Commentaires : Twitter signale le billet de Trump menaçant de tirer sur les émeutiers

@Zakalwe Mais qu’en est-il des plateformes numériques ?

C’est ce dont on parle.

Non… il a juste dit qu’il faut arrêter de dire des conneries.

Quand Trump accuse un sénateur républicain (sur Twitter) d’avoir tué sa secrétaire alors que son mari récuse le truc… c’est plus de la fake news mais de la démence.

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Ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est la liberté d’expression qui est constitutionnellement protégée aux US. Et le job de Dorsey n’est pas de dire ce qu’on a le droit de dire ou pas. Ca c’est de la politique, ce n’est pas son job. Il n’est pas élu.

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Partant de ce principe :

La Terre est plate.
Le soleil tourne autour de la Terre.
L’homme ne descend pas du singe.

Et je peux transformer le plomb en or.

Je me disais la même chose…
Il est quand même bien con ce Trump.

Littéralement, tu parlais des plateformes physiques, les faux amis anglais ca coute :wink:

La liberté d’expression a ses limites meme aux US, t’as le droit de dire ce que tu veux, mais tu peux te faire virer d’un endroit pour ces propos. Que ce soit sur internet ou en physique.
Tu ne peux pas non plus tout dire.

"Freedom of speech and expression, therefore, may not be recognized as being absolute, and common limitations or boundaries to freedom of speech relate to libel, slander, obscenity, pornography, sedition, incitement, fighting words, classified information, copyright violation, trade secrets, food labeling, non-disclosure agreements, the right to privacy, dignity, the right to be forgotten, public security, and perjury. Justifications for such include the harm principle, proposed by John Stuart Mill in On Liberty, which suggests that: « the only purpose for which power can be rightfully exercised over any member of a civilized community, against his will, is to prevent harm to others. »

Y’a pas de principe : le job de Dorsey et consorts n’est pas de faire de la politique avec leur entreprise, c’est juste ce que Trump vient de leur rappeler en changeant leur statut juridique.
Parce que normalement, en droit, les Américains ont le droit de dire ce qu’ils veulent. Ensuite, si quelqu’un considère qu’il y a un problème, il peut porter plainte. Mais seulement ensuite. Là les gafa censurent immédiatement : ils font de la politique ce que permettait leur statut antérieur. Mais là, c’est terminé. S’ils continuent les gens censurés vont porter plainte et ils gagneront à cause la constitution US.
Si c’est pas assez clair, relis-moi.

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C’est là où tu te trompes. Tu peux tout dire : le Premier Amendement protège la liberté d’expression.
C’est bien pour ça que Trump modifie le statut juridique des gafa afin que les gens censurés puissent porter plainte avec le Premier Amendement qui protège la liberté d’expression. Et ils gagneront. Donc soit les gafa censurent et ils iront en justice et perdront, soit ils arrêtent de censurer.

Avec ce décret, cette dérogation qui protégeait les plateformes digitales est suspendue et peuvent désormais être considérées comme des médias à proprement parler. Elles peuvent donc être poursuivies en justice par des utilisateurs. En l’espèce, comme Twitter, Facebook ou YouTube censurent les contenus, ils peuvent à présent être considérés comme des éditeurs et non plus de simples distributeurs. Or, au terme de la loi américaine, une entreprise privée ne peut pas priver un citoyen américain de ses droits constitutionnels, à commencer par le Premier Amendement qui garantit la liberté de conscience et d’expression.
Eh oui…

Justement ce décret ne va pas dans le sens de Trump. La liberté d’expression aux USA est dans la Constitution oui, mais pour les endroits publiques. Elle ne donne pas le droit d’aller chez n’importe qui, où n’importe quelle entreprise, pour dire n’importe quoi. Twitter est une entreprise privée, et peut à ce titre définir ce qui est convenable ou non sur sa plateforme.
Ce décret va au contraire les forcer à réguler ce qui est posté chez eux; donc à censurer plus Trump. Belle boulette de sa part.

C’est là où tu te trompes. Tu peux tout dire : le Premier Amendement protège la liberté d’expression.

Tu peux tout dire : oui. N’importe où : non. Et les gens ou entreprises ont le droit de te foutre dehors.

La jurisprudence des USA :

The 1980 U.S. Supreme Court case Pruneyard Shopping Center v. Robins, discussed below, said the U.S. Constitution does not give individuals an absolute right to enter and remain on private property to exercise their right to free expression. Since that decision, most states that have encountered this issue have followed the Court’s view.

