162 000 livres ou un peu plus de 188 000 de nos euros. C’est la somme qui a été déboursée cette semaine par un internaute pour acquérir, via BidSpotter, un site d’enchères britannique, une demande d’emploi remplie à la main par Steve Jobs en 1973.
« le jeune Steve Jobs avait été affecté à un service de nuit à cause de ses effluves corporels… »
S’ils retrouvent un de ses vieux slips de l’époque ça devrait exploser les records aux enchères.
Est-on sûr de l’authenticité de ce document ? Il me semble fake, aucune mention de rue, de code postal ni de ville dans l’adresse.
1973 n’est pas une date anodine dans le parcours de Steve Jobs. Cette demande d’emploi a été remplie juste après l’abandon de ses études au Reed College, au bout de 18 mois seulement. Environ un an plus tard et après avoir brièvement emménagé chez ses parents, Steve Jobs entrait chez Atari à un poste de technicien. C’est là qu’il rencontre son acolyte Steve Wozniak avec qui il crée Apple quelques mois plus tard, en 1975.
Hou-là non, pas du tout!
Ils se sont rencontrés en 1971 à HP. Wozniak développe une Blue Box permettant de pirater les lignes téléphoniques pour faire des appels longue distance gratuitement. Jobs les vend et refile une partie de la vente à Wozniak).
Jobs se fait bien embauché par Atari en 1973, mais pas Wozniak! Jobs est embauché pour simplifier au max la carte mère de jeu d’arcade Breakout : 100$ par chip supprimé. Jobs en est bien incapable et refile le taf à son pote Wozniak, l’arnaquant au passage et ne lui filant que 10% de sa paye au lieu des 50% promis.
Wikipedia :
Wozniak was introduced to Jobs by Fernandez, who attended Homestead High School with Jobs in 1971. Jobs and Wozniak became friends when Jobs worked for the summer at HP, where Wozniak, too, was employed, working on a mainframe computer.
Their first business partnership began later that year when Wozniak […] started to build his own “blue boxes” that enabled one to make long-distance phone calls at no cost. Jobs, who handled the sales of the blue boxes, managed to sell some two hundred of them for $150 each, and split the profit with Wozniak. Jobs later told his biographer that if it hadn’t been for Wozniak’s blue boxes, « there wouldn’t have been an Apple. »
In 1973, Jobs was working for arcade game company Atari, Inc. in Los Gatos, California. He was assigned to create a circuit board for the arcade video game Breakout. … Atari offered $100 (equivalent to $576 in 2019) for each chip that was eliminated in the machine. Jobs had little knowledge of circuit board design and made a deal with Wozniak to split the fee evenly between them if Wozniak could minimize the number of chips. Wozniak reduced the number of chips by 50, by using RAM for the brick representation. … Jobs told Wozniak that Atari gave them only $700 and that Wozniak’s share was thus $350 (equivalent to $2,016 in 2019).[32][1](pp147–148, 180) Wozniak did not learn about the actual $5,000 bonus (equivalent to $28,797 in 2019) until ten years later.
Jobs, le « petit génie du business » qui arnaque son meilleur pote pour se faire du pognon sur son dos (et fonder Apple au passage; tech 100% développée par Wozniak, 0% par Jobs).
À mettre dans la même catégorie que le premier tweet du créateur de tweeter…
ça marche aussi avec un coton tige usagé ou une vielle chaussette qui sent mauvais ?
D’autant qu’il n’était pas réputé pour son hygiène… Ses collègues l’obligeaient à travailler seul dans une pièce.
Et les applefan qui l’ont élevé au rang d’un dieu… quelque peu plein de défauts (il est loin d’être le seul d’ailleurs).
Arrogant, sentant mauvais, voleur, arnaqueur… avec une petite dose de génie quand même mais cela n’enlève pas le côté noir du bonhomme…
les bons artistes copient, les grands artistes volent.
Cette expression n’est pas utilisée pour parler de « vol » physique (en l’occurrence arnaquer son pote dans le cas de Jobs) mais pour imager la tendance des artistes à s’accaparer et transformer les créations des autres.
