De plus en plus d’aéroports installent des systèmes de reconnaissance faciale pour fluidifier le parcours des passagers. Ce que beaucoup ignorent, c’est que ces dispositifs ne sont ni neutres, ni obligatoires. Et que le droit à dire non est souvent passé sous silence.
Le terrorisme ne touche malheureusement pas que le secteur aérien. Il y a aussi les trains, les stations métro et l’espace public paisible aussi de différentes manières. Et nul n’est à l’abri c’est pourquoi tout le monde se conforme à cette autorité tacite si l’on considère que c’est pour le moins dissuasif pour les terroristes affichés dans un espace clos. Si c’est pour temporairement comparer nos visages à ceux de suspects déjà fichés, je n’y vois pas d’inconvénients. C’est juste pour le temps de l’embarquement et du vol tout entier, ce n’est pas conservé à vie. Cela permet aussi de faciliter les expertises des enquêteurs aussi en cas de problèmes.
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C’est la meilleure invention de ces dernières années pour les grands aéroports.
Entre attendre quelques minutes pour regarder une caméra pendant quelques secondes ou faire la queue 1h pour faire un sourire à un douanier, mon choix est vite fait !
Faudrait aussi pouvoir exiger une reconfiguration des scanners quand ils sonnent pour rien et obligent à passer à la vérification manuelle et surtout pouvoir refuser de mettre les affaires dans les bacs, certains arrivent à contrôler sans rien sortir notamment aux USA.
Et bien voila, la fabrique du consentement, rien à cacher, rien à dire, et puis on se retrouve avec un crédit social. Et puis tout le monde sait bien que les stockage sécurisés sont hors d’atteinte des pirates n’est ce pas ? …
Et moi, je ne suis plus obligé de
parce que je ne veux pas me faire scanner comme les pigeons.
Au fait, j’y pense : Lors de la création/renouvellement de votre CNI, 'enregistrement de vos empreintes digitales dans le FAED est facultatif (opposition expresse). Par défaut, elles sont enregistrées sur la puce de la CNI (ainsi que d’autres données) ET dans le FAED.
La prise d’empreintes digitales est obligatoire lors de la demande ou du renouvellement de la carte nationale d’identité (CNI), à partir de l’âge de 13 ans. Cette obligation découle d’un règlement européen et d’un décret français : il n’est pas possible de refuser la collecte et la numérisation des empreintes si l’on souhaite obtenir une CNI. Les empreintes sont stockées dans la puce de la carte et, sauf opposition expresse du titulaire, dans un fichier national.
Explication (IA) des barbarismes
- FAED : Fichier automatisé des empreintes digitales
Base de données gérée par la police judiciaire du ministère de l’Intérieur, contenant les empreintes digitales et palmaires des personnes impliquées dans des procédures pénales, condamnées à une peine privative de liberté, ou non identifiées (personnes décédées, disparues, etc.)* . - CNI : Carte nationale d’identité
Document officiel d’identité délivré par l’État français, comportant des données personnelles et, depuis la version biométrique, les empreintes digitales du titulaire. - TES : Titres électroniques sécurisés
Base de données centralisant les informations biométriques et personnelles liées aux titres d’identité électroniques (CNI, passeports, etc.), notamment les empreintes digitales et la photographie.