Les États-Unis pourraient bientôt ne plus être la grande puissance spatiale incontestée. Car la Chine avance dans le domaine à un rythme tout simplement formidable.
« Les États-Unis ont-ils un plan pour faire face à cette montée en puissance ? »
Pour les trois ans qui vienne oui sans aucun doute, un plan en trois étapes bien établie :
1: menacer de droits de douanes
2: menacer de restrictions
3: menacer de représailles
Oui, et bousiller sa propre recherche spatiale tout en pleurant sur ces méchants chinois.
Vu les décisions absurdes qui sont prises depuis quelques mois aux USA, ce n’est pas bien étonnant. Mais le pire, c’est que maintenant tout repose sur Musk, puisqu’on favorise Space X.
D’un autre côté, le bouc émissaire est donc tout trouvé lorsque les choses iront vraiment mal. C’est parfois ce qui arrive lorsqu’on veut être à l’avant-plan et tirer toute la couverture à soi, Elon.
Grosse montée en puissance/indépendance de la Chine ces derniers temps.
Ca sent pas bon sur le plan politique et commercial.
Alors avant, il n’y avait que la NASA. Aujourd’hui, il y a plusieurs acteurs, meme si oui Space X doit bien récuperer au moins 60% de tout le budget. Mais la vérité c’est que Space X a permis de faire progresser les USA à une vitesse folle. Certes, ce n’est pas comme à l’époque des voyages lunaires, mais en terme de buget c’est juste incomporable.
Tu le dis toi-même, la Nasa n’a plus les moyens de lutter et devient le parent pauvre. Tu dis également que c’est Space X qui a tout fait, alors qui sont les « plusieurs acteurs » ?
occidentaux :
Blue Origin (New Glenn) : Le lanceur lourd New Glenn, développé par Jeff Bezos, devait effectuer son vol inaugural depuis Cap Canaveral en janvier 2025, après plusieurs reports, mais la date exacte reste incertaine.
Bien que le projet soit en phase avancée, Blue Origin prévoit seulement 8 à 10 lancements en 2025, un rythme insuffisant pour rattraper SpaceX.
La fusée est réutilisable, comme la Falcon 9, mais n’a pas encore été testée en vol.
Rocket Lab (Neutron) : La start-up américaine développe son lanceur réutilisable Neutron, dont le décollage est prévu pour mi-2025.
Avec une capacité de 13 tonnes en orbite basse, il vise à concurrencer Falcon 9, mais sa montée en puissance sera lente, avec seulement 3 lancements prévus en 2026.
Ariane 6 (Arianespace) : Le lanceur européen a effectué son deuxième tir en février 2025 et vise une cadence de 9 à 10 lancements par an à long terme, mais son potentiel de production est limité à 11 lanceurs par an.
Il représente une concurrence potentielle, mais son impact reste marginal face à SpaceX.
Vulcan (ULA) : La coentreprise Boeing-Lockheed Martin a effectué deux vols en 2024, et son lanceur Vulcan est désormais prévu pour la fin de l’année 2025, après plusieurs reports.
Il devrait contribuer à la concurrence, mais son rythme de lancement ne sera pas comparable à celui de SpaceX.
Concurrence sur les constellations de satellites : Amazon prévoit de lancer les premiers satellites de sa constellation Kuiper en 2025, après des retards.
OneWeb, filiale d’Eutelsat, a renouvelé sa flotte, mais ses satellites sont moins performants que ceux de Starlink.
La Chine a lancé ses constellations Guowang et G60, mais est limitée par la réglementation américaine ITAR.
L’Union européenne prévoit sa constellation Iris 2 pour 2030-2031.
Sinon Chinois :
En Chine, la concurrence devrait s’intensifier à moyen et long terme. Le pays prévoit de déployer plusieurs mégaconstellations, notamment Guowang, Qianfan / G60 et Honghu-3, qui devraient toutes dépasser les 10 000 satellites.
Toutefois, ces projets ne seront pas matures avant plusieurs années, et seules quelques dizaines d’engins ont été lancés à ce jour.
Des entreprises comme OneSpace, souvent qualifiée de « SpaceX chinois », ont déjà attiré l’attention de clients chinois et étrangers, notamment européens et asiatiques, pour des partenariats stratégiques.
Malgré ces efforts, les lanceurs chinois, comme les Longue Marche, sont limités dans leur expansion internationale par la réglementation américaine ITAR, qui interdit les lancements de charges intégrant des composants américains.
Indien :
En Inde, la société de lancement NewSpace India Limited (NSIL), filiale de l’agence spatiale nationale ISRO, est un acteur clé, mais l’Inde n’a effectué que 6 lancements en 2024, loin derrière SpaceX.
Cependant, des projets comme OneWeb, un projet multinational financé par le gouvernement britannique et le conglomérat indien Bharti Global, ont tenté de rivaliser avec Starlink, bien que leur déploiement soit limité, avec seulement 182 satellites en orbite sur les 648 nécessaires.
Japon
Fusée H3
Nouvelle Zelande:
Rocket lab
Britannique :
Virgin galactic
Donc, beaucoup de prévisions mais rien de bien concret pour l’instant. Je sais que certains tiennent pour acquis tout ce qui est annoncé dans de nombreux domaines, mais je ne suis pas de ceux-là. Je préfère m’en tenir au « Wait and see » (ou qui vivra verra pour les allergiques à l’anglais) qui, lui, a largement fait ses preuves en démontrant que bien des succès annoncés avaient finalement tournés au flop. ^^
Des exemples ? « la tv 3D c’est l’avenir », « le Cybertruck va connaître un succès phénoménal », « le metaverse est la réalité de demain », etc…
Ils ont surtout récupéré les travaux des autres, fonctionné grâce à des subventions pendant longtemps puis ont commencé à gagner de l’argent en étant leur propre client.
« Je préfère m’en tenir au « Wait and see » (ou qui vivra verra pour les allergiques à l’anglais) ».
Ou, c’est à la fin du bal que l’on paye les musiciens.
C’est parce qu’à l’âge que j’ai, j’ai un recul et une expérience que n’ont pas des personnes plus jeunes et aussi une excellente mémoire, j’ai entendu trop de promesses jamais tenues et vu trop de prévisions rattrapées par la réalité. ^^
Sur certains aspects, oui.
Notamment le réutilisable avec Falcon 9, alors que personne ou presque dans l’industrie spatiale n’y croyait.
Pare contre, Space X n’a toujours pas aujourd’hui de lanceur capable d’atteindre la Lune.
Alors, oui, je vous vois déjà au fond de la salle :
Non, Starship pour le moment n’en est pas capable.
10 vols et toujours pas une orbite.
Sans compter qu’il faudra en lancer plusieurs pour atteindre la Lune et ravitailler en vol …
Et là encore, on attend toujours la démonstration de la faisabilité.
Bref, pour l’instant, ça patine sec dans ce domaine.
A mon avis ils sont déjà loin derrière ,mais bon l 'avouer est tabou en Occident
Ils feraient comme les américains?
Il n’y a plus une seule personne compétente à la tête des USA et même plusieurs agents étrangers, les USA vont donc se faire rapidement dépasser dans tous les domaines.
Ha, ce sacré Donald, l’économiste que le monde leur envie (ou pas…). Il a même été jusqu’à dire récemment aux gouverneurs de la banque fédérale qu’ils devraient écouter les gens intelligents comme lui.
Il a dit ça avant ou après avoir sorti la phrase « Les gens intelligents ne m’apprécient pas » ?