L’IA de Google, un festin cannibale aux dépens de la presse ? Les récentes déclarations d’un cadre de l’entreprise confirment les pires craintes des éditeurs, qui voient leur contenu aspiré sans contrepartie.
Espérons que l’UE se montrera à la hauteur face à la menace que représente Google. Mais j’ai comme un gros doute…
Naïm, tu écris :
« Le vernis du consentement s’écaille pour révéler un rapport de force où l’un des partenaires dicte toutes les règles, avec un sourire en coin. Le message est d’une clarté brutale : la porte est ouverte, mais le vide vous attend de l’autre côté. »
C’est déjà le cas depuis des années, malheureusement. Google impose aux publication en ligne un nombre indécent de règles qui dénaturent les articles : titres putaclics obligatoires, si possible avec un point d’interrogation à la fin (chose qu’on nous apprend à éviter en école de journalisme), paragraphes courts, mots obligatoires pour être référencé, nombre d’images minimal dans le papier, légende descriptive obligatoire pour chaque image, éviter les « mots complexes », ajouter des liens (maillage interne / externe), etc…
Bref, Google est en train de bousiller la presse en ligne (comme celle-ci l’a fait pour le papier) et la tire vers le bas, au grand désespoir des journalistes professionnels et des patrons de presse qui en ont quelque chose à faire de la qualité de l’information délivrée.
Pour moi, la véritable question est « la presse tierndra-t-elle assez longtremps pour voir Google dépérir puis disparaitre? » Comme pour toutes les grosses boites qui jalonnent l’histoire de la tech, cela arrivera inévitablement, même si cela prend du temps.
D’après ce que j’ai pu constater, aucune société tech en position de domination ne l’est restée plus de 50 ans (ce qui est énorme, j’en conviens). Qui se souvent de Yahoo, MySpace, Compaq ou Palm ? Pas grand monde, alors que ces boites ont dominé leurs marchés respectifs avant de disparaitre…
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