Commentaires : Twitter vient de fêter ses 15 ans : retour sur une histoire hors du commun

Le réseau social Twitter existe depuis 15 ans. Sans concurrencer des géants comme Facebook ou Instagram, le petit oiseau bleu a toujours profité de son puissant impact médiatique pour imposer sa marque. Retour, en hashtags, sur une histoire par comme les autres.

Je pense que Twitter est l’une des pires choses qui soit arrivée au monde ces dernières années. C’est devenu un lieu de pouvoir terrifiant. une myriade de minorités ont investi ce réseau et l’ont utilisé comme une caisse de résonnance. Je n’ai rien contre les minorités, j’appartiens à l’une d’entre elles. Mais j’observe à quel point les écolos, les queers, les trans, les LGBT, les racialistes, les décolonialistes, les extrêmes de tous bords ont investi le réseau. L’objectif n’est plus d’argumenter, mais de stigmatiser. On ne peut plus échanger, on doit mettre à mort son interlocuteur (on dit en « PLS » sur Twitter). On ne se contredit plus, on cherche à faire fermer le compte de son interlocuteur. On cherche le bon mot, la bonne accroche. On ne cherche plus la vérité, mais on cherche à imposer notre vision.

Les journaux, même les plus influents et installés, cherchent leurs sujets sur le réseau Twitter. La façon dont Finkelkraut a été « canceled » (autre expression Twitter) est symptomatique : la polémique sur le contentement sexuel des mineurs est née sur le réseau avant d’avoir été reprise à son compte sur les médias traditionnels. Je ne reviens pas sur la polémique sur la fermeture du compte de Trump, Président en exercice de la première puissance mondiale. Twitter est devenu un lieu de pouvoir.

Twitter a même un rôle politique dans sa modération. Je vous invite à tenter de dire à un Queer que biologiquement, il est un « mâle ». Dans les deux heures, votre compte sera fermé. Dans le même temps, la Ligue de Défense Noire a œuvré pendant plusieurs années sans être inquiétée. Elle vient de voir son compte fermé après que le réseau social ait pris conscience que cette association prônait une violence inouïe.

On observe aussi que la violence des mots précède de plus en plus une violence réelle : le cas de Mila, jeune qui avait critiqué l’Islam et qui se trouve aujourd’hui descolarisée suite à des menaces reçues par Twitter, ou plus récemment encore, celui de Claire Koç (Claire Koç, une journaliste harcelée parce qu’elle aime trop la France).

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Twitter vient de fêter ses 15 ans

Aaah, je comprend mieux toutes les conneries sans queue ni tête qu’il raconte à longueur de journée pour se marrer puis râler sur tout et n’importe quoi avec un poignée de mot de vocabulaire mal utilisé pour seul outil de communication.

Twitter a bloqué mon compte 12h sur une blague avec le COVID… J’y suis pas retourné depuis vivement la plate-forme de Trump !

Quelle minorité tu es ?

Bref faites comme moi, n’allez jamais sur twitter, et je le vis tres bien ! Je n’y vois meme toujours pas l’utilité de ce site

Citation

Peu importe la minorité à laquelle j’appartiens. En indice, je ne l’ai pas listée dans mon premier message :slight_smile:

J’ai supprimé mes accès Twitter il y’a 2 ans. Mais je sais malheureusement ce qu’il s’y passe parce que j’ai gardé un lien avec mes anciens contacts Twitter, et certains étaient très actifs. Donc tout me revient en pleine poire.

En revanche, quand tu dis que tu ne vois pas l’utilité de « ce site », je souhaite quand-même te soumettre ce qui me semble une réalité : Twitter étant un lieu de pouvoir, en n’allant pas sur Twitter, tu laisses ceux qui y font du bruit prendre le pouvoir. Les écologistes ont pris le pouvoir sur Twitter bien avant de prendre toutes les grandes villes de France. L’UNEF s’est d’abord radicalisée en ligne avant de matérialiser sa ligne dure dans la réalité (les réunions interdites aux blancs, c’est une idée née sur Twitter !).

Tu me répondras peut être - et tu auras raison - que je ne fais pas mieux que toi dans la mesure où j’ai moi même supprimé mon compte Twitter. Je me permettrais de répondre, pour ma défense, que si j’ai quitté Twitter, ce n’est pas parce que je ne sais pas « à quoi sert ce site ». Mais parce que je sais parfaitement à quoi il sert.