Commentaires : Quand l'humoriste Thomas VDB explique le concept des NFT à sa façon

Pour le NFT si l’œuvre n’est pas numérique, le NFT contient des « tag » décrivant l’œuvre. Cela marche aussi pour des biens materiels

Il me semble que c’est pire qu’un simple « tag » et que c’est la copie ou l’original , son code qui est conservé dans la blockchain , d’où son intérêt .
Ca veut dire qu’étant donné que la blockchain NFT étant régulièrement mis à jour comme les autres cryptomonnaies , l’oeuvre d’art tant que la blockchain NFT existe sera en accès permanent donc inaltérable dans le temps .

@fg03 message supprimé pour le motif message non-constructif/hors-sujet.

Il est possible d’avoir des bien materiel: États-Unis : un propriétaire vend sa maison sous forme de NFT

Je ne critique pas les cryptomonnaies. J’établis juste un constat simple, le minage consomme de l’énergie, que ce soit une bonne chose ou non n’est pas le propos. Je dis juste qu’in fine le minage le plus intéressant sera certainement un des moins couteux sur ce plan.

Je ne sais pas trop ce qu’OnlyFan vient faire dans ce raisonnement économique.

Bonjour,
je pense que les usines à minage rapportent plus que ce qu’elles ne coûtent. Après ce n’est qu’une activité humaine de plus qui polue

@barh messages supprimés pour le motif message non-constructif/hors-sujet.

Mais on râle aussi pour ça, rassures toi. L’un n’empêche pas l’autre, ce n’est juste pas le sujet ici. D’ailleurs je ne comprend pas très bien pourquoi tu en parles. Si c’est pour comparer les NFT au porno je te laisse la responsabilité de cette comparaison.

Comparé à quoi ? J’aimerai vraiment que tu me donnes des exemples de business dont le ratio consommation d’énergie/bénéfice soit pire que le minage. Avec des sources si possible.
Et pour être clair je ne parle que de consommation d’énergie, pas des autres ressources.

Je ne dis pas que c’est plus ou moins pire que d’autres activités, je dis juste que si certains investissent dans ce « business » c’est que le jeux en vaut la chandelle.
Pour la deuxième partie de mon message, je constate juste que c’est une activité qui pollue comme la majorité des activités humaines. Faut-il s’en plaindre, on peut mais cela ne changera rien je pense. Là où il y a de l’argent à se faire, il y aura toujours des hommes pour investir.

Ils prendront PEUT-ÊTRE de la valeur. Absolument rien n’est garanti.

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Pour étayer un peu les propos de mon précédent post sur la consommation énergétique, voici quelques chiffres :

  • une transaction en Bitcoin consomme 937 kWh d’électricité
  • une transaction en Ğ1 (sur une base de 120 transactions par jour avec un réseau de 30 nœuds) consomme 0,33 kWh

Soit 2800 fois moins pour la Ğ1. Après c’est certain qu’il y a beaucoup moins de personnes qui utilisent la Ğ1 que le Bitcoin donc globalement ça consomme très peu par rapport au Bitcoin.

sources
Bitcoin : standblog (le Bitcoin est-il écolo?)
Ğ1 : duniter (Duniter est-il énergivore?)

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Absolument, cette confiance aveugle dans la capacité des choses liées aux blockchain à ne faire qu’augmenter en valeur est absurde et dangereuse. Des personnes risquent de se faire avoir en ce faisant servir ce genre de baratin.
Accessoirement, les NFT valent cher en ce moment car il y en a peu mais l’homme étant ce qu’il est, cela ne devrait pas durer très longtemps. Tout le monde va vouloir sa part de ce nouveau « marché ». Lorsqu’il y aura des NFT sous chaque caillou on verra s’ils valent toujours autant.

Concernant la chronique, en gros c’est la réaction de Monsieur Tout le Monde qui découvre les NFT et qui se dit, fort justement, WTF !

Moi je rejoins la chronique de VDB : je ne comprends rien. Je n’arrive pas à saisir pourquoi les monnaies virtuelles sont autorisées (je pensais que le troc était interdit et que fabriquer de la fausse monnaie était sévèrement puni) ni ce qu’apporte un NFT par rapport à un certificat de propriété papier même pas visé par un notaire (jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de tiers de confiance dans l’établissement d’un NFT).

