Le réseau social X.com (ex-Twitter) fait l’objet de plaintes dans 9 pays européens pour utilisation illégale des données personnelles de ses utilisateurs. L’entreprise aurait exploité ces informations pour entraîner son programme d’intelligence artificielle Grok sans obtenir le consentement des internautes, et ce, en violation du RGPD.
Ce ne sont pas 9 pays qui ont porté plainte contre X (), c’est une association qui a porté plainte contre X dans 9 pays.
En France, une plainte contre x est quand on ne connait pas le tiers… là il s’agit bien de x.com et Elon.M
Elle a représenté ces 9 pays, mais ce sont bien chacun d’entre eux qui portent plainte. (merci d’avoir relevé la petite subtilité « contre X » ;à )
X met donc par défaut ses utilisateurs en mode Grok-on.
Tu es sûr de ça ?
Parce que les plaintes qu’on peut voir sur le site de nyob caviardent le nom du plaignant, donc ça n’est sans doute pas l’État lui même qui est le plaignant, il n’y aurait aucune raison de le caviarder.
Voir par exemple la plainte en France : https://noyb.eu/sites/default/files/2024-08/Twitter%20Grok%20AI%20Complaint%20-%20FR.pdf
Et celle en Irlande : https://noyb.eu/sites/default/files/2024-08/IE_Twitter_AI_bk.pdf
De plus, dans le cas de la plainte française, le texte indique que la plaignante est une utilisatrice de Twitter : « la plaignante et
certainement aussi d’autres utilisateurs de Twitter n’ont pas anticipé que ces informations seraient utilisées pour former des modèles d’IA pour toutes sortes d’applications futures indéterminées ».
Nous avons une interprétation différente des plaintes, qui ne sont en effet que du caviardage, j’en conviens. Mais je suis « sûre » pour le titre, qui, revient quoi qu’il en soit à identifier ces pays comme plaignants, malgré l’entremise de noyb. C’est ainsi que je le conçois.
Ça me parait quand même un peu rapide comme raccourci… Identifier un pays comme plaignant signifierait que le pays lui même s’engage officiellement là-dessus. Ça ne me semble pas du tout être le cas…
Et pourquoi d’ailleurs un pays se ferait représenter par une association privée dans le cadre d’une plainte déposée auprès d’une de ses propres administrations (puisque c’est auprès de la Cnil et équivalent que les plaintes sont déposées) ? Et pourquoi ne diraient-ils pas clairement qu’ils sont à l’initiative de ces plaintes ?
Ce n’est pas logique. D’ailleurs, comme la Cnil est habilitée à s’autosaisir, s’il y avait une volonté de l’État de s’attaquer à X, la procédure normale serait de demander à la Cnil de s’autosaisir (comme l’a fait la DPC en Irlande… et d’ailleurs, le fait que noyb dépose en plus une plainte devant la DPC tend à confirmer que ce sont des personnes qui sont les plaignants caviardés, pas les États : pourquoi l’Irlande demanderait à une association de porter plainte pour elle devant la DPC alors que la DPC s’est déjà saisie du dossier ?), pas de demander à une association privée d’aller déposer plainte au nom de l’État devant la Cnil…
De plus, noyb semble bien indiquer qu’ils sont eux-même à l’initiative des plaintes, puisqu’ils donnent les raisons pour lesquelles ils ont décidé de se lancer : " What happened with EU data that was already ingested in the systems and how can Twitter (properly) separate EU and non-EU data? For this reason, noyb has filed GDPR complaints with the data protection authorities in nine countries, to ensure that the core legal problems around Twitter’s AI training are fully addressed."
A aucun moment sur leur site ils ne donnent la moindre information qui tendrait à indiquer que ce sont les États qui lui ont demandé de déposer ces plaintes.
Si c’est une plainte contre X, attendons le résultat de l’enquête avant d’incriminer le réseau social d’Elon Musk
Amusant…
C’est une plainte contre X (.com)
Déjà que le Melon ne nous aime pas, nous autres européens, cela ne va pas s’arranger. (Tant mieux )
l’Europe toujours à la pointe pour récupérer des euros, où est l’alternative européenne à X
La question n’est pas là. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’alternative européenne à X que ça place X au-dessus de la réglementation européenne et l’autorise à s’assoir sur nos lois.
Il veut gagner de l’argent en UE en y proposant son service, c’est son droit, mais s’il veut bien de l’argent européen il doit accepter les lois qui vont avec.
Si c’est pas une question de gros sous alors l’eu peut interdire X
Non, l’UE ne peut pas interdire X comme ça. Il faut une décision de justice pour ça, dans un contexte où la loi permet une telle sanction.
Et ce n’est pas ce qui arrivera dans le cadre des procédures dont il est question ici : parmi les sanctions pour violations du RGPD, il n’est pas prévu l’interdiction du service dans l’UE.