Commentaires : Pfizer rachète pour 116 millions de dollars l’app qui arrive à diagnostiquer un Covid au seul son de votre toux

Le célèbre laboratoire vient d’annoncer le rachat d’une petite start-up australienne qui a développé une application pour smartphone qui pourrait améliorer la détection de la Covid-19.

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On a toujours 30 millions de dose qui trainent en France, qui vont etre périmées, donc détruite.
Malgré aussi des millions en publicité pour des campagnes de vaccination

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Bah dis donc, ca paye bien chez certains les virus!!

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Les « elites » ont ontologiquement tendance a devenir totalitaires: it’s not a bug it’s a feature. Ils sont donc irresponsables (comme des enfants et/ou des psychopathes) et c’est a nous de les contenir … ce que l’immense majorite a oublie de faire au cours de ces 2 dernieres annees … Nous sommes les seul responsables in-fine.

Je ne peut que recommander le Discours de la servitude volontaire d’Étienne de La Boétie ecrit au 16e siecle et terriblement d’actualite

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Je me fiche des responsables (façon de dire!!), c’est nous qui allons payer :slight_smile:

Quand on sait ce que coûtent les tests pcr, j’ai du mal à comprendre que cette app n’ai pas fait l’objet d’une offre d’un état. Parce que 80% il me semble que c’est mieux que le pcr… En plus, c’est utilisable à volonté, accessible à quasiment tout le monde.
Tous ces écolos qui fustigent internet, les smartphones et autres smartwatchs, ne savent pas de quoi ils parlent. Internet n’est pas que futile, les smartphones ne font pas que téléphone, et les smartwatchs ne font pas que cacher l’heure…
Je ne mets pas le big data dans le même panier car c’est probablement ça qui consomme le plus, sans vraiment d’utilité forte autre que de préparer un totalitarisme.

30 millions + les milliards réservées par l’UE Van der Leyen (dont le mari en fabrique) qui seront payées rubis sur l’ongle et non livrées.

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Mauvaise traduction là…

Ce « des résultats plus spécifiques à 80% », devrait être « une spécificité de 80% ».

L’efficacité d’un test binaire (ici, 92%), c’est sa capacité à donner de bons résultats sur les positifs (ie sur 100 personnes positives et ayant de la toux, le test en détecte 92 et fait donc 8 faux négatifs).

La spécificité d’un test binaire (ici, 80%), c’est sa capacité à donner de bons résultats sur les négatifs (ie sur 100 personnes négatives et ayant de la toux, le test en élimine 80, et fait donc 20 faux positifs).

Et combiné avec l’incidence, on obtient les probabilités d’être/ne pas être infecté en fonction du résultat du test.

Si par exemple la maladie à 10% d’incidences chez les personnes qui toussent, sur 1000 personnes qui toussent, il va donner 92 vrais positifs (92% des 100 infectés) et 180 faux positifs (20% des 900 non infectés), et donc un testé positif a 34% de chances d’être effectivement infecté (92/(92+180)) et un testé négatif a 1% de chances d’être positif (8/(8+720)).

Une spécificité de 80%, c’est donc assez problématique quand les incidences sont relativement faibles, parce que ça rend le test très peu discriminant, il va donner énormément de faux positifs pour très peu de vrais positifs… À 1% d’incidence, un test positif n’est réellement positif que dans 4.4% des cas (9.2/(9.2 + 198))…

Non seulement le PCR est bien plus fiable que 80% de sépcificité, mais en plus le PCR peut détecter les cas quelques soient les symptômes, mais aussi les infectés asymptomatiques, alors que par définition, une application basée sur la toux ne détecte les cas que quand la toux fait partie des symptômes…

Mais c’est vrai que ça pourrait tout de même être un outil complémentaire pour limiter le nombre de tests PCR. Par exemple, si positif à l’application + positif en test antigénique, on doit pouvoir se passer d’une confirmation par PCR.

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« Véolia rachète le site Sourciers-et-radiesthesistes.fr pour un miyars d’€ugros ».

Désolé, je suis légèrement sceptique j’avoue.

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ça pu l’appli bidon. Pfizer n’aura qu’a s’arranger pour générer un plus grand nombre de faux positifs qu’avant et hop on crée le problème pour proposer la solution miraculeuse et payante ! Les actionnaires vont kiffer grave.

