Pratiquement deux ans après les cabrioles du milliardaire Richard Branson, le petit avion-fusée VSS Unity a de nouveau grimpé à plus de 85 kilomètres d’altitude. Ce vol avec quatre passagers, tous employés de Virgin Galactic, prépare la tant attendue entrée en service commercial de l’appareil.
Ne pas confondre Virgin Orbit qui est en banqueroute et Virgin Galatic qui vend du billet pour la frontière de l’espace.
Virgin Orbit est une spin off de Virgin Galactic, qui a été introduite en bourse afin de capter le maximum d’argent des gogo-investisseurs puis qui a été manipulée par Branson (qui s’est donné la primauté sur les assets de la boite avant qu’elle ne déclare sa faillite). L’exemple typique de la manipulation financière de base, faire payer les développements par le « peuple » (et les pertes associées) mais capturer les profits dans son autre boite, qui a, grosso modo le même nom, ce qui fait que le pékin moyen ne retient que « Virgin vole, j’ai dû mal comprendre cette histoire de faillite ».
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Mais en fait on ne confond jamais les deux dans l’article.
L’aventure boursière de Virgin Galactic est pour l’instant une catastrophe patente : l’entreprise n’a pas levé les fonds nécessaires pour soutenir ses développements à moyen terme, ne dispose plus que de 800 millions de fonds de roulement environ, et grille environ 500 millions de dollars par an. C’est pour cela qu’on évoque la rentabilité des vols en fin d’article.
Sans même évoquer Virgin Orbit, qui a fait faillite et est démantelée.
L’une comme l’autre de ses sociétés est un non sens écologique, qui n’amène rien du tout à l’humanité.
Il reste juste à espérer que Virgin Galatic subisse le même sort que Virgin Orbit.