Le chatbot de Google a préféré jeter l’éponge avant même de jouer. Invité à se mesurer à un Atari 2600 sur une partie d’échecs, Gemini a d’abord affiché une grande confiance, avant de battre en retraite. ChatGPT et Copilot, eux, avaient tenté l’expérience… et perdu.
Je ne savais pas en 1984 que l’on pouvait jouer aux échecs avec un Atari 2600. J’étais plutôt Pac-Mac et les jeux de fusées. Sinon, l’IA n’a pas de capacité de raisonnement ni de prévisions des coups adverses. Elle ne connaît même pas les règles du jeu et encore moins les mouvements interdits. Elle ne peut pas rivaliser avec un moteur d’échecs. Elle va bien placer les premiers coups car il n’y a rien à planifier à ce moment mais après il faut envisager toutes les possibilités et prévoir l’issue de la partie plusieurs coups à l’avance. Un simple pion déplacé « en dehors des clous » du modèle de partie et ça peut entrainer le Mat à la fin. L’IA n’a pas cette bibliothèque des parties alors elle ne peut en mener une à son terme.
Vidéo chess est sorti en 78 ou 79 je crois, ca a été mon 3ème jeu après le space invader intégré à la boite et le jeu de bagnole ou il fallait les manettes a roulettes.
J’avais 11 ans en 1984 et j’apprenais à jouer aux échecs sur plateau avec un petit voisin. Je ne connaissais pas trop l’informatique sauf l’Amstrad CPC 6128 d’un autre voisin. Un cousin passioné d’informatique (maintenant chef de projets) avait eu plusieurs ordinateurs dont un ZX dont je me souviens mais je n’étais pas convaincu.
C’était assez prévisible, ces modèles ne sont pas spécialisés pour faire ça, l’aléatoire est donc trop présent.
Les IA conversationnelles ne sont pas des IA.
Il s’agirait de le comprendre.