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Un test PCR détermine une infection au virus avec ou sans symptôme.
Cette application détermine, selon la tonalité de la toux, donc par sujet symptomatique, l’infection au covid.
De plus, je suppose qu’en cas de résultat positif de l’appli, un test PCR sera demandé avant de passer chez le toubid qui, selon la gravité, pourra vous prescrire du doliprane.

C’est le cas de tous les pays du monde, il y a plus de 2 milliards de doses des vaccins sur les anciennes souches sur terre et les pays pauvres n’en veulent pas, ou pas dans ces quantités. La France ne fait pas exception. La chine en a 300 millions de doses sur les bras à elle seule.

Et il n’y a pas une volonté de vacciner à tout prix pour utiliser les doses, c’est plutôt heureux puisqu’elles ne servent qu’à éviter les formes graves avec les nouveaux variants.

Les commandes passées pour 2023 portent sur des vaccins actualisés des souches omicron et idem sont des volumes énormes pour l’UE, mais qui permettent d’anticiper des situations qui re deviendraient critiques…

Rien de choquant à jeter des médicaments devenus peu efficaces et/ou périmés, ce qui serait choquant serait que ça ne soit pas anticipé après les deux années de m£££££ qu’on a vécu.

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Vivement l’app qui détecte si on a la tourista au son des pets.

L’app était plus fiable qu’un test PCR, et était prête dès que le COVID a démarré. Mais nan valait mieux polluer la planète avec des masques, des vaccins et des tests et laisser une crise mondiale s’installer, plutôt que de l’éviter en toussant tout les matins un coup dans son telephone pour éradiquer le virus…

Après je ne sais pas s’ils s’agit de la même app que celle inventée en Inde, mais pour les sceptiques, l’app était capable de détecter le sexe d’une personne et sa langue maternelle avec 99.9% de précision juste en toussant.

:rofl:

Absolument pas. La spécificité de seulement 80%, c’est beaucoup trop faible, ça donnerait beaucoup de faux positifs, en particulier pendant les phases les plus calmes de l’épidémie (et donc, beaucoup de gens arrêtés ou stressés pour rien…). Et dans le même temps, ça ne peut détecter des infectés que s’ils sont symptomatiques et que la toux fait partie de leurs symptômes… Ce qui est loin d’être toujours le cas, surtout avec les variants récents qui ont tendance à plus fortement infecter les voies respiratoires supérieures.

Petit calcul en prenant ces hypothèses là :

  • population de 67M,
  • taux d’incidence hebdomadaire réel de 500 pour 100 000 (soit une situation avec moins de cas qu’en ce moment, où on en détecte environ 500/100k),
  • 50% de cas asymptomatiques,
  • toux chez 50% des cas symptomatiques (c’est à peu près ce qu’on observe avec les variants actuels),
  • pour 1 personne qui a de la toux à cause du covid, il y en 3 qui en ont sans covid (là c’est assez arbitraire, c’est pour l’exemple)
  • pour 1 personne qui a d’autres symptômes que la toux à cause du covid, il y en 3 qui ont des symptômes possibles de covid sans avoir le covid (là aussi, c’est arbitraire, pour l’exemple)
  • fiabilité de l’appli : 92% de sensibilité, 80% de spécificité,
  • fiabilité d’un RT-PCR : 80% de sensibilité, 98.5% de spécificité (source : https://www.cap.org/member-resources/articles/how-good-are-covid-19-sars-cov-2-diagnostic-pcr-tests).
  • on teste en PCR 80% des symptomatiques et en moyenne 0.5 asymptomatiques infectés et 5 non infectés pour 1 symptomatique testé,
  • on teste avec l’application 100% de ceux qui toussent (c’est le maximum possible)

On a sur la semaine :

  • 335 000 infectés,
  • dont 167 500 symptomatiques,
  • dont 83 750 qui toussent,
  • 335 000 personnes qui toussent,
  • 670 000 personnes qui ont des symptômes.

On va donc effectuer :

  • 335 000 tests avec l’application, dont 83 750 sur des infectés, 251 250 sur des non infectés,
  • 3 484 000 tests PCR dont 134 000 sur des infectés symptomatiques, 67 000 sur des infectés non symptomatiques et 3 283 000 sur des non infectés, symptomatiques ou non (en réalité, comme les non symptomatiques testés sont les contacts de cas positifs, il y a même plutôt plus d’infectés non symptomatiques et moins de non infectés dans les testés, vu que la population testée a statistiquement un taux d’incidence plus élevé que la population générale).

