Commentaires : Procès FTX : Sam Bankman-Fried, le roi déchu de la cryptomonnaie, risque jusqu'à 50 ans de prison et 11 milliards de dollars d'amende

Sam Bankman-Fried, le fondateur de la plateforme d’échange de cryptomonnaies FTX, encourt jusqu’à 50 années de prison et une amende d’un montant de 11 milliards de dollars après avoir été reconnu coupable de fraude et de blanchiment d’argent.

Pourquoi l’appeler ”le roi” ?
Le problème de ce type d’arnaque, c’est tout le tintouin médiatique autour de la personne de ces escrocs, images adulées du capitalisme dérégulé. Comme Elizabeth Holmes, il a fait la une de Forbes sans que la presse ne se pose la question de la pertinence de leur modèle.
Et quand le scandale éclate, cette même presse s’étonne de la chose.

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Bon c’est un escroc, mais l’argent ainsi récolté et les biens vont où ? Dans des oeuvres de charité ? Dans les poches des avocats et des magistrats ? Dans la poche de l’état ?

En fait ça fait simplement un bouc émissaire…

Ironique cet article sur un escroc juste au dessus d’une pub pour une escroquerie…

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Une amende, ça va dans les poches de l’état en général.

Ça voudrait dire qu’il n’est qu’un rouage de l’arnaque. Ce qui est faux, à moins que tu puisses démontrer l’inverse.

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Notre Jérôme Keeviel national avec ses 4,5 milliards d’amende vient d’être ridiculisé.

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Est ce que l’état profite de l’argent sale ? lol

Vous avez deux heures…pour ce sujet de philo.

Tu as raison, mon terme est mal choisi à ce compte là : j’aurais plutôt dû dire que c’est l’arbre qui cache la forêt.

Ce que je voulais dire, c’est que ça en arrange pas mal que tout soit concentré sur lui… pendant ce temps là les souris dansent…

Mdr

Ah, là, d’accord.

Je dis que juste par précaution, on devrait mettre en taule tous les gens qui ont fait la une de Forbes depuis 20 ans. Et faire un audit complet de leur patrimoine.

Pas vraiment. Il va finir par pourrir en prison, c’est bien que c’est un peu régulé tout de même. Même chose pour Elizabeth Holmes. Un peu régulé, car les victimes sont ici tellement coupables qu’elles n’inspirent aucune pitié.

Maintenant, je ne suis pas d’accord sur l’emploi du mot « capitalisme » qui fait référence à l’investissement c’est à dire à la rémunération du risque. Ici, il ne s’agit pas de rémunérer une prise de risque raisonnée mais d’une escroquerie nommée cryptomonnaies, qui ressemble à un vaste jeu de bonneteau pyramidal.

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Oui, enfin pour en arriver là, il faut au moins dire ”pas très régulé”. Il n’y a qu’à voir l’histoire de Trump, qui va peut-être subir les conséquences de ses actes, mais qui est connu pour être un escroc notoire qui a coulé de nombreuses entreprises, que ce soit les siennes ou celles des autres.
Et il aurait probablement continué en toute impunité si il n’avait pas voulu jouer au président.
En gros, un des classiques, quand une entreprise lui réclamait de payer ses factures pour les travaux effectués, il proposait d’en payer 1 tier seulement, ou de faire traîner ça des années devant les tribunaux. Évidemment, personne n’avait les reins assez solides pour ça, donc les petites entreprises acceptaient sans avoir de recours.

Bien sûr que Trump est un escroc. C’est aussi un crétin, une honte et un traitre à son pays. Mais ça n’a pas de rapport avec FTX. Si ?

Ben si. Cette adulation des super riches par la presse en particulier économique qui passe insidieusement le message que ceux-ci sont supérieurs à la plèbe pose problème.
Certes, parfois cette presse se montre offusquée quand c’est trop gros pour que ça passe, mais il n’y a pas de remise en question du système qui permet aux arnaques financières de prospérer.

Et on retrouve cette mentalité dans les attaques de Trump contre les procureurs de l’état de New-York, quand il explique que le jugement contre lui, pour fraude financière, va faire fuir les entrepreneurs de l’état. Comme si il était naturel pour les très riches d’enfreindre la loi.

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Bah, la réponse est relativement simple : la presse n’attire pas des experts dans les domaines traités. Ce sont avant tout des profils littéraires, qui développent des compétences ensuite dans un secteur, qui lui même s’inscrit dans une hiérarchie (par exemple, en France, le journalisme politique est considéré comme étant le plus « noble »).
Alors autant pour beaucoup de sujets, ces compétences développées sont largement suffisante, autant pour certains sujets pointus, bah c’est pas suffisant.

Jancovici avait bien développé ce point dans une de ses interventions.

Il suffit que ces revues ne se vendent plus pour que cela s’arrête, … mais des gens en redemandent

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