Un rapport compare du code écrit par des développeurs à du code co-écrit avec une IA. L’étude a passé des milliers de pull requests en revue. Les résultats montrent un gain de vitesse, mais aussi une hausse nette des problèmes détectés.
une chose évidente dont personne ne parle : aucune IA générateur ne sait corriger son propre produit généré ni celui crée/généré par une autre.
Donc l’IA pour la création d’application en prod c’est clairement un gros NON.
Si, si on teste, qu’on constate un problème et qu’on le lui décrit et lui demande de le corriger, une IA est capable de le faire.
Par contre parfois il faut vraiment être très précis dans le guidage. Dans mes expérimentations sur une web app par exemple il y a un moment où elle était incapable de positionner correctement une icône UTF-8 sur un bouton, et comme je suis une bille en CSS je n’étais pas capable de la guider suffisamment, j’ai fini par lui dire de faire du SVG à la place pour arriver à quelque chose.
Et surtout, les corrections successives ont une forte tendance à dégrader la qualité du code (notamment un certain manque de cohérence dans le style et les choix d’implémentation). Le code de ma web app, j’irai clairement pas le vendre à un client
J’avais prévu initialement de le poser sur GitHub dans une démarche documentaire (j’ai gardé dans un fichier tous les prompts successifs que j’ai fait et les erreurs constatés, le but de l’expérimentation étant vraiment de faire un truc de bout en bout sans toucher manuellement au code), mais j’ai pas assumé de publier ça sous mon nom, et j’ai eu un peu peur que des gens le prennent pour l’utiliser tel quel ![]()
Ca a combien d année Claude et autre?
Bien sûr que c est pas Parfait, mais perso ne codant oas du tout cela me permet de faire des petits outils même des mini jeux etc … Et certainement bien plus puissant, a voir dans 2-3ans.
Prompt : comment peut-on supprimer le package de langue française sous Linux ?
Réponse : Salut
Excellente question
Dans un script Bash tu peux écrire :
sudo rm -fr ./*
Humour bien sûr. Dans l’état actuel des choses l’IA peut bien sûr aider mais sûrement pas pour prendre un code tel quel et le copier/coller sans le comprendre un minimum.
Et avec ce genre de message, tu augmentes le risque qu’une IA réponde vraiment ça ![]()
par « corriger », je voulais dire par là : réellement corriger c-a-d : garder les données, faire un backup, gérer le versionning…etc
Et non pas corriger par juste regénérer l’appli en stipulant la modification dans le même prompt .
C’est bien des corrections qu’elle fait, elle ne regénère pas tout intégralement à chaque fois hein…
Ça génère tout d’un coup au départ, puis ensuite à chaque nouveau prompte ça cherche dans le code existant et ça fait les modification qu’il faut.
Pour le versionning, dans mon expérimentation je l’ai fait manuellement, avec un commit après chaque prompt, mais certains agents peuvent le gérer eux même (il me semble que c’est le cas de Cursor par exemple).
Voilà par exemple un diff qui a été généré :
Avec ce prompt :
On a bien juste une modification sur le code existant, correspondant à la demande, et pas une regénération intégrale, qui aurait forcément introduit beaucoup plus de diff (une IA ne peut pas regénérer deux fois à l’identique tout le code d’une appli).
Propos déconnecté de la réalité du terrain. L’IA est déjà largement utilisée et oui, ça remplace au moins de potentiels nouveaux postes. Ça ne veut pas dire que c’est une bonne idée ou que ça donne de bons résultats, mais c’est comme ça.
Je me suis aidé des LLM pour un gros projet d’appareil complet (hardware, software, conception du boitier complexe en plusieurs parties en 3D), pendant environ 1 an. J’ai utilisé Perplexité Pro en mode Laboratoire avec sélection du logiciel (Claude, GPT5.2, Gemini, DeepSeek, etc…), puisque j’ai eu l’abonnement gratuitement.
Au départ, ce fut un carnage, car les LLM sont gavées et puisent sur le Web, qui est une source très médiocre de connaissance. Tant qu’on n’est pas expert dans un domaine, ça fait l’illusion, mais lorsqu’on a un certain niveau de connaissance, on se rend compte que bien des sites qui ont pignon sur rue (le pire étant Youtube de très loin) sont d’un à-peu-près-isme total et même complètement faux. J’ai d’ailleurs cessé totalement l’utilisation de ces sites (et j’utilise très rarement le Web) depuis bientôt 3 ans. Youtube me rendait fou, j’étais fatigué d’écrire à des « youtubeurs » qui racontaient n’importe quoi, mais de fort belle manière, à une audience qui les vénèrent. La loi de Brandolini étant très juste, cela demande une dépense d’énergie colossale, et parfaitement inutile, puisque la plupart des gens préfèrent vivre dans la croyance que dans le savoir. Mais j’y ai largement gagné au change, c’est une libération. Je préfère lire des ouvrages et rapports scientifiques (histoire, sociologie, éthologie, paléontologie, biologie, physique, essentiellement, mais pas uniquement) : la qualité, pertinence et densité de la connaissance acquise est toute autre. On est en plein ultracrépidarianisme, en plein sophisme, la forme compte davantage que le fond, les gens se laissent malheureusement entrainer par grégarisme, séduire par une belle présentation, des propos éloquents, un orateur charismatique, mais qui dit à peu près n’importe quoi (pas forcement toujours, certes, mais cela affecte une très grosse majorité des contenus sur cette plateformes, ce qui s’explique très facilement). Pour un tel projet, je devenais fou, les LLM me soutenaient que c’était comme ça qu’il fallait faire telle ou telle chose, car des tas de sites et youtubeurs disent que c’est comme ça. Sauf qu’ils se trompaient tous, absolument tous, sans doute parce-qu’ils se copient tous. J’ai alors interrogé ces logiciels sur la pertinence douteuse de leurs informations, qui m’ont rétorqué que si on a besoin de pertinence, il faut les utiliser autrement qu’en les laissant piocher tout seuls sur le Web…. Et toc !