On va du coup avoir avec l’application :

  • 127 300 positifs : 77 050 vrais positifs, 50 250 faux positifs
  • 207 700 négatifs : 6700 faux négatifs, 201 000 faux négatifs.

Soit seulement 23% d’infectés détectés et près de 40% des détectés positifs qui ne le sont en fait pas.

Avec les tests PCR :

  • 210 045 positifs : 160 800 vrais positifs, 49 245 faux positifs.
  • 3 273 955 négatifs : 40 200 faux négatifs, 3 233 755 vrais négatifs.

On a donc détecté 48% des infectés (plus du double) et moins de 25% des positifs ne sont pas réellement infectés.

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:roll_eyes: ça me rappelle l’affaire des avions renifleurs …

Et à côté de ça on nous dit que la santé n’a pas de prix !

Et au son de mon pet on peut savoir si j’ai un cancer du colon ? :upside_down_face::grin:
« allez y monsieur, un pet franc et court »

Oui, mais je vais souvent chez le médecin et il me demande de tousser pour son écoute au stétoscope même sans être malade. Donc je vois pas pourquoi vous empêcheriez les personnes qui ne toussent pas ‹ maladivement › de faire le test app gratuit en toute autonomie alors que vous testez en PCR tout le monde alors que c’est cher, polluant, délicat à faire.
Ensuite vous calculez sur des échantillons différents : 25% de malades pour l’app et 3.8% pour le PCR.
On peut aussi imaginer que l’appli en option soit couplée à une smart watch et alors, on peut aggréger pas mal de symptômes ‹ faciles › et selon les cas demander un ecg par la montre etc…
A titre personnel, j’ai failli en mourir car le gouvernement ne diffusait quasiment que des faux messages. N’allez pas voir votre médecin ni l’hopital sauf si vous avez une bonne fièvre, que vous tousser.
Donc je suis totalement incroyant devant les démonstrations vous indiquant que tout cela ne sert à rien pour aboutir à démerdez-vous en cas de crise. La plupart des médecins que je connait sont incapables de faire un bon diagnostic car ça prend du temps.
Un smartphone peut gérer un historique, détecter des variations anormales dès qu’elles sont significatives, sans que l’on soit savant pour ne pas solliciter le système pour rien et idiot à un point qu’il est inconcevable de lire un thermomètre sans un ‹ expert › médical.
Sur le coup, même les pompiers ne voulaient pas m’emmener. Alors que la fièvre avait déjà 7j par exemple. Tout ça à cause du message savant du gouvernement qui tournait en boucle, et que même les pompiers subissaient : Fièvre ET toux.
A l’hopital, le test PCR a mis 48h, et les médecins eux m’ont très rapidement dit qu’ils étaient quasi sûrs et n’ont pas attendu 48h le résultat, bypassant au passage la procédure mise en place par de grands scientifiques, pour qui le PCR positif était le point de départ. Le médecin généraliste que j’ai vu lui m’a prescrit effectivement du doliprane, conformément au message savant du gouvernement.
Donc vos démonstrations mathématiques me laissent de marbre. Je sais aussi compter, même si je ne suis pas élu ou dans le cercle soi disant médical.
La qualité première du PCR est d’enrichir les labos et leur cour. Il est indispensable même quand c’est évident et inutile par exemple pour que le plus grand joueur de tennis, suivi constamment par plusieurs médecins, puisse jouer dans un tournoi avec des joueurs non testés mais avec un vaccin sans effet sur la contagion. Quel calcul mathématique peut expliquer cela?

Ça n’a rien à voir… Le médecin te demande de tousser non pas pour écouter ta toux, mais pour écouter l’écoulement les vibrations dans ta cage thoracique, il pourrait le faire d’ailleurs avec autre chose qu’une toux (le fameux « trente-trois », ou plus généralement tout son basse fréquence).

