Commentaires : Quand la recherche médicale devient source d'information pour les assureurs du Royaume-Uni

Des milliers d’informations médicales sensibles de citoyens britanniques, compilées sur la UK Biobank, ont été partagées avec des compagnies d’assurance.

On déplore, on déplore…

Mais si au lieu de déplorer, on commençait par distribuer de vraies punitions, de la vraie prison.

Et cela, aussi bien a ceux qui partagent, qu’aux compagnies d’assurance qui utilisent.

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Oui arrêtons de nous offusquer et agissons ( lettres aux elus, participations citoyennes, destructions ciblées… )
Cela me rappele que l’État d’Israël avait négocié le vaccin anticovid auprès de Pfizer en avant première à condition de donner accès à tous les données biomédicales des vaccinés.
L’espace est mince entre les agissements de sociétés et des états ! Soyez vigilents

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c’est en lisant ces news qu’on s’aperçoit de l’immense chance que nous avons d’avoir une entreprise telle que doctolib qui offre tout le sérieux et la solidité que peut offrir une boîte privée et à but lucratif, et de sucroît garanti par l’état : respect du secret médical, respect de l’éthique et de la respectabilité des docteurs, respect de la sécurité.

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je pense qu’il était indispensable que doctolib est une conduite ethique pour la gestion des données de santé, je n’imagine pas une société tel que meta avec nos données de santé…

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Euh … Doctolib, y’a quelques dossiers ouverts dont je ne sais pas s’ils sont clôturés.

Que ces données récoltées allaient un jour ou l’autre être exploitées par les assureurs était le risque premier levé … et le risque dont on savait qu’il était certain (tellement d’argent en jeu. C’est même le fondement du métier d’assureur que d’estimer le risque pour définir les coûts. Quand l’éthique s’est avérée un frein dès lors que des bénéfices sérieux étaient en jeu?).
Car il faut savoir que les données dites anonymisées, partagées joyeusement dans le respect des lois, ne le sont que dans la théorie. Sur la base du jeu de données reçu, par recoupement (les outils de recoupement sont aujourd’hui hyper puissants, à même d’exploiter l’éventail de données dispo sur le web), il a été démontré qu’il est souvent possible/très facile de remonter sur les identifiants.

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Dans le monde anglo-saxon le partage de données de santé avec les corporations est peut-être moins tabou ou offusquant.
Puis de toute façon les données de santé des Anglais sont déjà traitées par Palantir, un des géants de la big data et analytics.
Et bien que ces partages de données de santé ont un risque d’atteinte à la vie privée ou de modifier les primes d’assurance, ça ne fait pas descendre les gens dans les rues. Et en adaptant le ton, ça peut même passer comme un plus.

C’est oublier que le principe de l’assurance est de mutualiser le risque.

Et cela, afin qu’on soit égaux devant la maladie. Parce qu’on ne sait ni quand, ni comment on tombera gravement malade.

Et justement, nous n’aimerions pas qu’il arrive ici ce qui se passe dans certains pays anglo saxons ou l’on privilégie la logique du profit. Avec au final, un santé très chère… et paradoxalement beaucoup de gens qui ne sont pas soignés.

On parle de mamies qui s’arrachent des dents avec une pince. Ou de cancéreux qui s’inscrivent à une loterie…

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Je pense que c’est ironique de dire que doctolib sont tout blanc.

Tant que l’on ne sait pas exactement ce qui a été partagé, c’est crier avant d’avoir mal. Dans le monde de l’open data, il est fréquent que des donnés anonymisees soit mises à disposition des acteurs pour développer de nouveaux services. Tant mieux si c’est pour de la prévention, et de toutes façons l’estimation du risque est au cœur du fonctionnement d’une compagnie d’assurance. Autant qu’elle le fasse sur des donnés fiables. L’important encore une fois est que ces données ne permettent pas d’identifier les individus, ce que l’article rappelle.

on fait la même chose avec les assurances voitures, un conducteur avec conduite agressive sera plus taxé.
il est normal de faire moins payer sa santé pour quelqu’un qui fait du sport, qui mange bio plutôt qu’un autre qui va faire ces courses a lidl et boit du coca.
le diabète et le cholestérol c’est pas la mal chance mais bien une maladie voulue par le patient.

en Egypte antique déjà, les Nantis qui se goinfrait de miel avait du diabète alors que les pauvres qui se contentai de l’orge n’avais rien.

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Faut pas avoir peur, pour écrire ca; Peut etre que celui qui va au Lidl le fait parce qu’il ne peut pas faire autrement, et quand il arrive bien crevé par une journée de travail, il n’a peut etre pas trop envie d’aller « faire du sport ». Oser dire que quelqu’un VEUT être malade, c’est d’une stupidité abyssale .

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Ah si, ils avaient faim, c’est tout !

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Exact … je pense même qu’on devrait taxer ceux qui, comme sazearte ou son ombre lahire, écrivent n’importe quoi

Bah voyons, ma femme est diabétique type 2 et elle ne le voulait certainement pas. Au moins, le diabète se soigne, mais contre la bêtise il n’existe pas de médicaments. yeux

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et dans son cas, c’est incurable …