Commentaires : Semi-conducteurs : un geste rare des Pays-Bas qui pourrait fâcher Pékin

Le gouvernement des Pays-Bas a décidé de prendre le contrôle d’un fabricant de semi-conducteurs. Qui appartient pourtant à un actionnaire chinois.

La loi (Wbg) est supposée garantir l’approvisionnement en biens essentiels pour se préparer à une urgence. Officiellement, le but n’est pas clair*, probablement pour garder les propriétés intellectuelles ou des capacités de production sur le sol européen. C’est en effet assez unique comme situation, on devrait appeler cela « Nexperia Act ».
Les détails de la décision

*Peut être le fait de retrouver des puces Nexperia sur les équipements de l’armée russe aurait pu être un argument…
Le mismanagement est un prétexte, mais il est certain que les faits troublants couvrent un périmètre beaucoup plus large.

c’était Philips semiconductor autrefois (pays bas), ils ont cédé leur activité a des investisseurs chinois il y a quelques années…
On disait à l’époque que les semiconducteurs, l’électronique ça ne rapportait rien et qu’il fallait s’en débarrasser…

1 « J'aime »

C’est carrément de l’expropriation, voire du vol. Non seulement ils ne remboursent pas l’argent dépensé par les chinois mais conserveront tous leurs produits.
Et tout ça sur les dires de trois membres du conseil d’administration, sans préciser de quoi il s’agissait exactement, ni fournir de preuves.

Cela crée un précédent dangereux: si une entreprise chinoise opérant en Europe peut être rachetée de cette manière, les investisseurs étrangers du monde entier ne pourront plus compter sur les droits de propriété ou la sécurité juridique dans I’UE.

Copier les chinois voudrait dire que l’Europe ne vaut pas mieux qu’eux et donc n’a plus de leçons à leur donner.
Sauf que les Chinois eux ils ont fini de copier et maintenant ils sont dans une période d’innovation.
Suivre le chemin dont vous mentionnez fera de la Chine d’ici 5 à 10 ans l’Europe ou les Usa et fera de l’Europe la chine, des copieurs, et ce en matière d’innovation industrielle, et peut-être dans d’autres domaines encore.
Je pense que le réveil de l’Europe soit dans leur capacité à innover, à relancer leur politique industrielle par des actes concrets et non par des discours.