Oui, mais c’est la méthode d’analyse qu’il faut retenir, pas le transport.
Sauf que la situation est largement différente… Dans un avion volant à près de 1000 km/h, je suis pas sûr que le flux d’air sur la carlingue ait encore un effet refroidissant, au contraire, c’est peut être même plutôt un effet chauffant à cause des frottements (sur le Concorde, qui allait bien plus vite, certains éléments pouvaient monter à plus de 150°)…
Sur une voiture par contre, aucun doute, la vitesse du flux ne provoquera pas un échauffement, mais bien un refroidissement (ou plutôt, pour être précis, ça fera tendre la température de la carrosserie vers une température très proche de celle de l’air, dans un sens ou dans l’autre).
Sur mon ancienne voiture, je n’avais pas de thermomètre extérieur intégré, donc j’en avais bricolé un, avec un thermomètre électronique avec une sonde au bout d’un fil. Je faisais passer ce fil par le passage de porte pour rejoindre l’aile avant, et la sonde était scotchée sous cette aile. Au démarrage après un stationnement au Soleil, ça dépassait régulièrement les 50°, température limite de ce thermomètre. Mais au bout de quelques minutes (largement moins de 10) de circulation, ça affichait une température correspondant grosso modo à la température extérieure.
Je suis généralement en accord avec tes opinions, mais là, il s’agit de méthodes de test qui me rappellent celles de Raoult.
Ce qui nous intéresse, c’est de réaliser le test avec une sonde à l’intérieur de l’habitacle, et non à l’extérieur sous la carrosserie, d’ailleurs, il faudrait plusieurs sondes.
Même si l’impact paraît minime, si une climatisation doit consommer ne serait-ce que 2 % d’énergie supplémentaire pour maintenir une température de 21°, l’impact global serait considérable à l’échelle mondiale.
De plus, l’intensité du soleil varie selon les régions. Je suppose qu’une voiture noire en Norvège aurait moins de problèmes de chauffage qu’une voiture noire à Marrakech.
Sans une étude sérieuse sur le sujet, ce qui semble faire défaut (hormis dans l’aéronautique), il sera difficile de se mettre d’accord.
Sauf que la température dans l’habitacle ne peut chauffer QUE si la carrosserie elle même chauffe. Les rayons solaires chauffent la carrosserie, puis par transfert thermique ça réchauffe l’habitacle.
Donc si tu as quelque chose qui de l’extérieur refroidit la carrosserie, ça va limiter la hausse de température dans l’habitacle.
La méthode Raoult, c’est justement plutôt de considérer que puisque ça chauffe significativement dans un avion, ça doit aussi être le cas dans une voiture, alors que les conditions n’ont strictement rien à voir… La mesure de la hausse de température de la carrosserie pour évaluer s’il y a un risque de hausse de température dans l’habitacle est donc bien plus fiable que la mesure dans un avion, puisque la température dans l’habitacle ne PEUT PAS augmenter sous l’effet de la couleur de la carrosserie sans que la température de la carrosserie elle même n’augmente.
Non, lorsque je parlais de la méthode Raoult, je faisais référence au protocole, et non pas aux résultats ou à l’étude elle-même.
Par exemple, as-tu testé avec d’autres véhicules de couleurs différentes ? Quelle était la période de l’année et dans quel hémisphère te trouvais-tu ? Quels sont les matériaux de construction de ta voiture, le type d’ouvertures (fenêtres), et le type de fenêtres (teintées ou non), etc. ?
Donc, une fois de plus, nous ne serons jamais d’accord, faute d’une étude sérieuse sur le sujet. Il existe certes des études très sérieuses sur les couleurs, mais jamais directement en lien avec les voitures.
Je ne dis pas que tu as tort, mais je ne peux pas non plus affirmer que tu as raison 
Le but de mon exemple était de montrer que le flux d’air quand la voiture roule refroidit fortement la carrosserie. Ce flux d’air est indépendant de la couleur de la carrosserie, mais aussi des fenêtres (comme je l’ai dit, ma sonde était sous l’aile, pas dans l’habitacle…). Et les matériaux ou la construction de la carrosserie ne changeraient pas fondamentalement le résultat, ça changerait la vitesse à laquelle la température de la carrosserie va tendre vers celle de l’air, mais ça ne va pas inverser la tendance.
Niveau période de l’année, vu que j’ai roulé avec cette voiture pendant 14 ans, j’ai tout fait. Et géographiquement, tout en France.
Tel est ton point de vue !
Je testerai la prochaine fois que je vais au Maroc par curiosité. J’ai un Q7 noir (je n’ai pas choisi la couleur pour le coup) là-bas. Je vérifierai la température de la carrosserie après une course moyenne en été (entre 35 et 50°C)
Tu oublies aussi dans ton calcul que la vitesse moyenne dans certaines agglomérations ne permet absolument pas de refroidir sa voiture. On doit rouler à 15 km/h max à Genève en heure de pointe, par exemple.