Annoncée en juin aux côtés de nouveaux Surface Laptop sous Snapdragon X Plus / Elite, la Surface Pro 11 n’est pas la première mouture à embarquer une puce ARM… mais c’est la première fois que cette architecture lui profite réellement. Voyons en quoi l’arrivée des nouvelles puces de Qualcomm fait du bien — beaucoup de bien — à la plus célèbre des tablettes Windows.
« Surface Pro » et « ARM » ?
Je ris encore à l’idée de vouloir installer le moindre driver de Copieur d’entreprise, pour pouvoir imprimer avec son code utilisateur…
Mais en quoi consiste ce test ? Nathan n’a pas compris l’usage et l’objectif d’une Surface Pro ? Un peu de sérieux ! C’est avant tout un produit destiné aux entreprises et aux professionnels nomades. Il n’y a que deux ports USB-C, et alors ? En déplacement, c’est largement suffisant. Il existe la station d’accueil, le Surface Dock, qui est conçu pour être utilisé avec un grand écran, un clavier et une souris sans fil. Voilà, c’est ça l’usage d’une Surface en entreprise. Bien sûr, tout le monde n’est pas obligé de l’adopter, mais le dock est indispensable pour un certain confort (ports USB-C, USB, grand écran, RJ45, etc.).
Attention, le Surface Dock 2 fonctionne uniquement avec des ports USB-C pour connecter deux écrans, et aucun adaptateur n’est fourni. Il faut acheter un câble USB-C vers DisplayPort ou HDMI.
On se plaint du clavier, mais quand c’est Apple, tout le monde accepte les accessoires à prix exorbitants sans rien dire. Eh bien là, Microsoft fait pareil.
Quant aux tests de GPU sur la Surface Pro 11 avec le nouveau SnapDragon, c’est encore plus absurde ! Ce n’est pas un PC gamer, c’est une tablette destinée aux professionnels… pour le travail ! Le produit est optimisé et orienté vers l’utilisation de l’IA avant tout (également sur le plan marketing et pour des usages bien définis). Microsoft 365, les applications du Store, et l’IA avec CoPilot sont les principaux arguments.
J’installe des Surface Pro depuis des années et jamais je n’ai pensé à dire : « Attention, elle ne fait que 1000 points sur 3DMark… ». Même à l’époque de la Surface Pro 4, Photoshop et Illustrator tournaient sans problème. Pour une démo ou pour faire tourner des petits logiciels 3D, elle fait parfaitement l’affaire en déplacement.
D’ailleurs, quid du stylet dans le test ? Il manque aussi une comparaison avec la Surface Pro 10 pour voir s’il y a vraiment une révolution au niveau du processeur. ARM vs Intel Core Ultra ? Bon, de toute façon, les stocks de Surface Pro 10 sont quasiment épuisés chez les fournisseurs.
Bonne journée.
J’espere que Microsoft va continuer sur ARM, que les futurs versions seront meilleures: sans ventilateur, et avec meilleur GPU (juste pour pouvoir se dire qu’on se rapproche de chez Apple qui eux y arrivent).
Apres, j’ai vu que les tout nouveaux CPUs Intel et AMD seraient même meilleur que les SnapDragon Elite et avec une consommation d’énergie équivalente… À voir donc, même si je préférerais que l’ont passe définitivement à ARM sur Windows…
@3dcomputer je te rejoins sur certains points mais défendre les accessoires séparés à la Apple en disant que personne ne se plaint c’est faut. Chez l’un comme chez l’autre rien que pour cela je ne serai pas client de leur matos. Je préfère monter une machine sur mesure dans le cas d’une tour ou d’opter pour un thinkpad (par exemple) ou autre pc moins « fermé ».
merci pour ce test super complet et bien fait
Il est vrai que j’ai fait une généralité un peu exagérer ! Mais c’était pour souligner que lorsqu’un autre constructeur s’inspire un peu beaucoup quand même, du Marketing d’Apple, on crie toute suite au scandale… Apple beaucoup moins et/ou on en fait pas des caisses (expression de vieux…).
Après, je ne défends pas les tarifs et encore moins ceux de Microsoft pour les accessoires de la Surface Pro.
