Commentaires : Un ennemi de taille ! George R.R. Martin poursuit à son tour OpenAI

Cette fois, OpenAI devra peut-être ployer le genou. Un nouveau groupe d’auteurs américains vient d’intenter une action en justice à l’encontre de l’éditeur de ChatGPT pour violation du droit d’auteur. Parmi eux se trouve le seul et unique George R.R. Martin, auteur de la saga A Song of Ice and Fire, à l’origine de la série Game of Thrones.

J’espère que tous les plaignants, depuis l’avènement des IA, n’en utilisent aucune.

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Tkt si Georges utilisait une IA, ça se saurait.

Ca fait depuis 2011 qu’il est incapable de terminer ce qui à commencé. A ce niveau là si il pouvait même se servir de chat GP pour enfin FINIR sa saga je pense que personne lui en voudrait.

De toutes façons ça peut pas être pire que la série.

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Ça m’étonne quand même grandement qu’ils aient entrainé Chatgpt par exemple sur le texte direct de Games of Thrones mais plutôt sur des informations autour du livre.

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Pour gratter des millions le George est à l’affût mais pour finir sa saga y’a plus personne…

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Qu’il s’occupe de finir son bouquin !

Je pense que certains commentateurs ne comprennent pas le fond du problème…
On pourrait basculer dans un monde où une IA produira en quelques secondes une oeuvre « créative » dans le « genre de… » en effectuant un hold-up directement dans la poche des auteurs (compositeurs, peintres, acteurs, metteurs en scène… [complétez la liste])
A très court terme, l’IA va mettre à mort les artistes, les écrivains, les musiciens, elle va vous piquer votre boulot, pilotera les machines qui feront le travail à votre place et faire dégringoler tout un pan sociétal dans la misère. C’est là le vrai fond du problème.

L’IA devrait rester à sa place : une aide précieuse diagnostique et technique, une sorte de « conseiller » qu’on consulte, ou un « pilote » pour les actions qu’elles sait mener mieux que nous en terme de précision.
Sachant comment fonctionne le monde, on pourrait très bien voir fleurir des œuvres vendues au prix habituel (ou bradé, puisqu’à un coût dérisoire) et créées… par personne (!) pour le profit d’investisseurs peu scrupuleux.
On est donc très loin de « qu’il finisse son bouquin… » et autres considérations de ce genre. Il est plus que temps de définir ce qu’on veut laisser faire aux IA, et de manière étique pour éviter la dérive habituelle d’un libéralisme sans âme qui lamine déjà bien assez nos sociétés.

c’est l’ordre des choses aux politiques et a la société de s’adapté, ça fait des décennies que des parties d’extrêmes gauches (maintenant l’idee est même chez des économistes et politiques bien plus au centre) milite pour taxer les robots, le problème est que ce doit être une prise de consciences mondiales

« L’IA devrait rester à sa place : une aide précieuse diagnostique et technique, une sorte de « conseiller » qu’on consulte, ou un « pilote » pour les actions qu’elles sait mener mieux que nous en terme de précision. »

Si on vous comprend bien, ce n’est pas gênant de mettre des experts qui ont passé des années à développer leurs compétence au chômage tant qu’on ne touche pas aux clowns qui nous amusent avec des fictions?

Ce n’est pas du tout mon propos. Je pense par exemple à la capacité de certaines machines à traiter des cas particuliers là où nos mains et nos réactions peuvent faire défaut, la réaction décisionnelle en plus.
Un exemple simple pour que vous soyez à même de comprendre (et qui n’a rien à voir avec une IA) : le régulateur de vitesse d’une voiture. Essayez d’être aussi fin que le régulation.

Du reste, traiter les artistes de « clown » fait preuve d’une agressivité sans fondement, d’un manque de respect flagrant et insultant, et de prosélytisme par dessus le marché.

