Commentaires : Pornographie : les 23 propositions du Sénat pour mieux encadrer une industrie à la dérive

Après six mois de travaux et d’auditions, le Sénat dresse un rapport inédit et accablant du monde de pornographie. Il livre ainsi 23 recommandations pour enfin encadrer une industrie trop libertine.

Ce dernier a nécessité « plus de six mois de travaux [et] des dizaines d’heures d’auditions »

Et combien de centaines d’heures de visionnage ?

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@xryl : Et de consommation de pilule bleu?

Blague à part : un viol est interdit par la loi donc dans ce milieu s’il y a un viol ça tombe sous le coup de la loi point, tous les milieux sont confrontés à ces problèmes, les politiciens devraient aussi balayer leur tapis!
Un porno avec un(e) mineur(e) est interdit par la loi … Point donc loi / prison

Le soucis est l’accès de ces sites par les mineures … Faut éduquer et responsabiliser les parents quitte à envoyer les parents en prison si les moyens multimédia mis à la disposition de leur enfant n’est pas bloqué. Et puis des amendes de plusieurs millier d’euros … Et comme en Chine et Corée pour les jeux: les enfants dans un centre de rééducation.

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Le débat, comme le sujet, sont les premières victimes de notre hypocrisie. Je me souviens d’une conférence du PDG d’un fabricant de DD qui avait dit quelque chose du genre « Les gens veulent des disques durs de plus en plus gros pour les remplir de pornos ». Interdire le porno ou le rendre moins facile d’accès, ne le rendra que plus attractif. Quant au viol, j’ai un peu travaillé dans ce milieu, et ce fantasme était celui qui revenait le plus souvent. Pas étonnant que cette industrie en fasse une certaine forme de commerce (ce que je ne cautionne pas).

Franchement, ils pensent vrmnt que la petite France va pouvoir contraindre à elle seule les gros sites pornos domiciliés à l’étranger de changer leurs contrôles d’accès et à contrôler leur contenu?
Ce n’est qu’à un niveau européen que des lois pourront être édictées et devenir suffisamment contraignantes… (ex: RGPD)

Ensuite, ce sont les parents qui sont responsables de leurs enfants, pas l’état…

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" imposer aux plateformes d’accéder aux demandes de retrait de vidéos dans lequelles apparaissent les personnes filmées "

C’est vraiment le minimum, j’espère qu’ils feront au moins passer ça.

Je pense qu’il faut systématiser et rendre facile d’accès les systèmes de contrôle parental. Aux parents ensuite de les paramétrer en fonction de l’âge de l’enfant. Beaucoup de parents sont déjà largués avec PRONOTE alors les systèmes de contrôle … il faut rendre cela facilement accessible en laissant les parents accompagner les enfants.

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Mais qui va scanner sa carte d’identité ou donner son n° de CB pour un site porno gratuit ? Personne !
Les sites pornos visés vont tout simplement migrer à l’étranger sous peine de disparaître, et ils auront bien raison !

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Clairement c’est un soucis. De plus dur de faire confiance , au vue de tout les piratage de banque de données.
Par contre il faut définitivement simplifier le contrôle parental.(qui marche pas trop mal sur console par ailleurs)

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« interdire l’accès aux mineurs aux contenus pornographiques » lol, quand on voit des parents donner un smartphone à un enfant de 5 ans juste pour être tranquille, c’est pas gagné.

Non seulement c’est le minimum, mais pour moi c’est aussi le maximum, car tout le reste, c’est juste de la br.nlette intellectuelle. Sérieusement, le viol est un crime quelque soit la forme, pas besoin de pondre une nouvelle loi qui répète l’ancienne et donne aux avocats plus de liberté de la contourner. Le droit à l’image et le retrait de ses données est aussi dans la loi depuis le RGPD. La protection des mineurs (âge minimum pour le visionnage) existe également, et il est interdit de diffuser du porno à des mineurs (ça existe déjà). Bref, à part ressucer ce qui existe déjà, ça apporte quoi là ?

Créer un nouveau motif pour le revenge porn, là c’est utile. Contre les deepfake, aussi, même si dans les 2 cas, c’est déjà puni par les lois contre la diffamation.

Créer une loi qui implique la responsabilité du site/webmestre si une vidéo n’est pas retirée dans les 24h dès lors qu’un « acteur » en fait la demande, quitte à ajouter des amendes en cas d’abus (par exemple pour un/e acteur/rice qui se fasse payer légalement avec un contrat puis fait systématiquement retirer ses propres vidéos). Le principal c’est de retirer vite avant que cela ait de trop grosses conséquences.

De toute façon, il ne peut pas exister un système de vérification fiable de l’âge dans ce milieu de l’anonyme, ce n’est pas la peine de tergiverser des années. Les mineurs/pirates/autres trouveront toujours un moyen de contourner les restrictions, soit en passant par des VPN, en utilisant une fausse CB, etc… Bref, c’est le boulot des parents de responsabiliser leurs enfants, pas celui de l’état, c’est pas comme si ces images venaient d’elle même à l’utilisateur (genre dans les pubs télé, hein!).

