Commentaires : Uber s'essaye à la livraison de fleurs

La livraison à domicile (et plus particulièrement de nourriture) a explosé durant la pandémie de COVID-19. Si bien que les principaux acteurs de ce milieu choisissent de diversifier toujours plus leurs services. C’est par exemple le cas d’Uber

Pourquoi se faire plaisir à aller chez le/la fleuriste pour y discuter, choisir et toucher son bouquet ? C’est une expérience tellement « réelle », et puis c’est l’affiche dans la rue ! (rire narquois).

Autant envoyer un coup de clic à un GAFAM/NATU pour qu’un forçat en scooter thermique ou en bicyclette, payé 3 francs 6 sous, aille se dépêcher « d’agresser » le plus vite possible un(e) fleuriste stressé(e) devant un écran de commandes, en lui demandant de tresser votre bouquet avec les fleurs choisies sur smartphone, valider sa livraison fissa-fissa et prendre le colis censé contenir les précieuses compositions florales.

Vos fleurs finiront entre les mains de votre destinataire (soyez en certain !) sur un air de « voilà madame/mademoiselle/monsieur » plein de rancœur, parce qu’elle/il a mis trop de temps à répondre à l’interphone et feint la surprise, la bougresse ou le bougre ! A supposer que ce soit les bonnes fleurs, sinon le/la fleuriste se mangera 1 étoile et 1 commentaire incendiaire gratuit… (rire narquois bis).

Bref, la modernité de la livraison appliquée au plaisir d’offrir… des fleurs. Ben quoi ? C’est pareil que les nems, non ? (rire narquois ter).

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@norway
Bien d’accord avec toi. Certains se feront traiter de goujat en retour !

Autant commander un repas à emporter est une expérience sans intérêt, même la 1ère fois mais se faire conseiller des fleurs, se laisser charmer par des formes, des couleurs, parfois des parfums est une expérience spéciale.

Je me demande dans quel état arriveront les fleurs ?

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@norwy
Tu décris l’expérience française, sans doute parisienne. Heureusement le monde entier n’est pas identique. Laisser moi te décrire l’expérience à remond, à quelque kilomètres du campus amazon.

Tout d’abord il n’y a pas de fleuristes comme en France. Tu prends ta voiture et sois tu vas chez un plant nursery pour acheter des plantes pour ton jardin ( tout le monde fleuri son jardin, c’est magnifique), soit tu vas au qfc, Fred Meyer ou Wholefood (équivalent des supermarchés) et tu achete des bouquets tout fait pas très frais. Avoir une option supplémentaire est très appréciable.
Ensuite quand un uber vient chez toi, c’est avec le sourire. Enfin depuis le covid, maintenant ils laissent le colis sur le pas de la porte et sonne pour que tu viennes le chercher. Si tu es absent, il le laisse sur le pas de la porte et t’envoies une photo. Il est très rare que quelqu’un le vole. Si ça arrive, tu préviens amazon qui t’envoies immédiatement un remplacement (ça m’est arrivé deux fois sur plusieurs milliers de colis).

Comme tu peux le voir, ici il y a des chances que ça marche. Et les autres parties du monde sont aussi différentes à leurs façons. Tout ne se résume pas à la France :grin:

Derniere difference, l’ironie et les rires narquois sont mal vus, et plutôt rares.

Après chaque système à ses avantages, j’aimerai bien avoir des fleuristes à distance à pied de la maison.

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@flonc, merci pour le partage de ton expérience, dans ton cas, il y a une amélioration, ce qui ne serait pas le cas en France (les fleuristes ne sont pas qu’à Paris ou en ville).

C’est bien là le paradoxe : pousser des solutions locales vertueuses en mécaniques globales vicieuses et utiliser le prétexte de vouloir créer des emplois là où il y en a effectivement besoin.

Ou sinon, inter Flora propose lui aussi la livraison de fleurs, depuis des dizaines d’années…

Effectivement, rien de nouveau là-dedans. Ça ne change pas mes remarques.
Peut-on en déduire que le service d’Uber serait le même ? Pire ? Mieux ?

Salut a tous ! Norwy ton avis a l’air bien arrêtée sur les livreurs UBER eat il faut que tu sache qu’il existe des personne consciencieuse de partout. Je travaille depuis 6 ans avec uber eat je gagne respectablement ma vie et parfois il m’arrive d’avoir quand même honte de dire que je bosse en partenariat avec Uber car à mon grand regret leur recrutement manque de structure à prendre n’importe qui on se rend vite compte des différence de professionnalisme de chacun. Néanmoins il ne faut pas généraliser « le gars qui ta pas livrer un jour ou qui ta répondu descend je monte pas »

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"Ces juste un gars qui est pas professionnel moi je prend le choix de monter devant la porte du client et de faire mon travail avec envie même si on peu le dire y’a rien de gratifiant mais le côté relationnel client et professionnel peut changer beaucoup de chose moi j’essaie de changer cette étiquette de ah un livreur ubereat encore une sous merde qui fais des aller retour, (pour 600euro la semaine) bref beaucoup de blabla pour résumé ne généralise pas. Bonne journee à vous

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