Près de 90% des jeux Windows fonctionnent désormais sous Linux, selon les dernières données de ProtonDB. Grâce aux travaux portés sur WINE et Proton, Linux se transforme en une plateforme de jeu de plus en plus crédible.
Oui, le problème n’est plus les jeux, mais les drivers non-libre de NVIDIA.
Peux importe qu’on soit libriste ou non, ils sont un problème pour l’utilisateur.
Par contre, ne pas oublier qu’il y a des anticheat (comme abordé dans l’article) mais aussi DRM qui vont interdirons de lancer l’exe sous linux.
Dans le c… le passage en force vers W11
…
Les jeux f2p ou compétitifs manquent à l’appel et risquent de rester en l’état pour longtemps, il y a une sorte de noyau incompressible de jeux jamais compatibles. Un gamer investi dispose normalement de plusieurs machines et utilisera Windows en PC gaming principal, Linux pour expérimenter. Le premier pas d’exploration commence généralement par un dual boot.
Il y a aussi pas mal d’anciens jeux qui ne fonctionnent plus sous W10/11 et tournent bien sur Linux avec des layers de compatibilité (proton).
Aaaah, enfin un article qu’on attendait avec impatience.
20 ans de patience et les statistiques parlent d’elles-même : les UNIX ont mangé le marché des smartphones (Apple sous BSD, Android Linux), toutes les box/équipements actifs/domotiques tournent en majorité aussi sur du Linux.
Dernier bastion, les jeux, mais ce n’est pas la faute des drivers non-libres comme j’ai pu le lire plus haut. Les drivers que ce soit ATI/AMD et Nvidia existent depuis 2 décennies sous Linux, on joue depuis un moment et les premières ébauches étaient prometteuses (Live CD Gentoo de 2003 Unreal T. qui faisait tourner la version Linux d’UT sur une pauvre Geforce 2 MX avec brio et plus de perfs limite que sous un Windows de l’époque).
Merci Gabe en tout cas pour le gros coup de pouce, avec Steam OS et le Steamdeck, ce dernier bastion s’éfrite petit à petit, et le besoin de souveraineté côté OS en Europe va pousser à l’utilisation des OS libres.
On garde le cap et on en reparle dans 10 ans ![]()
c’est bien beau un graphique, mais ca peut dire n’importe quoi. Ici, ca porte sur combien de jeux ? et de quel type ? des AAA, que des jeux indé, tout le catalogue steam ?
Se féliciter pour IOS et Android
. Quel CSC.
Le premier pas d’exploration commence généralement par un dual boot.
Bien sûr… On va tous se mettre au dual boot. Et les gamers ont plusieurs machines, pas plusieurs machines de jeux.
Par contre clairement le Steam Deck permet d’avoir tous les jeux solo jouable ça c’est un pas incroyable. Ça va permettre d’avoir des consoles Linux. Le reste va se faire. L’écosystème commence à prendre en compte Linux, les anticheats arriveront un jour. C’est un prérequis, les joueurs PC sont des joueurs online. Valve arrivera bien à faire cracher les éditeurs.
Casi tout oui, va voir les jeux compatibles steam deck. En plus de mémoire les 10% c’est juste qu’ils ne sont pas « parfait » mais en général jouable
Il y a aussi des risques de bannissement j’imagine.
Live CD Gentoo de 2003 Unreal T. qui faisait tourner la version Linux d’UT
Bethesda, le précurseur avait offert et développé Quake III Arena sur Linux en 1999. A l’époque, cela semblait irréel et on se demandait : si les dev utilisent Linux pour le développement, pourquoi est-ce que ces jeux sont finalement conçus pour Windows. C’était d’autant plus révolutionnaire que c’était l’avènement du FPS multijoueur qui n’existait pas encore. L’internet était en RTC limité avec les modems Olitec 33.6 et US Robotics 7Ko/s max en download. Mais on commençait déjà à jouer en local avec WINE qui faisait tourner Age of Empires à la perfection. Jeu en 2D bien sûr et on a été surpris par la nouvelle avec Quake III, l’écart était démesuré. J’ai pas installé Quake III sur Linux, j’étais débutant sur S.u.S.E Linux 5.2 (350 Francs le coffret de 4 à 6 CDs + le manuel UNIX), la distribution phare en France en 98/99 → déjà il fallait recompiler le noyau pour avoir le son sur Linux à cette époque mais ça, je savais faire. ![]()
J’ai peux-être était grandiloquent et nous sommes bien d’accords que des drivers libre et non-libre existe depuis belle lurette, mais voici un exemple parmi tant d’autre : rappelons nous par exemple du fameux « Fuck You Nvidia »
Il faut pas oublier que les drivers libre sont principalement du bricolage doublé de rétro-ingénierie.
