Commentaires : Un accord entre SpaceX et la NSF devrait réduire l'impact de Starlink sur l'astronomie

Alors que la constellation de connectivité de SpaceX poursuit son déploiement avec déjà plus de 3 000 unités en orbite, cet accord avec la National Science Fundation (NSF) américaine est un nouveau jalon pour l’observation astronomique. Sera-t-il suffisant ? C’est déjà plus qu’avec d’autres opérateurs…

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Merci pour l’article toujours bien éclairé. Certes tout accord sur les Starlinks en orbite est bon à prendre. Mais il faut aussi considérer que le rythme (aujourd’hui) d’environ 50 mises en orbite par semaine signifie, 5 ans après, 50 decays par semaine => En gros, on aurait donc au minimum 50 descentes et 50 montées de renouvellement par semaine. Une mise en orbite et une perte d’orbite prend quelques (x) semaines => on aura donc (x) fois 100 Starlinks en ballade plus ou moins contrôlée entre 100 et 400 km d’altitude et qui n’obéiront à aucune réglementation. Il n’y a que moi que cela questionne depuis un moment? Mes approximations sont subjectives ou n’ont aucun sens? Encore une fois, j’admire cette science et ces technologies de l’espace, je passe ma vie dans la micro-électronique héritée des programmes Apollo (entre autre) mais je reste perturbé par tous les effets de bords négatifs générés.

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Alors ils obéissent bien à une réglementation, mais n’entrent pas nécessairement dans les accords sur la pollution lumineuse, en effet. Et il y a pas mal de transit (il faut plutôt compter sur 4-8 semaines), c’est une réalité. Néanmoins cela pose plus de défis pour la gestion des maillages et du coup des débris/évitements/collisions que pour l’observation, en terme de chiffres finaux.

Mon propos s’applique effectivement plus à l’accroissement des risques liés aux « débris/évitements/collisions » et là, on chatouille le domino de Kessler ! Autre effet de bord: sur les stations ISS et CSS qui risquent de devoir consommer leur précieux Ergols en jouant les évitements…
Malgré tout, ce « transit » permanent reste bien en capacité de polluer aléatoirement un RDV d’observation et malheureusement… faisons confiance à un autre : Murphy => cela ne manquera pas d’arriver :frowning:
Ceci déborde le cadre de votre article qui nous apprend « la réactivité et la clarté d’échange que SpaceX a pu mener avec la NSF » : c’est à souligner :slight_smile:

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