Commentaires : Premier vol du Loyal Wingman de Boeing, le "drone coopératif" qui pourrait révolutionner l’aviation militaire

Boeing Australia a confirmé que son drone Airpower Teaming System (ATS), plus connu sous le nom de Loyal Wingman, a débuté ses essais en vol. S’il ressemble en apparence à d’autres modèles de drones, le Loyal Wingman s’inscrit cependant dans une nouvelle logique appelée à révolutionner le domaine de l’aviation : la « cobotique », contraction de « robotique coopérative ».

Prochaine étape, un escadrons de drones militaires qui bossent en co-op entre-eux. Juste à indiquer les cibles à détruire.

j’en connais un qui va se régaler : Skynet !

C’est pour prévenir ce futur que je dis tout le temps merci à mon grille pain quand il me toaste mes tartines.

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Eradiquer des populaces depuis leur canapé, j’en connais qui doivent frétiller d’impatience.

@Side_a9: C’est pour ça que j’ai refusé le mot de passe du WiFi à mon grille-pain quand il me l’a demandé.

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Ils ont l’air d’être plus doué avec le Loyal Wingman qu’avec le Straliner* chez Boeing…

  • mais aussi B737Max, B777, HLS-Artemis…

Boeing est assez tentaculaire, et la culture d’entreprise n’est pas toujours la même selon les sites. Leur production d’hélicoptères se déroule assez bien par exemple, tout comme leurs divisions drones (aux USA comme en Australie).
C’est clair que dans le spatial, les avions civils ou les ravitailleurs en vol, c’est nettement moins rose pour l’avionneur !

Ça pourrait être une des finalités oui. Le pilote de chasse désigne une cible, et les drones se débrouillent pour la « traiter » en suivant les consignes/règles d’engagement pré-établies.
En réalité, ce n’est pas très différent de ce qui se fait aujourd’hui avec un missile. Cela permet surtout de conserver les pilotes à plus longue distance en utilisant des vecteurs « sacrifiables ».
Après, la com’ de Boeing Australia met en avant le côté « combat aircraft » histoire de séduire d’éventuels clients US. Mais le Loyal Wingman n’est pas spécialement conçu pour embarquer des armements, mais plutôt des outils de reconnaissance, de « mapping électronique », de brouillage, d’identification, etc.
Vu l’espace maritime gigantesque que l’Australie doit surveiller, on peut imaginer que les Loyal Wingmen seront d’abord utilisés pour surveiller l’activité de la flotte chinoise (y compris gardes côtes et flottilles de pêcheurs) dans et autours des eaux australiennes.