Commentaires : Tim Berners-Lee va vendre aux enchères le code source originel du World Wide Web en tant que NFT

Tim Berners-Lee va s’associer à Sotheby’s, une maison de vente aux enchères, pour vendre en tant que NFT
le code source originel du World Wide Web.

Prix minimum 4 million de dollars je vous le prédis… en plus c’est pour des associations, alors les millions seront de sortie…

LoL, quelle arnaque, vendre un code open source en NFT, mais pourquoi ? pour qu’il change d’auteur ? qu’il change de licence (catastrophe) ? ou satisfaire un geek fétichiste avec l’impression de « posséder » ce code ??? Absurde. En même temps si quelqu’un est assez *** pour acheter tant pis. Juste une grosse arnaque comme le reste de la cryptozone.

Cela risque d’être beaucoup plus que ça.

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Je suis très curieux de connaître le prix final. Sortez le Pop corn :wink:

J’ai encore du mal avec le concept des NFT… je vois bien l’idée derrière mais je n’accroche toujours pas. Sans interopérabilité multi-blockchain (ETH <=> DOT, etc), on reste toujours avec une dépendance vis-à-vis d’un réseau en concurrence et donc je ne vois pas encore bien ce que ça apporte vis-à-vis du système actuel (bon vieux contrat, notaires, avocats et tout le système lent et cher mais qui n’est pas dépendant d’une blockchain bien précise)…

C’est un bel attrape nigaud… mais au moins l’argent de celui qui se fera détroussé ira a une oeuvre de charité

Je sais que ça ressemble à une provoc mais en fait c’est une vrai question : dirais tu la même chose si c’était la blockchain BTC qui était utilisée pour les NFT au lieu de la blockchain ETH;
Juste pour info moi aussi j’ai beaucoup de mal avec le concept des NFT. J’ai surtout du mal à me représenter la valeur légale et le cas échéant, judiciaire, d’un tel acte de propriété.

Valeur juridique : néant. La blockchain sur laquelle ça repose n’est reconnue par personne. Donc techniquement ça ne vaut rien de plus qu’un titre de propriété pour lequel on se bat en cas de violation de copyright ou truc du genre. Le NFT n’apporte rien de plus que la vente elle-même en fait.

De ce que je comprend et n’hésitez pas à me reprendre si je me trompe : la théorie est que l’acte de propriété du NFT est inscrit dans la blockchain ETH sous forme de smart contact, ce qui, toujours en théorie, le rend contraignant.
Dans la pratique, la blockchain ETH et les smart contracts ne sont pas reconnus par la loi comme ayant valeur d’actes authentiques, du fait de leur nouveauté et si un ou plusieurs états venaient à se prononcer contre les smart contracts ETH en tant qu’actes authentiques, tous ces NFT ne vaudraient au final rien du tout.
Même sans aller jusque là, vu le vide juridique, en cas de litige rien ne dit qu’un juge prendrait seul la responsabilité de confirmer une méthode aussi nouvelle.
C’est bien cela ?

Exactement

open source et vendre ? bel exemple d’Oxymore.

Mon plus gros problème avec les NFT est que les blockchains sur lesquels ils fonctionnent sont encore trop centralisées dans le sens où les créateurs ont encore trop de control dessus pour pouvoir avoir les avantages de la décentralisation.

Mais aujourd’hui, oui, j’aurais toujours du mal avec les NFT sur Bitcoin car le réseau n’est pas assez utiliser pour que j’ai la garantie qu’il fonctionnera encore dans 25 ans.

Je ne suis pas juriste mais mes notions en droit me laissent penser le contraire.

Comme décrit dans l’article article 1106 du Code civil français, un contrat synallagmatique existe à partir du moment où il y a un accord entre les parties. D’ailleurs, un contrat verbal est un contrat avec une force contraignante juridiquement parlant. Le seul problème est l’apport de la preuve en cas de conflit.

A partir du moment où les parties sont identifiées (un numéro de wallet suffit), que l’objet est définit et qu’il y a eu un accord sur les termes, la vente est valable, que ce soit fait devant avocats, oralement ou sur une blockchain.

Oui mais ça ce n’est que la théorie de l’échange de propriété. En théorie, dès qu’une personne A dit « je vent ceci pour tel prix » et qu’une personne B dit « je vous l’achète au prix que vous demandez » il y a échange de propriété. B devient propriétaire de l’objet vendu, et A devient propriétaire d’une créance équivalente à la valeur de l’objet.
Mais ce n’est bien sur que la théorie et ainsi dans la pratique on considère qu’il y a échange de propriété seulement après qu’il y ait eu échange d’argent. On s’éloigne déjà de la théorie initiale pour des raisons évidentes de protection des deux parties. Les contrats, qu’ils soient smart, dumb ou silly ont également vocation à protéger les parties.

Mais je viens de réaliser qu’en fait tout ceci n’a pas grande importance en matière de NFT car ce que l’achéteur paye au final ce n’est pas un bien dont il pourra user ou tirer profit. Il paye le droit de se penser et de se dire « propriétaire » du NFT en question, rien de plus. « Youpi, vive moi, je suis propriétaire d’un code périmé et open source de surcroit ». Il y a donc peu de chance que quelqu’un se donne la peine de contester ce droit qui n’a véritablement que la valeur qu’on voudra bien lui donner.

L’idée du NFT est qu’il en devienne réellement propriétaire. Par exemple si un gamer achète un attribut pour un jeu video via NFT, il aurait le droit de l’utiliser et de le revendre. Une bande son audio pourrait aussi être vendue en NFT et le propriétaire pourrait toucher des commissions quand elle est utilisée. Peut-être qu’un jour, tout ça pourra se faire automatiquement.