Microsoft comble peut-être le trou financier de l’ancienne division Microsoft Mobile… ooohhh qu’est-ce que je dis là ! Je m’égare (Vive Windows 10 Mobile) lol
On sent que le testeur ne sait pas trop quoi faire de ce produit Il ne connait pas les usages en entreprises. C’est testé comme le pc portable de mémé qui fait tourner un peu les jeux pour le petit fils …
Je suis plutôt en accord avec les commentaires qui soulignent les défauts du testeur pour ce genre de produit.
Comme prévu, la Surface Pro 11, de part sa grande compacité, ne parvient pas à exploiter aussi bien son Snapdragon X Elite qu’un PC portable « traditionnel ». L’écart de performances entre les deux solutions est toutefois notable sans être abyssal. La nouvelle tablette de Microsoft reste très puissante, a fortiori pour son petit format. Pour comparaison, un Apple MacBook Air 13 2024 (sous processeur ARM Apple M3) développe par exemple 139 points en single-core sur Cinebench R24… mais seulement 569 points en multi-core.
En lisant ce paragraphe, on perçoit clairement les problèmes et les lacunes du test. Il compare une tablette à un PC portable, puis à un MacBook Air 13, une comparaison inappropriée car ce ne sont pas du tout les mêmes types de produits.
La Surface Pro devrait être comparée à un iPad Pro, un MacBook Air à une Surface Laptop et un MacBook Pro à une Surface Studio, ce qui donnerait lieu à une discussion et une comparaison plus logique et approfondie.
Le terme Pro est galvaudé pour tenter d’indiquer une gamme supérieure.
Mais il ne faut pas s’y méprendre, si l’on regarde ce lien, la Surface Pro équipée d’un Windows Famille n’est pas destinée aux entreprises :
Ca montre toujours que ARM n’est pas un miracle universel pour limiter la consommation.
L’architecture des ARM pour ordi ou une architecture X64, c’est très proche. Quand on parle de ARM ou X64 en tant que langage machine, ça n’a RIEN à voir avec le fonctionnement interne du CPU.
ARM est très basse conso quand il est implémenté dans de l’embarqué, sans cache, sans pipeline, sans rien. D’ailleurs Intel l’a fait à un moment, il y a eu des smartphone intel, ils n’étaient pas mal.
Et la conso de l’OS (ou plutôt de l’environnement d 'exécution) est par contre importante: et sous Windows, ce qui consomme, c’est beaucoup la sécu. Coupez la sécu sur un Windows 10, il tourne presque correctement sur un centrino mono coeur 1.7GHz de 2009 (bon, le disque fait tache).
Il ne faut pas confondre le jeu d’instruction ARM, x64, et l’architecture du CPU ou du SOC. Ca n’a rien à voir, et le transmeta en 1999 en était la parfaite illustration.
Pour ce qui est de l’émulation: je pense que Apple a une avance là-dessus: pour émuler correctement un x64, un bon moyen est soit d’avoir un mode spécial, soit d’avoir un branch prediction bien adapté, et de faire en sorte que l’émulateur envoie des séquence d’instructions ARM qui vont bien avec ce branch prediction (entre autres).
Là avec un émulateur chez Ms et une archi chez Qualcom, on risque de ne pas être bien coordonnés. Il faudrait que Qualcom fasse l’émulateur x64.
Ça se plaint du clavier séparé, mais quand je devrai changer mon portable, ça sera exclusivement vers cette solution ou une alternative d’une autre marque qui vend un portable qui n’est pas une tablette, mais sans clavier. Je n’écris jamais, même en déplacement avec le clavier du portable. Ici, ça me permettrait un gain de place lorsque je dois poser le portable et le clavier séparé.
Après je suis conscient que mon besoin ici (utilisation exclusive d’un clavier séparé) représente moins de 1% des utilisateurs et n’est donc pas vraiment concerné par la démarche de Microsoft.
Je comprends en grande partie ton point de vue, cependant, il n’est pas juste de reprocher au testeur d’explorer toutes les facettes du produit.
On pourrait même dire qu’il fait bien son travail en évaluant le Surface Pro sous différents angles.
Ce produit n’est pas limité aux usages que tu mentionnes, et il est pertinent d’examiner ses performances dans d’autres contextes afin d’identifier ses limites et de proposer des améliorations pour les prochaines versions.