Commentaires : Plus de 10 000 Tesla seraient bloquées à l'usine de Fremont, faute de pièces

Si le constructeur californien a jusque-là assez bien résisté à la crise des semi-conducteurs touchant toute l’industrie technologique, incluant de fait les voitures électriques
, le constructeur aurait quelques difficultés à terminer ses véhicules.

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un problème « mineur » qui retarde 10 à 20 000 livraisons, c’est pour moi un problème majeur

et Tesla ne communique pas sur un calendrier de résolution

En même temps, il a voulu jouer avec la valorisation du bitcoin, il a par la même stimuler la demande pour ce qui permet de miner… Effet boomerang garanti, tu m’étonne qu’il est essayé d’inverser la tendance.
Mauvais calcul Elon

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J’aurais plutôt dit qu’il n’avait qu’à utiliser ses bitcoins, cette monnaie-miracle-qui-doit-nous-libérer-de-tous-les-maux, pour acheter ses composants, le libérant ainsi de cette pénurie :stuck_out_tongue:

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Sauf que le problème n’est pas le prix des composants mais leur disponibilité.

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Quand tu mets le prix, t’as de la dispo… quand tu joues comme tout le monde, tu fais la queue…

Mais bon c’est pas grave, Musk trouvera comme solution d’envoyer les pièces manquantes à ses clients qui devront les monter eux-mêmes, avec en retour un mois offert d’abonnement à l’autopilot ! Merci Musk!

Non ce n’est pas aujourd’hui une question de prix mais réellement de disponibilité. Je pense que peu de personnes se rendent compte de la complexité du sujet et du bouleversement actuel de toutes les chaînes d’approvisionnements. Même les matières premières explosent et plus personne ne négocie les tarifs, l’objectif est déjà de trouver de quoi produire… Certaines activités avaient des accords qui les rendent prioritaires, et il ne reste rien pour d’autres. Je bosse dans l’industrie et je t’assure qu’il s’agit pour la première fois de disponibilité d’abord, avant de parler prix (qui au passage ont évidemment explosés de toute part !).

Si ça pouvait mettre un terme à cette culture du flux tendu (les stocks les plus faibles partout) et de la production à l’autre bout du monde…

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Ma phrase était sans doute un peu courte en explications… Les accords, ça se monnaient justement… les prioritaires sont ceux ayant des contrats forts sur les plus longues durées. C’est prendre un risque mais ça sécurise le fournisseur et l’approvisionnement.
Quand tu veux maximiser tes profits, tu fonctionnes au jour le jour, mais évidemment les risques augmentent.

Effectivement, on peut parler ici de l’arroseur arrosé. Il était temps d’ailleurs.

Oui et c’est ces contrats sur une supply chain « optimisée » qui sont incompatibles avec la situation de plus en plus instable dans laquelle nous vivons depuis un moment déjà. Ils étaient faits pour tirer partie d’une situation « normale » qui n’existe plus depuis un moment déjà avec tous les évènements géopolitiques de l’on se tappe en série : le Brexit, trump et les tensions avec la Chine et l’Europe, les évènements d’Ukraine et de Syrie, les problèmes migratoires et d’intégration qui s’amplifient et s’accompagne d’une hausse du populisme, le Covid etc. Bref on est en plein dans le fameux monde « VUCA » et c’est à priori devenu la nouvelle normalité.

Le problème c’est que les contrats en question se négocient souvent des années à l’avance, c’est un domaine où le temps de réaction est plutôt long. Du coup les experts des négos et des appros se retrouvent pris à leur propre piège : à vouloir trop optimiser ils n’ont pas de marges de manoeuvre et la pénurie fait que tout est gelé et le peu de matières et composants négociable atteint des prix stratosphériques. Sans même parler de la pénurie de containeurs qui eux aussi deviennent une denrée rare et chère.

Si seulement tout cela pouvait forcer tout ce beau monde à produire plus localement tout le monde - et la planète !! - y gagnerait largement !

Retour à la 4L conçue en 61, ou mieux la Dauphine, plus d’électronique, que du direct.