Commentaires : Pourquoi est-il si difficile de développer des voitures vraiment autonomes?

Un vrai danger public, quoi.

Quand on a été motard comme moi durant plusieurs décennies, toujours avec des machines puissantes et rapides et qu’on est toujours là pour en parler…oui, on est un conducteur qui sait ce qu’il fait en toutes circonstances et qui scanne constamment son environnement sur la route. ^^

Adage motard : un bon motard est toujours un bon automobiliste, mais l’inverse n’est pas vrai

Qui n a jamais eu/causé le moindre accident que ce soit en moto ou en voiture.

Et le pire c est que ca ne m étonnerait pas que le moraliste ne respecte pas les distances de sécurité. D ailleurs au quotidien je constate que seul un régulateur réglé sur long le fait…

Qui appelles-tu « moraliste » ?

Et c’est justement parce que beaucoup de conducteurs prennent des libertés avec le code de la route (y compris des voitures autonomes, puisque Tesla a eu la riche idée d’autoriser certaines entorses au code de la route…) qu’il y a des situations imprévisibles, situations qui peuvent provoquer une désactivation du mode semi-autonome…

Et c’est justement dans ces situations qu’un temps de réactions de plusieurs secondes le temps de passer de ses rapports pro à une activité de conduite en pleine conscience de son environnement est beaucoup trop long pour réagir à temps. D’où le besoin que le conducteur supervise la conduite en permanence.

Le « conducteur » ne pourra se lancer dans une autre activité que quand les voitures seront suffisamment autonome pour que toutes les raisons qui pourraient désactiver le mode autonome pourront être anticipées de plusieurs dizaines de secondes (par exemple, autonomie totale sur certains axes, car là on peut prévenir à l’avance, la voiture sait dans combien de temps son trajet va l’amener à quitter les axes compatibles avec l’autonomie).

Et ça, on en est encore loin, aujourd’hui on en est plutôt encore au stade où le mode autonome ne se rend parfois pas compte qu’il ne sait pas gérer la situation, menant à des accidents si le conducteur n’est pas attentif et ne reprend pas la main de sa propre initiative…

Quand on sait pas, on fait pas des hypothèses.
Vous n’avez pas l’air d’avoir compris pourquoi j’ai écrit que vous sembliez n’avoir aucune idée de ce qu’implique la conduite.

Allez hop, sans chercher, distance d’arrêt quand on roule à 125km/h.
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environ 180 mètres. C’est l’info qui permet de gérer les distances de sécurité.

Le moraliste : Celui qui voudrais me retirer le permis pour mes propos sur le niveau 3, et qui confond distance de sécurité et distance de freinage. Le tout en étant très désagréable à lire. Quel idiot je suis de réagir en m énervant …

Pour le reste, je comprends les différents points de vue.

L’exemple de l avion ne m a pas convaincu : c est évident que le niveau 3 se déclenche une fois qu on a atteint la vitesse de croisière. Ensuite la voiture est capable de piler en détectant un objet sur la route et bien plus efficacement qu une majorité d humain qui en plus se collent parechoc contre parechoc.

En fait actuellement le problème c est surtout l inverse : par principe de précaution, le système détecte des situations d urgences et sonne bien trop souvent.

Ceux qui roulent souvent en autopilot en surveillant activement la route n ont pas le pied sur le frein, mais sur l accélérateur.

On est nombreux a avoir vécu ca avec les freinages phantomes des tesla avant qu ils ne soient corrigés au fil des MAJ : (évidement je ne parle pas de qq’un qui se réveille d une sieste, mais celui qui détourne légalement les yeux de la route pour son gps ou sa music et a terme pour ses e-mail ).

Niveau 3 = pouvoir reprendre le controle dans la seconde en sachant que l’on est sur une autoroute, dans un bouchon (exemple de ce qui est actuellement autorisé, mais l objectif est que ca marche sans bouchon).
Niveau 4 = après plusieurs dizaines de seconde, en reprenant sa place de pilote (comme l’exemple du copilote et du pilote d avion).

Je risque encore de me faire insulter pour ces propos qui reflètent juste une autre vision.

« Penser que l autre est un con est le début de la connerie par manque d’empathie »

++

Par contre, c’est ton message qui est incompréhensible. On s’exprime clairement et on assume ses propos ou on ne dit rien, en effet…mais les sous-entendus sont généralement une marque de sarcasme, et celui-ci est le dernier refuge de ceux qui n’ont pas d’arguments réellement objectifs mais des croyances et une foi personnelles.

C est édité pour plus de clarté.

Passage en mode victime ?

L’ennui, c’est que tous les messages supprimés nous sont toujours accessibles, un coup d’oeil m’a suffit pour voir que questions insultes, tu n’es pas en reste, loin de là.

« Quand on s’est créé soi-même une certaine réputation, il ne faut pas s’étonner qu’on soit considéré en fonction de celle-ci ». Et ça c’est de moi. jap

Oui, on est bien d’accord là-dessus. Mais pouvoir reprendre le contrôle dans la seconde, ça veut dire être resté aussi attentif que si on conduisait. Et surtout pas faire une autre tâche.

Oui, et ça on en est justement très loin. Parce que ça veut dire que les critères de désactivation du pilotage automatique ne sont que des critères prévisibles plus de 10s à l’avance, et qu’en dehors de ça le système est totalement infaillible…

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Celui qui voudrais me retirer le permis pour mes propos sur le niveau 3, et qui confond distance de sécurité et distance de freinage.

Et à quoi croyez-vous que servent les distances de sécurités ? Pourquoi dépendent-elles de la vitesse ? Je ne confonds rien.

