ne voient qu’une seule et unique chose : le salaire, en ne voulant pas voir tout ce qu’il y a autour.
Ca me rappelle deux choses, d’abord le documentaire Le miroir aux alouettes diffusé sur Arte il y a pas mal d’années, et qui concernait l’Irlande. On y voyait des interviews de français, belges, néerlandais et autres qui étaient partis travailler là-bas, attirés par des salaires 3 x supérieurs à ce qu’ils auraient gagné dans leurs pays respectifs. Dans la plupart des cas, leur projet était effectivement de mettre beaucoup d’argent de côté avant de revenir dans leurs pays.
Le hic, c’est que le coût de la vie sur place était lui aussi 3 x supérieur et les loyers abusés, et au final ils n’arrivaient pas à faire d’économies et se sentaient piégés.
Et ensuite, ce qui m’avait particulièrement frappé, c’était ce jeune couple qui louait une maison à très peu de choses près identique à la mienne, mais qu’ils ne pourraient jamais acheter, parce que là où la mienne était vendue 125.000 € en Belgique, on leur demandait…500.000 €.
Certains ont du mal à comprendre tant qu’ils sont pas touchés directement…
Il y a un très gros problème d’éducation économique, et sociale aussi, sur l’intérêt et le fonctionnement de la solidarité via l’impôt.
Quand on entend le mot cotisations être remplacés par « charges », c’est de la propagande.
C’est sûr que regarder ce qu’on coûte à notre entreprise et voir qu’on en touche que la moitié en net, ça pique.
Mais le jour où on a besoin de faire un tour à l’hôpital pour une durée non négligeable, qu’importe que ça soit de notre faute ou non, un accident, ou une maladie, ça pique bien plus.
Effectivement, c’est une vision des choses que je ne considérais pas et que j’entends.
Je voyais tout au travers du prisme du salaire en fin de mois et d’une vie sans gros soucis de santé, mais tu as raison sur le fond.
Sauf que … comme dit plus haut faut avoir une sacrée assurance pour tout, car les frais de santé font très mal et pas que, le logement aussi, etc… donc au final avec 40 000 t’as pas intérêt à avoir un petit rhume.
il est effectivement dommage que l’article ne parle pas plus que ça de ceux qui sont à 40K-dollars/an.
C’est comme les acteurs à hollywood, autre grand rêve américain : on voit à la télé ceux qui gagnent très bien leur vie. On ne parle jamais de la grande majorité d’acteurs qui galèrent.