Commentaires : Twitter : Stellantis (Peugeot) n'encaisse pas le rachat d'Elon Musk et suspend ses publicités

Les anglo-saxons appellent ça ”brand safety”.

Exemple simple : un néo-nazi écrit sur Twitter que la déportation de la population juive était une bonne chose. La SNCF n’aimerait certainement pas que sa pub 《 À nous de vous faire préférer le train 》apparaisse à côté d’un tel tweet.
Vu qu’il y a effectivement un doute sur la direction prise par la modération sur Twitter, la SNCF va décider de suspendre ses achats de publicité pour un temps. C’est une question d’image.

C’est une décision qui est en soi dictée par le marché, un truc de capitaliste.

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@Adrift

Il s’agit de protéger leur image de marque auprès des consommateurs, et c’est tout à leur honneur.

J’espère que d’autres multinationales suivront le mouvement.

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Pfioulala…
C’est juste normal pour un annonceur de prendre du recul et de voir comment ça va se passer après le brouhaha ambiant provoqué par le rachat et les décisions surprenantes, choquantes, normales, <insérez votre émojugement ici>.

Ils n’auraient rien fait, Ils auraient pris le risque d’un N&S comme les communautés ont le secret.

Chacun monétise sur la trogne des membres (et bientôt abonnés ?), chacun a donc son discours politico-commercial… Et à ce jeu là, on trouvera toujours des différences dans le discours.

EM veut changer la donne : ne pas reposer uniquement sur les annonceurs justement.
J’ai plutôt tendance à penser que la pression vient autant du nouveau patron que des annonceurs l’un vers l’autre… En prenant les twittos dans le bateau.

Qu’est-ce donc cela ?

Name and shame, appel au boycott de la marque si elle reste dans cet espace devenu une grande menace pour la démocratie, etc.

Déjà en temps normal (hors crise tel que actuellement) les -grandes- marques n’aiment pas ça et préfèrent soit pratiquer la repentance par anticipation soit se retirer le temps de laisser passer la vague.
De la politique commerciale, rien de plus normal.

Musk est a priori sur la même logique (politique commerciale) mais de l’autre côté de la lorgnette : il ne veut pas d’un Twitter financé exclusivement par la pub… Peut-être par souci de pérennité financière en diversifiant les sources tout en réduisant l’influence des annonceurs sur ses propres choix politiques quant à la plateforme ?