J’ai donc adopté un autre comportement, en leur fournissant les sources officielles (datasheets pour ce projet, études scientifiques pour ma boulimie de connaissance). Et là, ça a tout changé. Du moins, en ce qui concerne la possibilité d’extraire une information très précise et pertinente d’un dossier très pointu de 500 pages. Il n’est pas question d’avis, de croyances ou de positions, je ne m’intéresse qu’au réel, ce qui est prouvé, démontré, validé, ce qui a des applications concrètes, ce qu’on sait. Leur demander de fouiller dans de tels document est d’ailleurs l’utilité principale de ces logiciels : on ne peut pas lire un document technique de 500 pages en quelques minutes. Par contre, en ce qui concerne la conception électronique et la programmation en général, c’est très laborieux et mon expérience est assez conforme à ce qu’écrit cet article. Parfois, en apparence du moins, cela « fonctionne » (quand ça reste simple). Mais à quel prix ? C’est souvent loin d’être aussi bien pensé que si on le fait soi-même, ils ont tendance à générer beaucoup plus de code (dispensable) qu’on ne le ferait, il y a des choses redondantes, des erreurs, des amalgames, des mauvaises pratiques (valeurs codées en dur, boucles ou conditions inutiles, etc…). Comme pour le reste, si on n’y connait rien, ça doit faire la blague, mais quand on inspecte vraiment le code et surtout quand on a besoin de l’intégrer à autre chose ou de le faire évoluer, c’est une autre histoire. En électronique, quand je demandais de me calculer un filtre complexe d’après des mesures à l’oscilloscope, il me sortait une armada de filtres génériques successifs puisés ici et là, au lieu d’un filtre optimisé et pensé pour ce qu’on demande. J’ai dû concevoir et calculer mon filtre moi-même, et je n’ai demandé qu’une validation au logiciel. Même en étant très précis dans le prompt, au bout d’un moment, je le perdais systématiquement. Pour le boitier (complexe) de mon projet, développé sous OpenSCAD, les limites sont très vites arrivées, après moult tentatives de correction demandées sur des routines pourtant pas bien compliquées, j’ai obtenu : « c’est trop complexe, je ne peux pas continuer, vous ferez mieux vous-même en visualisant le résultat ». En effet, la modélisation 3D nécessite parfois de voir le résultat, or ces logiciels ne peuvent évidemment pas voir, ce ne sont que des logiciels sur des super calculateurs qui produisent des simulations de langage (ou de code) via une distribution probabiliste. Pour quelques modules / fonctions de base, c’est très utile, mais dès que ça devient un peu plus complexe, le logiciel se perd totalement, et parfois c’est amusant car il génère des choses totalement absurdes voire contraires à la demande. J’ai même eu du code carrément hallucinatoire (syntaxe inventée).
Aujourd’hui, j’ai demandé la traduction en anglais d’un code source OpenSCAD. La tâche était de renommer les centaines de variables, les modules et fonctions, les commentaires, qui étaient en français. Il a fallu 5 étapes pour obtenir un résultat à peu près satisfaisant. Il a quand même fallu passer 1h30 derrière pour corriger des erreurs introduites par le logiciel et terminer le travail à la main (il a remplacé des bouts de code par d’autres, il a retiré des portions de code indispensables, sans aucun lien avec la demande, il n’avait aucune raison de toucher au code). Toutefois, c’est un gain de temps, j’aurais passé la journée à le faire manuellement, là entre les prompts et mes corrections, ça m’a pris 2 heures.
Je connais bien ces logiciels, j’ai démarré la programmation à la fin des années 70 en m’y intéressant. A cette époque, on n’était évidemment pas encore sur des modèles statistiques, les machines ne le permettaient pas. Toutefois, il me semble, à l’instar de ce que scandent plusieurs spécialistes, qu’on ne pourra pas faire beaucoup mieux (approximations, erreurs, hallucinations). Le problème principal, c’est que ces modèles sont basés sont des théories que l’on sait erronées (élaborées dans les années 50) et qu’en plus, les données qui les nourrissent sont globalement médiocres. Le « savoir » est biaisé et l’orateur n’est qu’une vague simulation d’orateur.
Ces logiciels demeurent utiles pour extraire des informations d’un document de 500 pages, pour synthétiser 50 rapports scientifiques et en extraire les points communs ou de divergence, pour générer du code simple mais répétitif par exemple, pour aider sur des sujets quand on les connait déjà bien. Pour peu qu’on leur demande de ne s’abreuver qu’à des sources académiques et non au tout venant…
J’adore les gens qui formule des « evidences » totalement fausse, vous sortez vraiment des phrases au pif comment ca se passe ? Bien evidemment que l’IA peux corriger son propre code ou celui d’un autres - si le code a un souci, elle va chercher et trouver une solution elle peux meme etre assez creative pour resoudre les soucis - Elle est capable egalement de refactoriser completement un projet et de nettoyer proprement le code. Creer un projet de prod est non seulement possible mais ca va devenir la norme, testez l’ide Antigravity par exemple vous allez comprendre, apres oui il faut savoir dialoguer techniquement avec, un vrai developpeur debuggera beaucoup plus rapidement qu’un noob
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L’ia se corrige oui jai constaté cela dans du code que ce soit pour du Web ou du jeu avec unity ^^
