La différence, c’est l’expérience des sens qui est au cœur de notre conscience et qui ne peut pas être assimilée à de simples données de mesure de l’environnement.
Il manque cette dimension cardinale à toute IA car l’informatique sur laquelle elle repose ne sera jamais qu’une technique de manipulation de données dénuée de toute l’expérience du sens et de la signification des choses.
(cf mes 2 réponses un peu plus détaillées plus haut)
Une machine est bien inerte dans cette perspective par rapport à l’être humain.
Personnellement, je pense que le concept de l’IA pour remplacer l’humain dans certains domaines ne fonctionnera jamais. Lorsqu’il sera simplement question d’actions/réactions en fonction de situations sur lesquelles une IA aura emmagasiner des données et même peut-être une certaine capacité de raisonnement, pourquoi pas…mais pour le reste je ne crois pas à l’IA omnisciente capable de réellement comprendre les choses comme un humain. ^^
Parce qu’il ne faut pas oublier ce qu’est fondamentalement un humain. Tous tant que nous sommes, nous jugeons en tout en fonction de nos expériences bonnes et mauvaises, de notre vécu, de ce que nous avons appris…bref, de notre point de vue, notre jugement dépend donc étroitement de nos personnalité, caractère, éducation et valeurs personnelles.
Or tout cela aura été forgé de différentes manières selon chaque personne. On peut donc dire qu’une IA ne jugera finalement qu’en fonction de ce que lui auront appris ceux qui l’ont éduquée, et cette éducation ne sera jamais impartiale ni impersonnelle, l’« éducateur » laissera forcément une empreinte de son point de vue quelque part…on pourrait donc presque dire que tout comme deux humains, deux IA ne rendront pas le même jugement sur un point précis, en fonction de qui les ont éduquées. ^^
1.27 l’Homme créa la machine à son image, il l’a créa à l’image de l’Homme.
1.28 et l’Homme lui dit «multiplie toi, envahie la terre avec des saloperies technologiques, pollue la planète, éloigne les individus les uns des autres, fou des millions de personnes aux chômages »
1.29 et l’Homme lui dit « vois, je te donne tout le réseau pour que tu ne retiennes de l’Homme que le pire. Que tu le sature d’inepties de théorie du complot, de vidéo porno et de petits chats »
1.31 l’Homme vit tout ce qu’il avait fait et se dit qu’il faut vraiment qu’il arrête le crack
Les IA telles qu’on te les présente, surement, mais pas telles qu’elles existent…
Prêter une conscience ou une volonté (l’un ne va pas sans l’autre) à une « IA » sous sa forme actuelle… Renseigne-toi un peu, y’a aucune IA digne de ce nom qui existe, juste un terme marketing outrageusement abusif, pour qualifier des algorithmes, certes efficaces dans leur domaine, mais loin, très loin d’avoir la moindre conscience, très loin d’égaler l’intelligence humaine (même les plus low QI).
Donc non, je persiste et signe, et contre-signe, stop de prêter des attributs humains à des bits inertes, cette IA ne s’intéresse à rien, elle n’a aucune conscience, aucune volonté, d’elle même elle ne ferait rien, même alimentée avec toute la puissance que tu pourrais lui donner.
Le jour où on nous présente Skynet, peut-être… Car je ne pense pas que ce soit impossible.
Par définition, ça existe forcément pour ceux qui y croient… tout comme le FSM existe pour les pastafariens qui y croient.
Et, toi, n’interprètes pas mes propos… est-ce que j’ai parlé spécifiquement des IA actuelles ? Je parle des IA au sens large, telles qu’elles « pourraient » être. Ce que je dis, simplement, c’est qu’il est techniquement possible de reproduire artificiellement quelque chose qui a un fonctionnement similaire au cerveau et que ce dernier n’a rien de plus, rien de « mystique » qui le différencierait définitivement de tout ce que l’on pourrait produire artificiellement.
Je sais très bien que rien de tel n’existe actuellement et qu’on est encore bien loin d’un tel résultat. Je dis simplement que c’est techniquement possible.
Il ne faut pas oublier que l’idée d’une machine capable d’apprendre par elle-même étant encore de la science fiction il n’y a pas si longtemps que ça. Alors, certes, ça reste dans un domaine très précis et délimité, mais ça avance, et ça avance bien.
L’existence même de l’homme et de sa singularité est un concept presque aussi complexe que l’existence de l’univers et, évidemment, (encore une de ses particularités) l’homme, comme la nature, a horreur du vide et comble, quitte à combler avec de la merde et on ajoute le concept d’âme pour comprendre ce qu’on ne comprends pas.
Ah mais si depuis le début je commente sur les carottes de cette news (CETTE « IA » qui « s’intéresse »), et que toi tu me parles de courgettes dont l’espèce n’est pas encore créée, on va avoir du mal à s’entendre c’est sûr…
Bah, la perception des sens, ce n’est autre que la conversion en signaux électriques de stimulus mécaniques ou chimiques extérieurs. Ce dont une machine est parfaitement capable via des capteurs.
C’est drôle, c’est exactement ce que j’ai dit…
Etes-vous certain d’avoir un humérus ? Quand je dis certain je précise l’avez-vous vu de vos propres yeux (pas de radio ou autre imagerie) ? Vous l’avez ressenti mais jamais vu en vrai… Alors pourquoi n’en serait-il pas de même pour l’âme.
L’âme, la conscience, l’esprit sont une notion vieille de plusieurs millénaires et ce n’est pas le christianisme qui l’a inventée… Platon (IVe siècle avant JC) en parle déjà dans son « Phèdre ». On peut en trouver des références sous d’autres appellations dans d’autres cultures bien avant Platon, en Egypte, à Babylone… et dans bon nombre de cultures aussi diverses les unes que le autres.