Jobs n’a rien créé dans le sens technique du terme, mais il a eu l’idée de créer une société pour vendre l’ordi créé par Wozniak. Sans Jobs, pas d’Apple, et l’ordi de Wozniak serait surement resté qu’un prototype (ce qu’était au final l’Apple 1), et le secteur de la micro-informatique n’aurait surement pas démarré de la même manière, d’ailleurs le succés de l’Apple 2 est surement ce qui a motivé IBM de commercialisé le premier PC car c’était une nouvelle industrie dont cette société ne pensé pas que ça allé se développer autant… D’ailleurs pour la petite histoire ce qui a inspiré Windows n’est ni plus ni moins que MacOs… Tout est lié, on ne va pas refaire l’histoire, mais le talent de Jobs était surtout de réunir les gens les plus talentueux dans leur domaine afin de mutualiser leur génie, Alan Kay, Wozniak, etc… Même la société Adobe, sous le conseil de jobs, s’est plutôt concentré sur le software au lieu de devenir un énième concurrent hardware, en licenciant le postscript pour la Laser Writer. Gates était un grand admirateur de Jobs, pas pour ses talents de technicien, mais de meneur de projet à succès.
… Et ce qui a inspiré MacOs n’est ni plus ni moins que Xerox. Xerox dont partit Lee Lorenzen, qui écriva le gros de GSX puis GEM, concurrent sous DOS et sur Atari sorti en même temps que MacOs.
Dire que sans l’Apple 2 il n’y aurait pas eu de micro-informatique, c’est en oublier l’histoire. La même année que l’Apple 2, il y avait le Comodore et le Tandy TRS-80. Puis les TO7 (FR), et la scène anglaise. Le succès des Apple 2 puis PC est aussi dû à la machine industrielle américaine qui a tout écrasé grâce à son business.
Le type qui achète ça est un cinglé. Ca ne vaut pas plus qu’un tas de crotte de nez.
Oui complétement, mais le problème du Xerox Parc c’est qu’ils n’avaient pas la vision commerciale et grand public de leurs inventions, du moins la maison mère. Pour cela que de nombreux ingés du Xerox Parc ont rejoins Apple par la suite, car ils ont pu mettre à profit leurs idées. Comme quoi tout n’est pas simple non plus, il ne suffit pas d’avoir l’idée, il faut aussi avoir la vision commerciale, et ça qu’on aime Jobs ou pas, on peut pas lui enlever ce talent, et la prise de risque. Le talent de Jobs, justement c’est qu’il était surement néophyte en technique par rapport à ses collaborateurs, et qu’il a voulu simplifier les interfaces à l’extrème pour les rendre grands publics, et c’est ce qui fait la force des produits Apple auprès du grand public (et la haine des Nerd qui veulent tout démonter ou avoir 50 boutons de fonctions). Si bien qu’un enfant de 2 ans peut se servir d’un Ipad ou d’un Iphone. 2 ou 3 boutons sur un Ipod, etc… Par exemple Pixar et John Lasseter était déjà talentueux avant que Jobs ne signe un contrat avec Disney (Toy Story) par exemple, et n’ont eu qu’un énorme succès que 10 ans après que Jobs ai racheté l’entreprise. Le smartphone existait déjà avant l’Iphone, et même Microsoft, leader du marché informatique en 2007, s’est moqué de l’iphone car il n’avait pas de clavier. Des trucs dans le genre. Jobs n’a pas inventé l’écran tactile multipoints, par contre il a insisté lourdement pour que l’Iphone d’Apple ai ce système d’interface, qu’un ingénieur avait prototypé un jour. Qui se souvient des réactions après la présentation du premier Ipad ? La presse était loin d’être emballé par ce gros appareil hybride, et on voit ce que cette vision a donné aujourd’hui.
Je pense que même des crottes de nez trouveraient preneur. On a déjà vu le cas avec des chewing gum usagés!
Il a vécu à la belle époque où tout restait à faire et à inventer. Qu’il puait ou pas, je l’admire mais même si je voulais je n’aurais pas les moyens de m’acheter son papyrus…
Vivi Jobs. Beau Travail !
J’aimerais bien acheter l’une de ses paires de chaussettes, pour pouvoir sentir son odeur.