C’est exactement la première réflexion qui m’est venue en tête .
Si plus personne ne gagne d’argent plus personne ne peut commander netflix donc ca peut pas marcher comme système
Il y aura forcément des gens avec des revenus
Assurément, mais il me semble que même au début de l’animation on utilisait des calques pour les décors de fond, de manière à ne pas avoir à les redessiner à chaque fois.
Donc même à l’époque, cela demandait moins de travail que l’animation des personnages. On peut donc supposer que ceux qui s’en chargeaient étaient considérés comme les petites mains du secteur.
Tout ceux qui commentent « nianiania c’est moche » me font beaucoup rire. Vous oubliez totalement qu’il y a cinq ans, ceci était de la pure science fiction. Ca va continuer d’évoluer très vite et les artistes que je connais, qui eux connaissent la réalité du milieu, craignent déjà largement pour leur avenir.
C’est ignorer ce métier ou utiliser l’IA pour détourner la rémunération. N’importe quel graphiste vous dira que ça ne prend pas plus de temps de dessiner un arrière plan de tête ou depuis une vue réelle, que devoir reprendre le travail d’un autre pour avoir le bon rendu.
La logique voudrait que l’IA soit un outil, tel un filtre dans Photoshop.
Oui, un outil peut être mal utilisé.
Oui, interdire les nouveaux outils sous ce prétexte, c’est anti-evolutif, et a contre sens de l’histoire.
Oui, le but ultime de certains est de s’enrichir au dépends des autres et de tout le reste. Rien a voir avec l’outil…
« effort expérimental » pour avertir de la pénurie d’artistes dans l’industrie »
Sachant qu’il y a plus de 450 saisons de séries qui sortent chaque années et tout autant en animés, je ne pense pas qu’une pénurie d’artistes soit bien importante. On produit trop et dans tous les sens, comme dans tous les autres domaines d’ailleurs.
Il faut être aveugle pour ne pas voir l’inspiration, pour ne pas dire le vol de ce qui existe déjà. Aucune créativité, juste du prédigéré régurgité. Aucune cohérence artistique. C’est le niveau zéro de la création. Les seuls qui ont à craindre de ça sont les mauvais qui pastichaient ou piquaient déjà le travail des autres.
Le jour ou l’IA sera vraiment capable de création au sens véritable du terme, n’est pas arrivé. Ça finira par arriver. Mais ça demandera de tels investissements en terme de ressources, sans se baser sur le vol, que ça coutera une blinde.
J’aime lire: « Les IA volent » car elles sont « nourris » par des bases de données et le mettre en corrélation avec des musiciens comme Tommy Emanuel qui disent que pour être un bon musicien il faut écouter un maxium de musiques et ce dans tous les univers musicaux, qu’il faut se nourrir de cela…
Je me fais lavo at du diable mais ce qui est valable pour les humains devrait être valable pour les IA, non?
Donc en fait le problème n’est pas l’IA mais l’argent et la reconnaissance que les gens veulent garder.
D’accord sur tous les points. Mais sur le dernier je modulerais. Ce « certains », c’est en fait presque tout le monde. Ne nous voilons pas la face. Dés lors l’avènement d’un outil aussi puissant (avec une capacité de déploiement comme jamais l’humanité n’en a connu) laisse présager de trucs assez peu engageant.
Je ne suis ni contre le « progrès », ni contre l’I.A (dont on peut concevoir assurément pleins d’applications merveilleuses (on nous en présente là une par semaine)). En revanche je trouve cette dernière tellement vertigineuse que s’en est inquiétant. Et je suis aussi effrayé de l’enthousiasme totalement débridé qu’elle suscite (comme si personne n’avait lu un bouquin de SF anticipative). Et triste du peu de cas qui est fait de ceux qui vont se prendre cette « disruption » dans la gueule (là aussi un bon révélateur de ce qu’est la nature humaine).
le coup du « job passion »: genre s’il ya passion, ça ne mérite pas d’être payé?
aliénation moindre?
en quoi un agriculteur, un artisan, ou un ouvrier chez renault devraient être moins passionés ?En gros, faut s’emmerder dans des jobs à la con pour mériter salaire?
la « passion » c’est surtout un argument pour ne pas payer les gens.
revoyez un peu la logique de l’argument du « métier passion ». c’est juste une arnaque pour ne pas payer les gens au niveau du travail fourni.
c’est tout le problème de notre civilisation, où le travail (l’étymologie= tripalium = instrument de torture) devrait être une souffrance, sinon ça ne mérite pas salaire.
bonjour la PNL…
surtout que l’IA demande pas mal de travil… ceux qui ont essayé le savent. là c’est surtout de la 3D vu qu’il est bien dit que seuls les décors et certains effets spéciaux ont été généré par IA.
euh, et alors?
ça ne dérange pas les gens d’aller voir avatar où tout est fait en 3D et pas en décors fait par des artsans avec des marionnettes compliquées (chomage des marionetistes, des décorateurs)… alors que le scénario est vraiment creux et bidon, un simple copier coller du premier avatar.
ça ne dérange pas les gens d’aller au ciné sans qu’il y ait un pianiste en chair et en os dans chaque salle comme dans l’ancien temps (le cinéma parlant est passé par exactement la même phase que ces débats idiots sur l’IA - mise au chomage des pianistes).
et des centaines d’exemples à toutes les époques, à chaque nouveauté… mémoire courte. se scandaliser pour rien.
ainsi va le monde , les metiers vont et viennent, ceux qui s’adaptent continuent, et les autres personnes en a rien à faire. Dans ceux qui critiquent, je pense que très peu achètent des oeuvres d’art ni vont voir les films , les musiques et autres « arts » qu’on ne leur sert pas tout cuit via le marketing et la promotion.
et vu le travail de chien des animateurs et desinateurs, depuis longtemps, surtout au japon, faut être un peu esclavagiste pour ne pas leur permettre de profiter de ces nouveaux outils, et un peu borné en tant que spectateur pour ne pas en profiter et apprécier le boulot au dela des termes nouveaux comme « IA ».
tartufferies… débats niveau Hanouna…
Je suis heureux de t’annoncer que t’as compris mon message à l’envers. C’est pas grave, inverse juste ta réflexion.
exactement, comme à l’époque de la Grèce antique, notamment à Athènes, la société reposait en grande partie sur l’exploitation des esclaves pour le travail. Cependant, cette période a également été marquée par des avancées significatives dans de nombreux domaines, notamment la philosophie, la démocratie et les arts. En effet, Athènes a vu l’émergence de grands penseurs tels que Socrate, Platon et Aristote, ainsi que la mise en place d’un système démocratique unique pour l’époque. De plus, les artistes athéniens ont laissé un héritage culturel riche et varié, avec des exemples remarquables d’architecture, de sculpture et de théâtre. Malgré l’utilisation généralisée des esclaves dans leur société, les Athéniens ont également développé des idées et des pratiques qui ont permis une progression significative dans les domaines de la pensée, de la politique et de la culture. PS: le mot « robot » de Asimov avait été inspiré du mot tchèque « robota », qui signifie « travail forcé » ou « corvée » donc « esclave »