Commentaires : Pour des chercheurs du MIT, il faut se préoccuper de l'impact environnemental du tourisme spatial

Dans une étude menée par UCL, l’université de Cambridge et le MIT, le tourisme spatial pourrait avoir des conséquences écologiques gravissimes et sans précédent.

Donc faut s’inquiéter du tourisme mais ne rien faire pour les boites privées qui envoient des satellites pour mater du foot ou plus belle la vie ??

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Balancer de la vapeur d’eau et du CO2 dans les couches supérieures de l’atmosphère ça craint également d’un point de vue effet de serre. Il est temps de taper du poing sur la table…

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Le tourisme spatial…mais qu’est que tout le monde s’en balek…

@bennukem
L’utilité et le nombre de vols ne sont pas les mêmes, on change d’échelle pour un truc inutile.

@Jim
L’altitude d’émission du CO2 ou de la vapeur d’eau n’a pas beaucoup d’influence, dans la troposphère ou stratosphère, l’homogénéisation est bonne. Le problème vient de la quantité de CO2 mais aussi (surtout?) des autres polluants.

@zomurn
Justement, c’est le fait que ça intéresse pas mal de gens (qui ont les moyens :stuck_out_tongue: ) qui est un gros problème, quelques lancements par an de « petits » satellites n’ont pas une grand influence, plusieurs centaines de vols habités (masse et donc pollution bien plus importante par vol) ont un impact majeur.

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Désolé, je n’avais pas réalisé que le foot c’était plus important qu’un autre truc plus inutile. 1000 fois pardon :slight_smile:

Dans le second cas, ça a une utilité pour beaucoup de gens. Dans le premier, ça n’en a que pour un minuscule nombre de personnes fortunées. neutre

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Grande question! :smiley:

On va dire que la pollution par « utilisateur » est nettement moindre. C’est mieux comme formulation? De toute façon, il y a peu de satellites de télédiffusion et ils ont une durée de vie de 10 à 15 ans, comparé à 5x fois plus de pollution pour 5 gugusses pendant 2 jours.
Et on parle de « plus belle la vie », quand même! :stuck_out_tongue:

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Le problème c’est qu’il y a un paquet de choses à se préoccuper en ce moment

Le tourisme spatial est marginal en comparaison aux entreprises privées qui lancent des essaims de satellites de télécommunication comme Starlink, OneWeb, etc

Un nouveau concept alors, « Faute partagée est à demi pardonnée » ?

Plutôt petite faute moins grave que grosse faute. Sauf a être adepte de la régression technologique totale plutôt qu’une utilisation raisonnée des ressources…
Bon je reconnais que vu comment ça « avance », on aura bientôt plus le choix… :frowning:

Là sur le coup, j’ai un gros doute sur l’étude en question. Le coût de carburant d’un lancement Starship (donc Falcon SuperHeavy ou BFR), c’est 900k$ (environ 1 million de litre). C’est du pétrole, pas des propergols. Ça peut paraître beaucoup, mais par exemple, en France, la production de pétrole est de 256 millions de litres par jour.

Mettons que la fusée vole quotidiennement (ce qui reste très loin d’être le cas), ça reste 256 fois moins que la consommation d’un petit pays.

En gros, si l’influence mondiale sur le gaz à effet de serre de la France, c’est 0.9% (tous secteurs confondus, 0.3% pour le transport) là, on parle de 1 partie par millions très probablement. C’est pas nul, mais de là à en faire un article sensationnel en mélangeant tous les concepts qui font peur: « trou dans la couche d’ozone », « réchauffement climatique », « apocalypse par occultation de la terre », etc…, bref, du grand n’importe nawak.

Virgin, c’est un gros navion qui porte une fusée toute petite, donc la quantité de carburant doit être encore plus réduite. Quand à Blue Origin, c’est juste une blague, s’ils font 2 vols par an pour du tourisme, c’est juste pour montrer qu’ils ont la plus grosse.

Couche d’ozone à 20km et 80km d’altitude, tourisme spatial 100km d’altitude. L’ensemble des émissions de polluants se font dans la couche d’ozone.

Station spatiale internationale 400km d’altitude, orbite basse des satellites, entre 350 et 1400 km, satellites géostationnaires 40 000km d’altitude.

La totalité de l’activité du tourisme spatial fera des émissions dans la couche d’ozone là où l’activité satellite, au delà d’un nombre de trajets bien moindres pour exister en tant qu’industrie ne fait que traverser la couche d’ozone sur une fraction de son trajet.

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