Commentaires : Retourner sur la Lune pour y rester : le rapport qui explore le futur lunaire de l'humanité

En septembre dernier, le groupe de réflexion Zenon Research a publié un rapport intitulé Retourner sur la Lune pour y rester, qui vise à explorer les différents modèles économiques qui pourraient permettre de pérenniser le nouvel élan lunaire actuellement en cours dans toutes les grandes agences spatiales.

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L’empreinte carbone de ce projet bouffeur de ressources? end polémique

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Il ne s’agit pas ici de colonisation, mais bien de missions scientifique, ou, à la limite, commerciales. Pas plus.

Pour moi pour parler de colonie, il faut qu’il y ait une population de résidents permanents, avec une certaine autonomie (donc production locale de nourriture notamment, services publics divers, notamment éducation et santé, etc…). Des scientifiques ou du personnel d’entreprise qui se relayent pour des missions, même s’il y a une présence humaine permanente au final, ce n’est pas une colonie.

Dans la conquête de l’espace, on parle rarement des aspects liés à la santé, dus à la radioactivité, aux particules énergétiques. Les astronautes ayant eu une exposition longue développent des cancers et autres maladies.
Je pense que pour l’instant, on y enverra surtout des robots et que le marché de la conquête lunaire est principalement dans les machines et autres robots pour aller dans l’espace sans équipage, comme on le fait sur Mars: robots explorateurs, robots imprimants des structures en 3D, véhicules robots …
Sans oublier aussi que la Lune montre toujours la même face a la Terre, ce qui en fait aussi un enjeu militaire…

Beau projet mais commençons déjà par y retourner en dépit des problèmes de combinaisons spatiales et autres Jeff Bezos teigneux.
Cela dit, il n’est jamais mauvais de voir à long terme.

Juste un détail. Personne n’a d’intérêt dans le réchauffement et la paupérisation globale qui en découle, et encore moins les riches… La taxation « écologique » minime actuelle n’est rien face qu problèmes qui nous attendent.
Après on peut bien sur considérer comme d’habitude que ce sont les autres (donc les plus riches que nous…) qui doivent payer.

@Yves.E
Ca serait intéressant de faire une estimation, mais comme d’habitude, pas sûr que les millions de bagnoles ne polluent pas plus au total que toute cette industrie déportée (qui pourrait même peut être avoir un bilan global positif).

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Le problème des cosmo/astro/spatio-nautes, c’est le « transport ». Une structure fixe (enterrée par exemple) pose nettement moins de problèmes techniques pour la protection de ses occupants qu’un vaisseau spatial (bien moins de contraintes de poids, de volume et de température).

Tu as une vision très 19ème (et française, et fausse) de comment ça fonctionne. Les « riches » ont tout intérêt à ce que la classe moyenne se développe et s’enrichisse, car plus elle est nombreuse, et riche, plus eux-même en tirent de richesse.

Il vaut mieux vendre un milliard d’Iphones qu’une dizaine de Ferraris.

Et c’est bien le fait que la chine a gagné des centaines de millions de gens dans la classe moyenne qui a créé les milliardaires chinois.

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Oui, ça dépend comment on défini colonie, la définition étant relativement variable. Pour moi, la condition sine qua non pour parler de colonie, c’est la capacité de la population à s’auto-renouveler. Donc des humains ayant établi résidence permanente sur les lieux et se reproduisant sur place.

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Vivre sur la Lune deviendra plus séduisant que vivre sur la Terre tant les archimilliardaires investiront des fleuves d’argent dans la conquête lunaire. Cela au lieu de se pencher vers le sol qui soutient leurs pieds pour en assurer l’accueillante bienveillance pour eux et… pour tous.
Pourquoi ne pas les enfermer dans des boites étanches ici, sur Terre? Dans des biomes blindés et scellés à tout jamais. Moins de frais, autant de plaisir.

Dans ce genre de milieu fermé et totalement hostile, il faut prévoir des installations supplémentaires afin de gérer au mieux la population et sa reproduction. La première génération devra être brillante dans tous les domaines utiles à la survie. La reproduction de ces individus ne va pas toujours donner des rejetons aptes à continuer l’effort, c’est là qu’est le hic. Combien d’entre eux accepteront l’eugénisme qui en découle pour assurer la pérennité du modèle?

la base de ce genre de projet, c’est que toutcomme la population, les installations sont prévues pour d’étendre.
C’est finalement similaire à une colonisation sur terre « à l’ancienne » mais avec plus d’ingéniérie.

Typiquement Concordia est à mon sens plus éloigné d’une colonie que ce qu’on envisage de faire sur Mars.