Donc c’est mystérieux cette affaire. Et quand c’est mystérieux… bein je regarde juste de loin en m’assurant de rester suffisamment éloigné.

De ma compréhension (limitée je l’admets), le NFT a un intérêt pour authentifier la propriété de quelque chose de numérique de manière quasi-inviolable (puisque basé sur la technologie des chaînes de données).

Est-ce que le NFT est la seule solution authentifier/certifier ce genre de choses ? Non, et aussi parce qu’il découle d’un processus relativement lourd en arrière bien qu’avec du potentiel (le Blockchain).

Mais je vois davantage le NFT dans un premier temps comme un « acte de propriété numérique » délivrée par une organisation Y pour un utilisateur ABC, et qui permet de s’assurer qu’il n’y a pas de falsification. Par exemple, avec le jeu de carte Magic The Gathering (voir l’article Clubic).

Comme c’est nouveau et surfant sur des technologies mal comprises (et tendances), il y a un grand effet de mode avec des cas d’exagération (sans rationnalité réelle). Mais si cette technologie s’implante pour de bon, ce sera régulé par le simple principe de l’offre et de la demande.

Un produit numérique peut être « unique » au sens 1 exemplaire et 1 propriétaire, ou au sens 1000 exemplaires (tirages limitées et non falsifiables) et donc potentiellement autant de propriétaires uniques. Le Produit pouvant être tout à fait « gratuit » (exemple : un diplôme universitaire) tout comme « payant » (exemple : une carte de jeu Magic).

La question intéressante posée en arrière-plan par l’humouriste VDB est « Veut-on vraiment que le Web se transforme en un système de propriétés numériques sans garde-fou, avec les dérives connues du modèle et sa non-équité concrète pour les internautes ? »

Mouais (moue dubitative)… Un titre de propriété ça se falsifie depuis que le monde est monde, je ne vois pas en quoi celui-ci est fondamentalement différent (si ce n’est le buzz et qu’on en parle sur Clubic bien sûr).

Prenons pas exemple le 1er tweet qui s’est vendu en NFT il y a quelques semaines. Qu’est-ce qui dit que le propriétaire (le signataire du NFT) en est effectivement le propriétaire (c-à-d. qu’il a le droit de le vendre) ? D’ailleurs qu’est-ce qui dit qu’il en est l’auteur ou qu’il s’agit bien du 1er tweet de l’histoire ? Pire même, comment savoir que celui qui a signé le NFT est la personne qui se prétend son propriétaire ? En fait rien (j’imagine qu’ils ne sont pas passés par des huissiers, des notaires et/ou des experts), donc ce NFT n’a strictement aucune autre valeur que celle que veut bien payer l’acheteur. Et d’ailleurs, comme rien ne dit que le vendeur était propriétaire, l’acheteur ne l’est pas plus, même après avoir payé. Je peux même envisager que le vrai propriétaire se réveille après la vente, la fasse annuler et « saisir » le tweet :slight_smile:

De cet exemple, je déduis que la technologie du NFT n’apporte pas grand-chose. Ça me semble marcher comme un bout de papier infalsifiable qu’il serait presque impossible de détruire. Mais c’est bien trop peu pour assurer la sécurité des échanges commerciaux et je ne vois rien qui suscite l’enthousiasme.

Le troc n’est pas interdit. Et les crypto-monnaies ne sont pas de la fausse monnaie. La fausse monnaie, c’est de la monnaie imitant une monnaie mais non émise par une entité autorisée à émettre cette monnaie (on pourrait d’ailleurs envisager un jour l’apparition de fausse crypto-monnaie… mais ça serait autrement plus complexe que de faire de la fausse monnaie FIAT, puisque ça nécessiterait de trouver des failles dans les algorithmes de chiffrement utilisés, ou d’arriver à prendre le contrôle du réseau).

Celui qui possède la clé privée est le propriétaire. Si une personne prétend être le propriétaire, c’est donc très simple à vérifier : il suffit de chiffrer un message avec la clé publique associée au NFT, et il pourra alors prouver qu’il détient la clé privée, en déchiffrant ce message.