Pas vraiment, si vous attribuez une connotation négative à clowns, vous pouvez remplacer par saltimbanques ou amuseurs publics ou guignols ou autre terme qui décrit le rôle de ces personnes comme fournisseurs de distractions. Ils ne sont ni moins ni plus. Ou alors expliquez moi en quoi game of throne serait autre chose que du divertissement. C’est bien, il en faut.

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ouais enfin une IA qui va pondre un bouquin de 200 pages dans le style de GRR avec une histoire nouvelle et interessante, une AI n’est clairement pas prete a le faire

qu’un autre humain ponde un bouquin de 200 pages dans le style de GRR avec une histoire nouvelle et interessante, la c’est bien plus probable.

Faut donc mettre un procès a tout ceux qui ont lu le livre et qui sont donc potentiellement des copycat ?

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L’étape actuelle reste encore assez peu problématique.
En fait on en est encore nulle part au niveau IA. Ca reste des clones à la petite semaine, des plagiats scolaires et autres banalités de ce genre.
L’étape suivante va débouler dans très peu de temps, c’est pour cela qu’il est temps de prendre les devants. Maintenant, quel chemin ça prendra, quelle voie on choisira pour limiter les dérapages, on n’en sait encore rien.
C’est un peu comme pour le climat : « on a bien le temps ». On voit le résultat.
Et qui a-t-on encore écouté, qui a bénéficié de cette latence ? Une minorité de nantis pour une majorité de grands perdants…

Assez d’accord avec votre paragraphe, cependant il est assez amusant de constater que ce qui suit:

« A très court terme, l’IA va mettre à mort les artistes, les écrivains, les musiciens, elle va vous piquer votre boulot, pilotera les machines qui feront le travail à votre place »

si on remplace « IA » par « délocalisation du job des prolos autochtones vers des pays a bas coût » ca n’émouvait personne … Par contre si ca touche le milieux artistique, au mon dieu quelle horreur !
(Ne prenez pas ca pour un procès d’intention personnel, c’est juste que je constate de + en + cette dichotomie dans les discutions sur l’IA et souvent quand on connaît le positionnement politique de la personne qui fait ce genre d’affirmation et le mepris qu’elle a pour les prolo c’est assez savoureux)

Au nom de quoi? Prenons le fond, et partons d’un gosse qui apprends à lire, écrire qui appréciera des oeuvres et qui un jour se mettra à écrire et deviendra un grand auteur. Ce n’est pas spontané c’est le fruit d’une expérience, d’une rencontre avec des modèles. Une IA, c’est pareil, elle ne deviendra pas forcement un grand auteur mais elle devra acquérir une expérience s’inspirant de modèle pour le devenir.

Parce que cela touche des amuseurs publics se serait un drame? Ou étiez vous quand les supermarchés ont fait disparaitre les petits commerces, quand les machines ont supprimés les poinçonneurs quand l’imprimerie a remplacé les moines copistes etc…

J’aurais une position identique et je l’ai toujours eue, même si je ne fais pas (plus) partie aujourd’hui des personnes en difficulté.
Je réagis au sujet de la discussion sans étendre celle-ci à d’autres sujets sociétaux équivalents.
En fait la plupart des gens se fichent complètement de ce qu’on fait aux autres, sauf quand ils deviennent eux-mêmes la cible. C’est le résultat de plusieurs décennies vouées aux individualismes.
Je pense quand même qu’une prise de conscience plus grande est en train de naitre, puisqu’on a atteint la limite acceptable du système. On le constate par le niveau de violence des réactions ; violence qui reste inacceptable en soi, mais qui peut aisément se comprendre ou se justifier.
Sans prise de conscience politique et prise en compte de la situation, on pourrait rapidement sombrer dans le chaos avec la conséquence potentielle qu’on constate déjà, surtout en France : montée des extrêmes et repressions.
Chez nous en Belgique, on constate un peu moins cet emballement, le monde politique étant plus représentatif d’une majorité de l’électorat. Cela ne l’empêche pas d’être souvent inefficace, parfois corrompu et en déconnexion totale avec la réalité. Mais c’est un autre sujet…