Bientôt âgé de 20 ans, Thunderbird va prochainement profiter d’une toute nouvelle interface qui repart de zéro.
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J’attends ça avec impatience !
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Moi aussi ! J’utilise TB depuis toujours, et je l’ai vu évoluer, mais pas au même rythme que Firefox, donc j’espère que Mozilla va nous sortir quelque chose de fonctionnel, pas juste de l’eye candy.
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Ah cool. Bonne nouvelle. Il est vrai que j’adore thunderbird. Il est très largement suffisant pour mon utilisation. Mais pour une utilisation personnelle, seule la partie mail m’intéresse.
Les parties agenda, messagerie instantanée et tâches, je n’utilise pas.
Pour tout çà c’est sur Outlook du boulot.
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Mouai.
Personnellement, je n’aime pas trop les évolutions sans objet, juste pour succomber à la mode des mises-à-jour frénétiques. J’espère simplement qu’il ne faudra pas une 12aine de versions après ce changement de GUI pour retrouver un client mail stable et avec toutes les fonctionnalités actuelles de Thunderbird.
En attendant, je me suis empressé de télécharger un exe d’installation de la version actuelle que j’utilise, et je le ferais dorénavant à chaque mise à jour automatique, juste pour le cas où.
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Le frein sera le support des extensions existantes… Dont une pro pour le groupware de la boîte.
Assez perplexe, j’ai un peu peur de ce genre de mises à jour pas forcément indispensables.
Depuis 2003 <3
edit : bon oui par contre je suis resté bloqué à la v3.0.5 (2009), qui est parfaite pour moi 
Ils vont certainement pousser à développer avec Rust, et ce sera pas un mal.
La nouvelle interface ressemble à tous les autres, donc aps vraiment de quoi s’inquiéter.
Tout pareil. Simple, efficace et menu au juste nécessaire. Chassons le superflu.
Pour moi, la révolution sur TB c’est quand ENFIN on a pu mettre plusieurs adresses email dans le champ « Pour » au lieu de mettre une adresse email !
Sinon j’utilise aussi le calendrier pour mes rv perso et autres, il est bien pratique en multi-calendrier
@vercety974
Cela dépend de l’usage cher ami…
« pouvoir proposer une interface qui peut s’adapter aux usages de chacune et de chacun. Une version simple et épurée sera ainsi proposée aux nouveaux venus, sans oublier des options de personnalisation et davantage d’éléments à destination des vétérans et des Power Users. »
AMEN! Voilà ce que j’attends de chaque logiciel. J’espère juste que les quelques extensions que j’utilise seront mises à jour (ou mieux, intégrées en natif).
Ma seule crainte avec les grosses mises à jour c’est de perdre une partie (voire la totalité) de mes e-mails conservés depuis vingt ans. Y compris les plus récents. Nombre de mes e-mails sont des entretiens suivis sur des sujets approfondis avec des collègues, et c’est un historique que je n’ai aucunement envie de perdre. Je fais des sauvegardes régulières, mais une mise à jour majeure peut rendre même ces sauvegardes totalement caduques le temps que les bugs soient résolus, ce qui peut prendre beaucoup de temps, des semaines voire des mois. Et je me vois mal gérer un ancien TB non connecté en parallèle (donc en plus) du nouveau TB connecté pour recevoir et émettre.
C’est ma seule crainte. Hormis celle-là, je suis ravi que les logiciels évoluent avec les usages et avec la technique disponible.
Normalement ça ne peut pas arriver, et ce que tu sois sous Windows, Mac ou autre, puisque les messages sont stockés dans ton profil utilisateur, et pas avec l’exécutable dans Programmes ou Applications. Perso, je ne garde aucune copie physique, pour gagner de la place, seulement les en-têtes. J’attends surtout du nouveau TB une meilleure compatibilité avec Exchange et les archives créées sous Outlook. Pour l’instant, c’est bof-bof, au mieux.
Le fait que les données soient stockées dans un répertoire différent de l’application ne garanti pas qu’une mise à jour de l’application ne va pas corrompre les données, et au final donc les perdre.
C’est assez peu probable, mais on n’est jamais complètement à l’abri d’un bug à ce niveau.
Donc quand on stocke tous ses mails en local et pas sur le serveur mail, c’est effectivement sage de ne pas appliquer immédiatement les mises à jour. À moins qu’il y ait une faille 0-day majeure, mieux vaut attendre quelques semaines le temps qu’un peu plus de gens aient testé la nouvelle version.
Oui, c’est sûr. Après, tu peux aussi resynchroniser intégralement tes comptes de messagerie en cas de perte de tes données locales. Ça m’est déjà arrivé, et à ce titre, TB gère mieux que d’autres logiciels, y compris Outlook.
