Commentaires : Test Bowers & Wilkins PX7 S2 : le plus premium des casques ANC s’améliore presque partout

Troisième modèle circum-auriculaire de la gamme PX de Bowers & Wilkins, le PX7 S2 ne ressemble de prime-abord qu’à une légère itération du précédent PX7. Casque plus luxueux et un peu moins technologique que les Bose Headphones 700 et Sony WH-1000Xm4, il représente une mouvance techno-premium de l’audio nomade, parfaitement armée face aux mastodontes du genre.

Merci pour le test.

La plupart de ces casques Bluetooth prennent en charge le AAC , or Spotify par ex distribue la musique en OGG , je lis parfois des personnes sur certains forums jurant qu’ils entendent une degradation du son du fait de la « conversion » OGG vers AAC , meme si perso je n’entend aucune difference entre Spotify web qui donne du AAC et Spotify desktop qui donne du OGG , est ce que cette difference est vraiment perceptible , ou est ce du délire d’audiophile persuadé d’entendre une difference parce qu’ils ont lu qu’il y avait une conversion?

Et bien… Oui et non XD

En règle générale, il n’y a pas de différence perceptible. Par contre dans certains cas, il n’y a des conversions d’échantillonnage. Une musique qui est par exemple à 48 KHz passe en 44.1 KHz, cela peut amener à une différence de timing dont l’oreille est très sensible. Ce n’est pas le fait de passer de OGG vers ACC qui pose ce problème, c’est juste la conversion d’échantillonnage. (l’effet est exactement le même si tu passe de OGG vers OGG mais que l’échantillonnage change).

Après il faut aussi avoir le matériel capable de mettre en évidence ces minuscules différences. Ce dont sont incapable la quasi majorité des casques sans fil (ils ont en interne d’autre traitement numérique qui vont complètement masquer ces différences).

Donc pour la grande majorité d’utilisateurs (voir tous) c’est juste un magnifique effet placebo ! (après, c’est un effet tout à fait valable selon moi, vu qu’il augmente ton plaisir. Donc que ce soit vrai ou une élucubration de l’esprit, le résultat est là).

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Merci pour ces explications claires , en effet je pense aussi que l’effet placebo joue à plein , en ayant fait l’expérience personnelle :sweat_smile:
Quand j’ai acheté mon casque AirPods Max et que j’ai commencé à écouter la musique en Losless sur Apple Music j’étais persuadé que la qualité est tellement meilleure……jusqu’à ce que je comprenne que le son était converti en AAC 256 de toute manière donc absolument rien de mieux que la base :joy:

Alors après, la conversion « à la volée » est peut être différente de la conversion faite en dur par les serveurs d’Apple quand tu lis directement la version AAC 256 (donc non lossless). Sans compter que l’AirPods Max a ses propre traitements. Donc ce qui sort de l’Airpods Max est peut être mieux que ce qui sort du tel (avant que le Max prenne le flux en charge).

Oui et non. Disons que les problèmes de timing existaient vraiment il y a 15-20 ans, mais c’est très loin d’être un problème maintenant. De même, les techniques modernes de conversion d’échantillonnage ont largement réduits les problèmes de bruit. Un peu comme le jitter, ce sont des problématiques qui étaient marquantes sur les anciens dac et systèmes de conversion, mais qui sont largement en dessous des seuils d’audibilités à l’heure actuelle (sur les puces et appareils pas trop mal pensés).

C’est dur à dire. Les deux codecs fonctionnent sur une même base (en grande partie du masquage psychoacoustique) et des mêmes outils mathématiques (conversion temps/fréquence type transformée de Laplace), mais ne les mettent pas en place de la même façon. On a donc forcément un principe « d’addition des dégradations sonores ».
Mais en l’occurrence, le OGG 320kbs est tellement proche d’un FLAC 16bits à l’oreille que l’on part déjà d’une bonne qualité sonore. A moins de parler de codecs vraiment de mauvaise qualité (certain smartphone Android sous AAC, ou des SBC bas bitrate), il est plus important de se concentrer sur la qualité pur du casque et sur la qualité du mixage de la musique.
On aime bien surévaluer la qualité des codecs, probablement parce que c’est le seul élément quantifiable (le bitrate) qu’on a sous la main pour évoquer simplement une qualité sonore.