Alors pas de jugement hâtif d’autant que l’âme ou ses équivalents ne sont pas l’apanage des cathos… Pour vous suivre dans la parodie idiote et inutile et je vous cite « …le FSM existe pour les pastafariens qui y croient… » Durant des siècles, pour des millions de personnes la terre était plate et Galilée fût condamné par l’Inquisition pour avoir défendu le principe de terre ronde…
Je vous invite à lire ce petit article (et peut-être le livre…) de Luc Julia qui remet en question le principe d’IA… Peut-être y découvrirez-vous votre « dianoia ».
Bah, ton point de départ, c’est ça :
Les logiciels ne s’intéressent à rien du tout, ils sont inertes.
Soit un postulat général, indéterminé et illimité (sans limite de dates).
À partir de là, moi je te dis que, si, techniquement (que cela existe déjà ou pas), ils peuvent être identiques à la réflexion humaine et, donc, être dotés d’intérêts propres (au sens ou on l’entends pour un humain).
Je ne vois pas à partir de quel moment je compare des courgettes avec des carottes, puisque je réponds simplement à ton postulat général.
J’ai parlé de Christianisme ?
Depuis quand l’ancienneté d’un concept en fait sa véracité ? La sorcellerie, ce n’est pas nouveau. Pareil pour le « platisme ».
Bah, justement, une radio ou une imagerie peuvent me prouver son existence, je n’ai jamais vu de radio (ou autre), de « l’âme ». Désolé, je ne suis pas partisan du « croire sans avoir vu ».
A quoi bon essayer de discuter avec une personne ayant des œillères.
J’en resterai là et vous laisse à vos cultures pastafarienne 2005 et platiste 1956 (reprise en 2004) qui démontrent bien le peu d’ouverture d’esprit dont vous faites preuve…
Et pourquoi ne pas ressayer de respecter les croyances ou autres convictions des autres, c’est cela l’ouverture d’esprit et l’on en ressort grandi.
Un logiciel n’est pas une IA.
Pour un vraie IA, il faut du matériel et du logiciel capables de reproduire (ou sublimer soyons fous) le fonctionnement d’un cerveau, qui est capable je le rappelle au passage, de se recâbler au fil du temps, de produire de nouveaux neurones, en fonction de l’apprentissage et des aléas…
Un logiciel seul ne s’intéressera jamais à rien.
Et dans le cas présent, même associé à du matériel, il ne s’intéresse à rien, il est juste gavé d’images et d’émotions associées, par des hommes qui s’intéressent, eux, à l’IA.
Tu confonds le signal nerveux, qui est certes assimilable à la conduction de données depuis un capteur, avec le sens, qui est l’expérience de ce signal. Expérience dont sont dépourvues les machines et dont nous mêmes n’avons qu’une idée très imagée de la nature.
C’est fondamental car c’est dans cette expérience que naissent nos pensées, nos envies, nos motivations, et très probablement notre conscience.
Je en comprends pas trop l’histoire des œillères… parce que je n’accepte pas de croire en des choses non prouvées ?
Ceux qui ont des œillères, ce dont plutôt ceux qui croient des dogmes et les utilisent comme des preuves dans un débat.
Je respecte tes croyances et convictions, mais ne me demande pas de les intégrer dans un débat scientifique…
Bah si… l’IA c’est le software. Elle se base évidemment sur du matériel (comme tout logiciel), éventuellement des NPU (qui ne font qu’accélérer certains traitements), mais ce qui caractérise l’IA, c’est le software.
Le câblage qui se fait et se défait, c’est le chemin que prend l’information dans le réseau de neurone virtuel, et c’est toujours un algorithme (donc software).
Si tu inventes des concepts, on ne va pas s’en sortir…
Sens : Chacune des fonctions psychophysiologiques par lesquelles un organisme reçoit des informations sur certains éléments du milieu extérieur, de nature physique (vue, audition, sensibilité à la pesanteur, toucher) ou chimique (goût, odorat). [Larousse]
Les sens sont donc bien assimilables à des capteurs qui fournissent des informations qui pourront ensuite être traitées par le cerveaux. Je ne confonds donc rien du tout, les sens sont les capteurs qui interviennent avant les signaux nerveux.
Ce qui tu appelles « l’expérience du signal », c’est justement le traitement des données (et ça n’a rien à voir avec les sens), ce qui est comparable à une IA.
Nos pensées, envies, motivations, conscience… sont le résultat du traitement des données fournies par nos sens et modulé par nos expériences passées, nos instincts (les souvenirs, au sens large, de nos ancêtres, contenu dans notre ADN) et notre génétique.
Ta définition te contredit mais tu ne t’en rends pas compte.
Tu es en plein acte de foi.
Bon courage pour le reste de ton cheminement.
D’où je me contredis ? Tu dois avoir des problèmes de compréhension…
Les sens sont donc bien les médiums entre la physique et le chimique extérieurs et les signaux électriques intérieurs. Exactement ce que sont des capteurs…
Sauf qu’on n’a même pas encore vraiment réussi à mettre au point un « nez électronique »* réellement capable d’égaler l’odorat d’un chien…alors pour ce qui est de créer quelque chose capable de percevoir les mêmes chose que les 5 sens humains et surtout savoir les interpréter, on en est encore très, très loin.
- il en existe, mais qui ne sont utilisables que dans des domaines très précis et absolument pas aussi polyvalents/performants qu’un chien.