Là encore, ce n’est pas forcément toujours le cas : tes messages locaux ne sont plus forcément sur le serveur.
On a pris l’habitude avec les gros fournisseurs de mail grand public de ne plus jamais rien effacer du serveur, mais ce confort n’est pas toujours valable avec tous les fournisseurs, et notamment les compte mails pro. Par exemple dans la précédente boîte où j’étais, le serveur mail (du Micorosoft 365, donc pas un truc antédiluvien) était configuré pour 1 Go maxi par boîte, et surtout, 6 mois de rétention… Si tu n’avais pas une copie locale de tes mails, les plus anciens disparaissaient… Et puisqu’on se place dans l’hypothèse d’un bug du logiciel de messagerie lui faisant perdre les mails locaux, on n’est pas non plus à l’abri qu’il synchronise cette perte…
Le seul truc qui protège vraiment à tous les coups en cas de version foireuse, c’est de faire des backups réguliers et vérifiés des données locales. Mais deux précautions valant toujours mieux qu’une, ne pas se précipiter trop vite sur la dernière version (encore une fois, quand il n’y a pas une faille 0-day majeure dans la précédente…) et une précaution supplémentaire qui est bonne à prendre et ne coûte pas bien cher…
Tout à fait, MattS32. Tes réponses sont très pertinentes.
La gestion d’un gros historique de mail (en ce qui me concerne : 20 ans) pour parer toute éventualité de perte partielle ou totale par un bug lors d’une mise à jour est une chose beaucoup moins simple qu’on ne le pense au premier abord.
Pour le moment la seule solution que j’ai trouvée de vraiment valable mais c’est une solution fastidieuse et « à défaut de mieux », c’est la conversion en PDF ou en format Word des e-mails concernés (qui sont des e-mails d’une équipe de chercheurs en médecine et en biologie discutant dans le cadre de Peer Review chaque jour de publications en préparation, donc des discussions qu’il faut impérativement conserver très précieusement pendant des années, au moins 20 ans, un article pouvant parfois être rediscuté (voire retiré) des années plus tard par le journal). Lors de Peer Review, certaines discussions peuvent avoir un impact considérable sur les décisions garantissant l’impact du journal sur la recherche scientifique, donc il est impératif de les conserver et de façon permettant d’y avoir accès en permanence pour toutes les personnes autorisées.
Ce n’est qu’un exemple, il peut y en avoir beaucoup d’autres, dans un cadre professionnel ou même associatif (des fédérations sportives, des décisions stratégiques d’entreprises, des e-mails entre journalistes analystes, des e-mails professionnels de niveau cadre dans le domaine de la banque, de la bourse, de l’assurance, de la justice, de la vie politique nationale, régionale, etc.). Beaucoup de domaines où la conservation de ce qu’écrivent des personnes est d’une extrême importance.
Comme tu le pressens de façon tout à fait pertinente, c’est donc un sujet qui est loin d’être simple à régler, un sujet sur lequel la confiance en les infrastructures technologiques ne suffit pas. Surtout sachant que les serveurs ne disposent pas d’un espace disque infini… et sont par ailleurs eux-mêmes sujets à de potentielles pannes techniques parfois irréversibles (crash de disques, incendies, etc.). Pour certaines personnes qui veulent conserver leurs e-mails personnels dans un usage domestique ça n’est déjà pas toujours évident… alors pour une grande entreprise ou une institution ça peut être encore bien plus délicat. Il n’y a encore pour le moment pas de choix plus sage que celui d’une part d’attendre quelques semaines avant de faire la mise à jour et d’autre part de ne faire confiance qu’à la conservation en local et en plusieurs exemplaires… tout en garantissant un accès immédiat et facile aux personnes ayant besoin de la lecture de ces archives (pas d’accès autorisé en écriture). D’où ma crainte, puisque c’est mon rôle, à chaque mise à jour d’un logiciel de communication comme un client e-mail.
Dans une des entreprises où j’ai travaillé, ils avaient mis en place une sauvegarde sur bandes magnétiques des archives de mail au delà d’une certaine période (je crois que c’était trois ans), associée à des sauvegardes régulières sur DVD (eh oui…) depuis certains postes-clés (DRH, Directeur commercial, etc…) ou ceux de leurs assistant.e.s.
Le problème, c’est en effet la place que ça prend, et même en compressant le contenu au maximum, la messsagerie reste un gros consommateur d’espace de stockage. On peut gagner un peu en écrivant en texte simple au lieu de HTML, et tant pis pour la convivialité, mais le gain est marginal, même si en le multipliant par le nombre de messages échangés, on peut parvenir à des gains d’espace intéressants.
A cela s’ajoutent les échanges sur la messagerie instantanée que beaucoup d’entreprises utilisent pour gérer la coordination entre services…