Do individuals have First Amendment rights on others’ private property?
Generally, no. The Bill of Rights provides protection for individual liberty from actions by government officials. This is called the state-action doctrine. Private property is not government-owned. Restrictions on individuals’ free-speech rights on private property do not involve state action.

Le premier amendement pourrait s’appliquer seulement si Twitter appartenait au gouvernement fédéral.

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Voilà…

Tu peux rire de tout mais pas avec n’importe qui.
Pierre Desproges (1939-1988)

La liberté d’expression est constitutionnellement protégée aux Etats-Unis mais elle est peut-être aussi la source de la violence endémique de ce pays en plus d’être le sujet de débats sans fin : peut-on brûler en toute impunité un drapeau américain sur la place publique, par exemple.
Si tu y réfléchis bien, lorsque tu crées un système qui ne protège pas de la violence ou du mensonge verbal en instaurant un semblant de liberté absolue, alors tu laisses la porte ouverte à toutes les dérives et la société américaine (où la santé n’est pas un droit, mais un business comme un autre) n’est pas un vraiment un bon exemple pour montrer les bienfaits de cette « philosophie ».
La vérité, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, c’est que la modération est nécessaire dans les réseaux sociaux, le premier message supprimé de ce fil de discussion en est un bon exemple. Ce que fait Twitter n’est peut-être pas parfait, mais surement mieux que s’ils laissaient s’installer une anarchie totale.

Ca dépend du statut juridique de ces entreprises Eh oui… D’autre part les twitos ne sont pas salariés tu fais un amalgame fallacieux.

Pas seulement. Si les gafa changent de statut juridique à cause de Trump, ils seront attaquables par leurs utilisateurs au nom du premier amendement : ils diront que ces gafa n’ont pas le droit de les censurer et il gagneront.

Ca dépend du statut juridique de ces entreprises Eh oui…

Applicable uniquement aux entreprises appartenant à l’Etat. Donc HS ici.

Si les gafa changent de statut juridique à cause de Trump, ils seront attaquables par leurs utilisateurs au nom du premier amendement

Non bien au contraire : si les entreprises privées (au sens Français, càd n’appartenant pas à l’Etat) deviennent responsables du contenu posté chez elles, elles doivent le modérer.

But the regulation could backfire, at least in terms of creating the internet Trump desires. By barring social media companies from using the nuanced forms of moderation they currently employ, the executive order could force them to resort to heavy-handed actions: deleting posts, or blocking users, rather than simply factchecking or reducing the reach of the worst material.
Similarly, removing section 230 protections entirely from a technology firm would be unlikely to force it to act as a politically neutral “mere conduit”, since any moderation at all – even simply deleting the vast quantities of automated spam that hit platforms such as Facebook and Twitter each day – would then open them up to lawsuits about the content they had left up.

La « Section 230 » est souvent appelée « the law that protects free speech online ». Si on l’enlève, bye-bye le « free speech online ».

Il faudrait d’abord tester les « spécialistes » :smiley:

Si c’était HS, le décret de Trump ne servirait à rien. Il fait des décrets qui servent à rien le Président américain ? J’en ai pas l’impression.

C’est pas de ça dont il s’agit. Il s’agit que les gens qui seront censurés aillent en justice et fasse payer les gafa de leur censure qu’ils n’ont pas le droit d’exercer à cause du premier amendement. C’est tout. Et c’est ça que Trump veut permettre en changeant le statut juridique des gafa avec son décret.

Donc… si tu racontes des conneries et que je suis contre toi… je vais finir en prison dans le meilleur des cas… ou dans une fausse commune… au pire.

Je schématise… mais l’idée est là.

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Tout le monde parle de censure, mais dans ce cas précis il n’y a pas de censure. Le message de Trump est toujours visible. Twitter signale juste que le message est peu-être faux. Twitter a autant le droit à la liberté d’expression que Trump.

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Oui, parce que le rôle de Dorsey, Roth et autres n’est pas de juger ce que leurs membres disent, ça c’est le rôle de la justice. Si le décret fonctionne, ils pourront toujours continuer à censurer. Mais cette fois à leurs risques et périls : les utilisateurs pourront porter plainte et leur faire payer de lourdes amendes. Parce que les gafa perdront face au premier amendement.