Tous les calembours dans ce post sont volontaires

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Je crois que la partie principale de ce rapport n’a pas été comprise/perçue par la plupart.

Il s’agit des problèmes rencontrés dans l’industrie elle-même, pas du porno dans la société.

On parle de conditions de travail, de travail sous contrainte, de viols dans le carde d’une activité professionnelle, de comportements dégradants, etc.
Une actrice (puisqu’il s’agit essentiellement de femmes dans ce cas) qui accepte un tournage n’a semble-t’il pas toute latitude de connaître l’étendue des scènes qu’elle va tourner, ou bien les limites posées ne sont pas respectées, les attitudes et gestes des partenaires, au-delà de ce qui constitue la mise en scène n’est pas respectueux des autres partenaires etc.

Pour rappel, lors d’un acte sexuel consenti par toutes les parties, il reste possible pour tous les participants d’interrompre le rapport, de refuser « une pratique ». Ne pas accepter ça de l’autre et forcer « la pratique », c’est un viol. Même en plein milieu d’un rapport sexuel consenti.

Dans le porno d’aujourd’hui, il ne s’agit plus uniquement de mauvais acteurs/actrices disant un texte inepte dans une situation caricaturale qui mène à un rapport sexuel impromptu et visiblement satisfaisant pour les partenaires, mais bien plus souvent la présentation d’actes de type dominateurs, humiliants, violents etc. Et il semble que les personnes « dominées » ne le sont pas tout à fait volontairement et uniquement dans le cadre de leur rôle, mais aussi dans la réalité du tournage. Et dans leur vie dans l’industrie.

SI vous réfléchissez 1 minute à la vie sexuelle que vous avez, je suis à peu près sûr que vos rapports sont entourés de geste « d’affection », d’une forme de partage et d’écoute de l’autre. Je ne me souviens pas avoir perçu ça dans la moindre video porno depuis un sacré bout de temps !

SI vous réfléchissez 1 minute à la vie sexuelle que vous avez, je suis à peu près sûr que vos rapports sont entourés de geste « d’affection », d’une forme de partage et d’écoute de l’autre. Je ne me souviens pas avoir perçu ça dans la moindre video porno depuis un sacré bout de temps !

Les filles qui font du porno ne le font pas pour les sentiments ou l’affection mais pour le fric.

Il manque une chose : une convention du travail comme ça existe dans tous les secteurs.
Le but d’une convention est de dire ce qu’est une bonne condition de travail : contrat, rémunération, santé, liberté, etc.

On parle des femmes, mais profiter de la faiblesse des personnes se rencontre aussi chez les trans et les homos. Tout le monde est touché.
Il est bien qu’on s’occupe enfin du milieu du porno, mais profiter de la faiblesse des personnes existe partout dans l’économie et la société en général. Ne pas dire non dans le milieu du travail est un vrai fléau.

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Tous les crimes que tu décris sont déjà listés et punis dans la loi. Il y a une jurisprudence assez conséquente pour les écarts entre le « contrat de travail » et la réalité.

La principale différence, entre un travailleur classique qui va faire des heures sup non rémunéré et qui va attaquer son employeur aux prudhommes, et un travailleur du sexe, c’est que, en cas d’abus, dans un cas, on est sur un délit, et dans l’autre sur un crime donc pénal. Ce qui implique deux cours de justice différentes (tribunal d’instance vs conseil des prudhommes), qui ne sont pas souvent au courant des lois et règles de l’autre. Même si le travailleur subit un viol ou un acte sexuel non consenti, ce n’est pas de la compétence des prudhommes, mais s’il le refuse et qu’il est viré, alors ça le devient. S’il demande des dommages pour rupture du contrat suite à un viol, c’est les prudhommes, mais la condamnation de l’employeur et/ou du violeur c’est le TGI.
Que dire du présumé « violeur » qui lui suit les directives de son employeur? D’après la loi, il est responsable du viol, donc il porte la culpabilité, par contre, d’après les prudhommes, il y a une relation hiérarchique donc l’employeur est responsable, etc…

Le manque de respect dans le cadre du travail (l’humiliation, mais pas l’harcèlement), c’est du ressort des prudhommes, etc…

C’est un problème de fond de la société et de la manière dont elle a été « architecturée », c’est à dire avec différentes « justices » suivant les cas, sans prendre en compte initialement la problématique des cas mixtes comme le porno, mais aussi les pompes funèbres, etc… (en fait, tous les métiers préjugés comme « sales »)

Là, c’est pas au Sénat, à mon avis, de changer ça, mais à l’assemblée nationale. Pas sûr que ça arrive cependant, car autant que les sénateurs s’occupe du porno, ça fait rire, autant si c’était les députés, ça ferait crier dans les chaumières quoi, ils ont rien de mieux à faire?