Commentaires : Une panne informatique empêche les pharmaciens d'entrer le résultat des tests antigéniques pour le pass sanitaire

Probablement à cause de l’afflux de demandes, les serveurs de la plateforme SI-DEP sont tombés, mettant les pharmaciens et pharmaciennes comme les utilisateurs et utilisatrices dans l’embarras.

« C’est sans doute »… Je connais une partie de la population à qui on a dit que leur vie serait un enfer qui vont « Sans doute » avoir un autre avis :smiley:

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Il n’y a pas de redondance pour assurer une continuité de service sur des serveurs nationaux ? C’est fou de constater l’absence de moyen mis de ce côté…

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Quand c’est monté si rapidement, c’est normal qu’il n’y ai pas toute la structure derrière.
Qui plus est, j’ai de gros doutes que cela ne soit du qu’à une simple surcharge utilisateurs… y’a tellement d’ennemis potentiels qu’une « attaque » est très probable et facile à réaliser.

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Même un redondance triple peut foirer, il y a toujours des failles possibles dans un système aussi complexe qu’un service comme ça, entre l’énergie, les serveurs, les réseaux, les attaques, … Il peut y avoir tellement de problèmes différents, voir d’enchainements de problèmes que je trouve que c’est même souvent un miracle que tout ça fonctionne! :stuck_out_tongue:
En fait, la fiabilité d’un système complexe dépend directement du fric que l’on y met, mais de manière exponentiel (chaque % de gain coute X fois plus cher). Justement pour un service public, ce n’est pas plus mal qu’ils calculent ça au plus juste, non? :wink:

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Je suis d’accord c’est complexe et ça arrive même au meilleurs, d’où la nécessité d’anticiper et de mettre les moyens sur un service « critique ».

J’espère que les moyens y sont déjà (d’où ma question), sinon, ça va encore faire grossir les rangs des réfractaires… :unamused:

Vu la rapidité de mise en place, je pense que tout est sous-traité dans du cloud qui grossit ou diminue sur demande selon les besoins. Donc les éventuels problèmes devraient se résoudre en un clin d’œil, il suffit juste d’augmenter la capacité allouée.
Ça m’étonnerait qu’il y ait la moindre redondance sur serveur physique, sauf éventuellement certains éléments critiques comme les tables MySql ou autre.

Souvenez vous du site france.fr qui était dans les choux dès le début. Les mecs avaient fait de la merde sur Drupal (faut le vouloir quand même). De plus ça avait été facturé à un prix délirant.

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Souvenez vous du site france.fr qui était dans les choux dès le début. Les mecs avaient fait de la merde sur Drupal (faut le vouloir quand même). De plus ça avait été facturé à un prix délirant.

En même temps, quand tu as déjà vu la lourdeur d’un appel d’offre public tu sais que l’essentiel du budget est déjà claqué avant la phase de réalisation.

Je veux bien que la phase de préparation soit pas forcement donnée, mais la note finale est sacrément salée.

Je veux bien que la phase de préparation soit pas forcement donnée, mais la note finale est sacrément salée.

Non, pas forcément.

En lisant les détails de l’article, on comprends mieux. Et le titre n’est qu’une accroche.

Déjà, on ne parle pas d’un petit site de rien du tout (voir plus bas). Ensuite, par expérience, le public c’est typiquement le genre de client qui demande énormément de choses avec des cahiers des charges relativement exigeants. Et un processus de travail qui impose beaucoup de travail aux prestataires, typiquement avec beaucoup de reunions, beaucoup d’échanges, de multiples intervenants, des changements et au final des prises de décisions compliquées.

Bref, il est tout à fait vraisemblable qu’un tel site ait demandé quelques mois de travail à une petite équipe. Dans ces conditions, le tarif n’est pas irréaliste. Au prix du salarié en France, les coûts grimpent très vite.

Et dans tous les cas, on ne peut pas affirmer que c’est trop cher sans étudier le cahier des charges.

D’ailleurs il faut savoir que dans le public ils ne font pas ce qu’ils veulent, il y a des règles. Pour de tels montant, il y a forcément eu un appel d’offre et plusieurs entreprises qui ont répondu.

Pour les données et les coûts, voila ce que je lis dans votre article. Et à première vue, ça ne me choque pas :

Le site qui compte 3 000 pages, 12 000 liens, et 1 million de documents indexés

860 000 euros ont été engagés au 14 juillet pour le lancement et l’hébergement du site"* et « compte tenu des animations, des cartes interactives supplémentaires, qui sont en cours de réalisation nous sommes à environ 1 million d’euros engagés » , a ajouté M. Saussez.« Il y a une confusion entre un montant maximum possible et ce qui est engagé aujourd’hui. Sur trois ans, on a un montant maximum de dépenses possible de trois millions d’euros » , conclut-il.