Un manifeste signé par près de 300 acteurs français sonne l’alerte. Il est plus que temps de mettre en place des solutions numériques européennes souveraines, afin d’échapper à la dépendance aux GAFAM.
La Souveraineté numérique dépasse largement le cadre des GAFAM, et n’est assurément pas un manque de compétences dans ce domaine.
Derrière chaque algorithme made in USA, on retrouve très souvent… un français…
La Souveraineté numérique ça doit aussi être la mise en place de réseaux sociaux souverains sur lesquels nous gardons le contrôle des algorithmes afin qu’ils ne poussent pas des vidéos toxiques, notamment contre notre jeunesse, comme le fait TikTok chaque jour, ou bien encore le contrôle de la modération des fakes news, véritable fléau sur le réseau X…
Quand on entend certaines déclarations, parfois ici même sur ce site, on se dit qu’il est tout aussi important de freiner un maximum le ramolissage de cervelle que de fabriquer des armes !
Alors, nous n’avons (en Euroe) plus qu’un constructeur de TV, nous avons l’entreprise capable de graver des microprocesseurs nanométrique mais pas d’entreprises pour les fabriquer nous n’avons plus de constructeurs de smartphones, alors je ne doute pas qu’avec des volontés politiques nous pourrions peut-être en « ravoir » parce que fut un temps où nous avions Nokia, Erickson, etc. Mais en 2025, ce n’est plus le cas, tout ou presque les équipements électroniques et informatiques (même les iPhones sont fabriqués en Chine) viennent d’Asie. Apple est effectivement toujours une entreprise Américaine mais les produits viennent de Chine. Comme la plupart des innovations actuelles.Je crains que l’époque où l’innovation de ces produits qui venaient d’Europe où des États-Unis soit révolue. Quant à Trump, j’ai l’impression qu’il faut ce qu’il faut (malgré son discours) pour que la Chine devienne la première puissance mondiale (peut-être même pendant son mandat, ce serait un comble n’est ce pas?). En Europe nous avons un fleuron en photolithographie (ASML) mais nous ne nous en servons pas. N’est-ce pas dommage?
Nous avons un autre fleuron (ARM) mais qui vends des brevets (ou plutôt vendues sous licence de propriété intellectuelle aux concepteurs de puces pour smartphones entre autres mais pas que) . Europe au sens large (intégrant le Royaume-Unis).
l’Europe et sa souveraineté numérique, non mais allo quoi ?!
Il y a ce qu’il faut en France et en Europe (et en Suisse) mais il le faudrait/voudrait vraiment, encore dernièrement certains ministères sont partis chez MS…
mais bon, l’EU préfère faire des normes à la c** plutôt que de s’intéresser à ces propres fesses
Ils appellent surtout à ce que les subventions leurs arrivent dans les poches. Car la technique, on l’a déjà dans leurs offres.
Un vœu pieu…
En tant qu’inventeur du brevet INPI n°2201233, je tiens à souligner combien l’enjeu de la souveraineté numérique dépasse le simple cadre technologique. Mon invention — un système et procédé de notification appliqué aux réseaux logistiques, notamment via des boîtes aux lettres intelligentes — repose sur une idée forte : générer et exploiter de la donnée souveraine issue d’un maillage physique national, hors du champ des GAFAM.
Ce brevet propose une manière nouvelle d’aborder la logistique comme productrice de données stratégiques, utilisables à des fins d’analyse, de sécurité ou de planification territoriale, tout en restant hébergées localement et protégées juridiquement. Une telle approche pourrait renforcer notre autonomie numérique de manière très concrète.
Je regrette toutefois que, bien souvent, les inventeurs français doivent attendre qu’un acteur étranger s’intéresse à leur travail pour susciter l’intérêt dans leur propre pays. Il serait temps que la France valorise ses innovateurs avant qu’ils ne soient captés ailleurs. J’ai moi-même reçu des signaux d’intérêt hors d’Europe, preuve que cette technologie est perçue comme stratégique.
La souveraineté numérique passera aussi par notre capacité à faire confiance à nos propres idées. Ce brevet en est une illustration.
Attention, ils vont encore énerver trumpette, et il va encore augmenter les droits de douane.
Je ne dénigre pas ton sentiment, mais bien souvent, c’est ce scénario qui se produit : l’inventeur ou la start-up, touche l’argent de l’état, qui lui permet de démarrer et puis il s’en va ailleurs…
Je comprends ta remarque, mais pour ma part, je n’ai jamais reçu le moindre soutien ni de l’État, ni d’une entreprise. Tout a été financé de ma poche. Et aujourd’hui, faute d’intérêt en France, je suis presque contraint d’accepter des propositions de l’étranger. C’est regrettable, mais c’est la réalité.
Désolé pour toi.
Bon voyage et surtout bonne chance !