Voilà exactement pourquoi je ”veux vous retirer votre permis”: vous avez l’air d’appliquer des règles sans savoir pourquoi. Votre expérience de la conduite fait que vous avez des automatismes qui rendent votre conduite sûre, mais ceux-ci sont basés justement sur le fait que, comme vous le dites, vous restez attentif en permanence sur la conduite même sous autopilote. L’enjeu de la discussion depuis le début repose sur la question de la transition autonome vers automobiliste qui implique de reconnaître les raisons qui font que l’on est capable de réagir à une situation imprévue : l’historique des informations visuelles et éventuellement auditives perçues récemment, informations qui disparaissent si l’on est occupé à autre chose (exemple avec le vol TWA 843).

Mais tu ne sais pas comment je conduit… Arrête ça !

Et tu ne sais pas non plus comment conduisent les autres. Et en passant, Martin_Penwald étant routier en Amérique du Nord, il a certainement l’expérience de bien plus de cas de figure que la grande majorité des automobilistes. neutre

Pour ma part, je possède ou ai possédé les permis A-B-BE-C1-C-CE-ADR, et tous ont été utilisés au cours de ma carrière. Conduire une voiture est une chose, conduire un camion en gérant une boîte de vitesses 16 rapports (8 courts-8 longs) pour toujours être dans la zone de couple optimal en est une autre.

J’ai conduit en surcharge, jusqu’à 32 T au lieu de 26, et c’est là que les mots « anticipation » et « distance de sécurité » prennent tout leur sens…parce qu’on sait que les freins ne suffiront pas pour s’arrêter si l’on n’est pas extrêmement attentif et prévoyant. paf

Bref, automobiliste, motard et chauffeur poids-lourds (sans même parler du travail avec de nombreux engins de manutention et de chantier), je sais que mon expérience et mes compétences sont bien plus vastes que celles de la majorité des automobilistes lambdas, parce que les conditions de conduite des 3 catégories sont très différentes.

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Relisez bien. Je ne critique pas votre conduite, JUSTEMENT. Je critique le fait que vous continuez à refuser de reconnaître que conduire est un processus qui s’inscrit dans le temps et qu’il n’est pas possible de reprendre l’activité en plein milieu d’un événement non géré après l’avoir abandonée.

J’ai conduit en surcharge, jusqu’à 32 T au lieu de 26, et c’est là que les mots « anticipation » et « distance de sécurité » prennent tout leur sens…

Rhôôooo, c’est pas bien. Mais, ’faut pas se voiler la face, c’est arrivé à la majorité d’entre nous. Sur les 4 ans que j’ai roulé en France, je n’ai pas été pesé une seule fois.
Par contre, aux États-Unis et au Canada, ça arrive très régulièrement, et éviter les postes de pesée est parfois difficile. Cela dit, je fais régulièrement de la surcharge sous permis spécial de circulation (de 45 à 75 tonnes). Tant qu’on arrive à rester en-dessous de 9 tonnes par essieu, on peut à peu près avoir un permis n’importe où, sauf au printemps à cause du dégel.

Si les infrastructures sont communicantes, le véhicule n’est pas autonome !
Comment les pays peu avancés vont-ils pouvoir investir ? Vous pensez que les routes en Amazonie vont être communicantes ?
C’est idiot, cette idée d’infrastructures communicantes. A-t-on besoin de parler avec les véhicules qui nous entourent ?
Le premier véhicule autonome devrait être la balayeuse de trottoirs qui roule à 10km/h en ville, puis la débroussailleuse à la campagne… La reprise en main a distance est possible…

Oui, on a « besoin » de communiquer avec les véhicules qui nous entourent. Cette communication existe déjà aujourd’hui, mais elle est très basique (elle se limite à indiquer aux autres qu’on freine, qu’on veut tourner à droite ou à gauche quand on n’oublie pas de mettre les clignos et de signaler un danger avec les warnings ou le klaxon).

De même, il existe aussi déjà une forme de communication basique avec l’infrastructure : les panneaux. Mais cette communication manque grandement de dynamisme pour donner des informations en temps réel sur la situation (cela dit, ça existe aussi déjà, toujours de façon basique, sous la forme de panneaux temporaires ou de panneaux électroniques à affichage dynamique).

Une communication plus poussée pourrait permettre d’améliorer la sécurité, la fluidité du trafic, la consommation d’énergie…

Par exemple, une voiture qui dérape dans un virage par grand froid pourrait prévenir celles qui suivent de la présence d’une plaque de verglas à cet endroit, pour qu’elles l’anticipent. Et en ajoutant en plus l’information dans l’infrastructure, ça permettrait de prévenir les voitures suivantes même si elles sont trop loin derrière pour être prévenues directement. Gain de sécurité.

À un feu de circulation, avec des voitures communicantes et autonomes, on pourrait avoir toute la file qui démarre et s’arrête en même temps, permettant de faire passer plus de voitures à chaque cycle du feu. Gain de fluidité.

Et connaître par exemple le délai dans lequel le feu va passer au rouge ou au vert peut permettre de mieux anticiper les arrêts-relance. Par exemple si le feu rouge t’indique qu’il va passer au vert dans 15s, plutôt que de ralentir fortement face au rouge puis accélérer lors du passage au vert, la voiture peut calculer la vitesse optimale à adopter, éventuellement même rester à vitesse constante si la distance est suffisante. Gain de fluidité, économie d’énergie.

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À quand le premier véhicule de niveau IV? Quelque chose me dit qu’il sera plus compliqué de passer du niveau III au niveau IV que du IV au V. Et quid de la future législation ? Celle-ci va devoir bien évoluée pour intégrer les innovations nécessaires du niveau IV