L’hébergement VPS, ou Virtual Private Server, est un type de serveur virtuel qui partage un même serveur physique tout en fonctionnant de manière autonome. pour vous, cela signifie que vous pouvez bénéficier des ressources d’un serveur dédié sans en payer le prix. Ce concept technologique vous intrigue peut-être, surtout lorsque vous pensez à la performance et la sécurité de votre site web. comprendre fondamentalement comment fonctionne un VPS, tout en le comparant aux autres types d’hébergement, peut déjà vous éclairer.
Ou sinon comme autre option, il y a l’auto-hébergement.
A une époque, ce n’était pas du tout envisageable à cause de la bande passante de l’upload de notre connexion.
Mais maintenant avec la fibre, nous avons des upload de 700Mbits/s, voir 1Gbtis/s, soit des upload de folie qui serait dommage de ne pas les exploiter.
En terme de machine, nous avons des miniPC relativement puissant et peu consommateur d’électricité.
Ensuite en termes de logiciel, il y a proxmox sur une base Debian qui permet de créer des machines virtuelles pour permettre une certaine souplesse (faire un serveur de backup, installer un serveur avec la toute dernière version du système tout en faisant le serveur existant pour ensuite faire une bascule en douceur, …)
Tout comme l’auto-hébergement, le VPS nécessite d’installer ses applications. La seule différence est l’installation de son système, de le mettre à jour, de mettre en place un système de sauvegarde. L’auto-hébergement mérite reflexion et une bonne option.
C’est bien si on veut configurer les services aux petits oignons, à moindre frais. Les panels comme Plesk qui simplifient la vie des non bidouilleurs sont parfois des options payantes et coûteuses. Et bien sûr, la maintenance de la VM est à la charge du locataire de VPS.
@Joeee
Il y a encore des facteurs limitants en selfhosting avec les connexions résidentielles grand public : pas de garantie d’IP fixe (contournable avec duckdns/noip), certains ports dont SMTP sont bloqués (le mail selfhosted étant une application assez fréquente, mais le plus souvent avec un vps), et la croissance de CGNAT sur les connexions fibres.
Perso j’ai opté pour une solution hybride du coup : j’ai pris le VPS le moins cher que j’ai trouvé (1€20 par mois) pour avoir une IP fixe et le mail pas filtré. Le serveur mail tourne effectivement sur ce VPS (histoire que ça marche même s’il y a un souci chez moi), ainsi qu’un Uptime Kuma pour monitorer, et tous les autres services sont en auto-hébergement, avec le VPS qui fait proxy et un tunnel Wireguard entre le VPS et chez moi.