Le PDG français de Qualys, principal fournisseur de solutions de sécurité dans le cloud, avait anticipé l’ampleur prise aujourd’hui par la technologie. Cet expatrié aux États-Unis s’est longuement confié à Clubic en marge des Assises de la sécurité, avec passion et sur de nombreux sujets.
Car les gouvernements se disent “attention, c’est nous qui imprimons la monnaie.” Avec la cryptomonnaie, le gouvernement ne contrôle plus rien du tout. La formule de la cryptomonnaie est contrôlée, alors que les États peuvent imprimer autant d’argent qu’ils le veulent.
Techniquement ce sont les banques centrales qui “impriment” mais l’argument reste valable, et c’est l’idée la plus importante de cette interview. Les conséquences économiques de ces émissions monétaires excédentaires dans le cycle des affaires en sont les crises à répétition depuis 120 ans.
L’idée maîtresse derrières les cryptomonnaies est de remettre la monnaie dans les mains des acteurs économiques, les seuls à pourvoir la gérer de manière efficace.
C’était très intéressant. Effectivement, le monde change. Et je rajoute qu’il change vite !
Oui mais attention… car comme le dit le poète… plus ça change… plus c’est la même chose…
Interview intéressante. Deux réactions principales pour moi:
-cela fait plaisir de voir un homme d’un âge certain (français en plus) aussi au fait des nouvelles technologies. Nos politiques devraient en prendre de la graine.
-une partie de l’interview dans la première partie de l’information me donne quand même l’impression que sa société connaît beaucoup de choses au sujet de ses clients…Le fait de proposer gratuitement une solution me fait tiquer automatiquement.
Quelques compléments éventuels d’information. Si certains peuvent compléter/corriger, n’hésitez pas. Source: reflets.info
ADM a probablement, de mon point de vue, été l’un des groupes de hackers les plus prolifiques et les plus inventifs de cette période.
Il est lisse, ce monde de la sécurité informatique qui n’embauche pas de hackers. Il faut lire la réponse de Philippe Courtot : “Nous avons une politique très claire: nous ne recrutons pas de hackers. Que certains le fassent, ou que les gouvernements trouvent un intérêt, parfois, à utiliser leurs compétences, ça les regarde.” Un Must. Le moteur de vulnérabilités de Qualys a été codé par des hackers. Et même par les meilleurs. Il est tellement touchy et incontournable que personne n’a jamais vraiment pu mettre à jour les babasses sur lesquelles il tourne. Mais chuuuut… Où croyez-vous qu’ont fini tous les hackers qui ont marqué les débuts d’Internet ? Dans une grotte ? Dans une boutique d’aide à domicile pour neuneus de l’informatique ?
A la grande époque de Rhino9, vers la fin des années 90, Marc, connu alors sous le pseudonyme « Chameleon » (une fille de sa classe lui avait dit qu’il ressemblait à caméléon lorsqu’il piratait des sites), « travaille » avec « Vacuum ». Un gaillard de près de deux mètres de haut. Lui aussi a modifié considérablement la vision de Microsoft en matière de sécurité. « Après le lycée, j’ai lancé un site, technotronic.com. J’ai rapidement rejoint des groupes comme Rhino9 et w00w00. Mais peu après, j’ai commencé à travailler dans le secteur de la sécurité informatique et j’ai laissé tout cela derrière moi. »
Au sein du groupe w00w00 justement, un certain « Yan » finira à la Une de la presse. De son vrai nom Jan Koum, il a fondé WhatsApp, acquise par Facebook pour la bagatelle de 19 milliards de dollars… Autre membre de w00w00, mais aussi du groupe ADM (autre groupe mythique d’origine française, celui-ci), Shawn Fanning, alias « Napster » créera la première application permettant d’échanger des morceaux de musique. ADM est par ailleurs à l’origine d’une société de sécurité informatique désormais cotée au Nasdaq et qui est devenue leader mondial dans son domaine : Qualys. Qualys, qui selon son patron n’embauchait pas de hackers…(https://www.zdnet.fr/actualites/philippe-courtot-qualys-le-degre-de-sophistication-des-virus-est-inquietant-39149567.htm)…