Commentaires : Une nouvelle planète naine a-t-elle été découverte dans le système solaire?

C’est une trouvaille que l’on ne fait pas tous les jours. Une équipe d’astrophysiciens a découvert une nouvelle planète naine aux confins du Système solaire, et cela pourrait remettre en question la théorie de la fameuse planète X.

Mais du coup, Pluton est une planète ou pas… mes souvenirs d’école c’en est une…aujoudhui plus…
La on passe dans le theme du planet-fluid…

Et si on arrêtait les clowneries et qu’on s’intéressait à la raison qui a poussé les astronomes à créer la catégorie des planètes naines ?
Si Pluton est une planète, alors Cérès en est une aussi. D’ailleurs, après sa découverte en 1801, elle était même considerée comme une planète jusqu’à ce qu’on découvre les astéroïdes quelques années plus tard.

Et on se passera de commentaires transphobes.

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« Planète X ou Planète Neuf. »

Ouille, on est mal barré car X, c’est 10 et pas 9 :slight_smile:

Moi la 1ere interrogation qui me vient, c’est qu’on arrive à déduire la présence possible de certaines molécules et compagnie sur des objets à l’autre bout de la galaxie mais on sait toujours pas de quoi est composé notre système solaire. Je trouve ça assez dingue. (Même si c’est surement logique je sais pas)

C’est totalement logique :slight_smile:
On observe les exo-planètes quand elles passent entre leur étoile et nous, la lumière de l’étoile est alors légèrement modifiée et selon cette variation on arrive à déterminer leurs caractéristiques.
En revanche les planètes lointaines du système solaire sont presque dans le noir et par définition, elles ne passeront jamais entre nous et le soleil, c’est donc extrêmement compliqué de détecteur leur présence et leurs caractéristiques.

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Les objets très lointains dont on sait identifier les molécules sont soit des objets lumineux (l’analyse du spectre renseigne sur la composition chimique) soit des objets situés entre nous et un objet lumineux (la différence entre le spectre quand l’objet étudié passe devant la source lumineuse et le spectre quand il n’est pas devant renseigne sur sa composition).

Les objets du système solaire qu’on ne connait pas bien sont pour leur part des objets qui sont très peu lumineux, ce qui rend difficile leur détection, les rares fois où on les voit, ils sont noyés dans une masse de points correspondants à d’autres objets plus éloignés, et il est donc difficile de les repérer.

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Voilà pourquoi l’auteur précise que transneptunien signifie au-delà de Neptune, sinon des gens comme lui pourraient croire que ce sont des planètes qui changent pour devenir Neptune.
:sweat_smile:

Définition d’une planète naine : « Plus précisément, l’UAI définit une planète naine comme « un corps céleste qui (a) est en orbite autour du Soleil, (b) a une masse suffisante pour que sa gravité l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide et le maintienne en équilibre hydrostatique, sous une forme presque sphérique, (c) n’a pas éliminé tout corps susceptible de se déplacer sur une orbite proche, (d) n’est pas un satellite ». »

Le problème c’est la taille (sans mauvaise intentions). Un objet de la taille de cette planète, c’est un grain de poussière à Quimper vu de New York. Ça peut paraître étrange, mais la vision suit une loi de perspective qui est sacrément plus coriace que la gravité. Lorsque tu regardes un objet qui est 2x plus loin, il est 2x plus petit. Ici, on parle de regarder un objet qui est est, déjà, très petit 700km (c’est plus petit que la Grande Bretagne) situé à 6.5 milliards de kilomètres (pour info, le diamètre de la Terre, c’est 12’000km). L’angle d’observation est de 6.1µ°, très très en dessous de ce que l’on peut résoudre optiquement sur Terre.

On peut uniquement déduire sa présence en mesurant l’effet gravitationnel qu’il provoque sur des objets massifs (il retarde ou accélère) l’orbite de l’objet massif, et c’est cette variation infinitésimale de temps que l’on mesure, pas la variation de position qui est négligeable et inobservable.

Ceci dit, l’article est visiblement très léger ici, car les variations d’orbites observées sur les « gros » astres ne peuvent pas être expliqués par une si petite masse. Il y a donc toujours une planète 9 qui n’est pas dans le plan de l’écliptique et qui est beaucoup plus massique que celle ci.

Non, pas du tout, il n’a pas été détecté par ses effets gravitationnels. Comme le montre la photo de l’article, il a été découvert sur 19 photos du ciel prises par plusieurs télescopes différents au cours des années. Un système informatique a parcouru des millions de clichés pour détecter des points en mouvement.
Il est effectivement plus petit que la résolution optique des télescopes, mais cela ne veut pas dire qu’un objet de cette taille est nécessairement invisible, cela veut dire que la forme que l’on voit sur les photos est dominée par la diffraction, mais il émet suffisamment de lumière pour que les détecteurs le voient dans le rouge et l’infrarouge. Il est par contre impossible d’en déterminer optiquement la forme ou la taille.