Pour le reste de votre poste, je suis plutôt d’accords.
Pour finir, il n’y a plus vraiment de frein aux jeux sur linux, hormis les fameux anticheat et le marronnier DRM, histoire de mettre aussi de l’eau dans mon vin.
C’est cool de se dire ça. ![]()
C’est extrêmement simple et rapide d’installer Linux en dual boot à côté de Windows : l’application de Windows « Gestion de l’ordinateur » pour créer une partition sur le SSD ; puis l’application gratuite Rufus pour y installer sa distribution Linux via une clé USB, avec les explications toujours très claires de Malekal (par contre je choisis l’option DD plutôt qu’ISO à la fin de la procédure).
Bien d’accords, maintenant les installeurs Linux pour la généralité sont simple de prise en main.
Après il faut avoir la bonne doc et le bon camarade qui peux vous récupérer windows et linux si vous avez foiré.
Les jeux ne sont pas le dernier bastion: essayez les logiciels professionnels, en particulier CAO ! Et, surtout, Wine ou Proton sont à la merci de n’importe quelle mise à jour. Croire qu’un utilisateur pro est forcément un Linuxien accro de la console n’est pas réaliste.
A bennito :
Oui, il y a par exemple Balena Etcher, tellement simple à utiliser qu’il n’y a là plus besoin de la moindre explication pour savoir l’utiliser correctement (il faut juste penser à désactiver le « Dispositif d’accès contrôlé aux dossiers » dans Windows Defender le cas échéant).
J’ai installé de nombreuses distributions Linux, et je n’ai jamais subi de perte de Windows ni de la distro Linux ; ça doit être possible si on s’amuse à trop bidouiller dans l’UEFI par exemple, mais en ce cas on est un geek pour qui réinstaller Linux ne doit pas être trop pénible…
Bien sûr il faut faire attention, lorsque l’installation de la distro Linux vous demande où l’installer sur le SSD, de choisir à côté de Windows (et éventuellement d’autres distros Linux déjà présentes) et non à la place de Windows. Mais ça c’est logique ; d’ailleurs l’installateur propose généralement par défaut la première option.
A côté de Windows OK, pour le reste c’est là que les choses se compliquent parce que seules 4 partitions primaires maximum par disque/SSD sont acceptées. Et les choses sont plus difficiles encore puisqu’il y a aussi les partition système EFI et la swap qui comptent dans le lot de 4. Installer sur un autre disque, c’est ce qu’il faut faire au delà de 2 OS. Pour le boot, faut passer par le BIOS/UEFI mais pas nécessairement, Grub peut gérer les 2 disques.
En effet, il faut aussi savoir qu’il faut installer Windows avant Linux, car Windows ne propose pas de s’installer à côté et efface simplement le système Linux s’il y en a un. Stratégie commerciale évidente pour certains, insupportable pour d’autres…
Pour avoir testé Proton, j’avoue que c’est intéressant mais je restais sceptique quant aux performances. Il faudra que j’essaie sur ma machine gamer, pour le moment sous Windows 10. D’autant plus que le support Windows 10 est terminé et que Windows 11 ne m’inspire pas du tout confiance (c’est le moins qu’on puisse dire).
Enfin, quand on veut supprimer une partition, par exemple une distribution Linux installée à côté de Windows, à partir de l’application « Gestion de l’ordinateur » sur Windows, il faut évidemment faire attention à ne pas se tromper de partition. Et réciproquement, porter la même attention si on fait la même manipulation depuis le gestionnaire de disques de sa distro Linux (ça serait en effet ennuyeux d’avoir supprimé la partition Windows par manque d’attention ou empressement).
Techniquement je connais ! Ce n’est pas ça que je voulais dire, mais merci pour le petit tuto ![]()
J’en ai eu des dual boots. C’est pour ça que je sais que c’est galère, que tout ne va pas toujours bien notamment pour passer des fichiers, et que redémarrer son PC pour aller jouer c’est une purge.
À part quelques aventuriers personnes ne fera ça. T’es avec tes potes sur discord, « on fait un lol », « ah attend je redémarre mon PC »…