Dans le cas de cette application de test, elle reconnaît la tonalité particulière qu’aurait une toux symptomatique du covid, causée par une forme particulière d’affection des poumons. Une toux forcée, non symptomatique, n’aura pas cette tonalité particulière, puisque les asymptomatiques n’ont pas cette affection des poumons…

En outre, pour atteindre ces 92% de sensibilité, l’application ne se base pas que sur la toux, mais aussi sur les autres symptômes remontés par le patient dans l’application. Donc rien du tout pour un asymptomatique…

Parce que la spécificité beaucoup trop faible de l’application fait qu’un test à grande échelle chez les asymptomatiques conduirait à une masse énorme de faux positifs… Avec 80% de spécificité, si la moitié de la population fait un test le matin, tu te retrouves avec 10% de la population qui ressort positive… Et va donc nécessiter un test biologique pour confirmer ou non l’infection et décider si elle doit oui ou non prendre des mesures d’isolement/arrêt de travail, parce que quand tu as une maladie à 0.1% d’incidence dans la population, tu peux pas te baser sur un test qui te sort 20% de faux positifs pour distribuer des arrêts de travail… Du coup utiliser cette application de manière relativement systématique chez des gens sans symptômes, ça aurait pour effet de devoir faire beaucoup plus de tests PCR que ce qu’on fait… Seuls des tests avec une spécificité beaucoup plus élevés peuvent être pratiqués à grande échelle sans cibler la population testée. Sinon, tu te retrouves avec une masse énorme de faux positifs et tu ne peux plus rien tirer d’utile des résultats des tests.

Quand une maladie a une incidence de 0.1%, même un test avec 100% de sensibilité et 99% de spécificité ne peut pas être généralisé, il donnerait 10 fois plus de faux positifs que de vrais…

Même le PCR est en fait déjà trop peu spécifique pour faire du test systématique. Si le test PCR était ouvert à tous sur simple demande, même sans symptôme ni contact à risque, c’est simplement parce que les autorités se doutaient bien que la plupart des gens ne se feraient pas tester sans raison, vu que le test est quand même tout sauf agréable, et qu’il implique en plus d’y consacrer un certain temps…

Alors qu’un test comme tu dis « en toute autonomie », qui prend 30s à faire sur son smartphone le matin, y aurait énormément de gens qui le feraient même sans avoir de raison particulière de le faire. Et on se retrouverait avec des millions de « positifs » tous les jours…

Et donc il faut que les gens aient une smartwatch… C’est pas répandu. Et encore moins les smartwatch avec un ECG… ECG qui est en outre extrêmement limité : il est capable de détecter une fibrillation, mais probablement pas une torsade de pointe, qui peut être un signe d’affection cardiaque par le covid.

Ici il ne s’agit pas de mathématique, mais simplement d’une question d’égalité entre tous : on n’accorde de passe droit à personne, toute star qu’il ou elle soit.

Après, je suis bien d’accord avec toi que le test PCR positif ne devrait pas être un prérequis pour la prise en charge médicale, comme pour la grippe où dans l’écrasante majorité des cas on ne teste pas. Seuls les symptômes cliniques devraient l’être, et ce d’autant plus que jusqu’à récemment on n’avait pas encore de traitement spécifique au covid, et que les traitements étaient donc essentiellement cliniques (d’où le doliprane, qui correspond au traitement clinique de la fièvre quand on n’en a pas identifié l’origine). Mais en pratique c’est bien ce qui était fait normalement, je connais plein de monde (moi y compris, et avec des symptômes atypiques, visuels notamment) qui ont eu une prise en charge médicale de leur covid probable sans test le confirmant.

Mais d’un point de vue épidémiologique, pour freiner la propagation de l’épidémie, il est indispensable d’identifier un maximum de ceux qui n’ont strictement aucun symptôme clinique, et ça cette application ne le permet pas, seule la biologie le permet.

Or si on a massivement testé en PCR, ce n’est pas pour soigner les gens infectés, mais bel et bien pour essayer d’identifier un maximum d’infections, même asymptomatiques ou à un stade précoce (encore asymptomatiques) pour freiner la propagation de l’épidémie. D’autant plus qu’il a été établi que la dynamique épidémique s’appuyait bien plus sur des « superpropagateurs » que sur une transmission de proche en proche ou chaque infecté contaminerait quelques personnes autour de lui (ie en termes mathématiques un écart-type sur le nombre de personnes contaminées par chaque infecté beaucoup plus élevé que dans d’autres maladies respiratoires), et que beaucoup de ces « superpropagateurs » étaient asymptomatiques. Dans ce contexte, l’intérêt de tester les personnes symptomatiques n’est pas un intérêt diagnostic, mais sert à savoir s’il est utile de demander à ses contacts de se faire tester ou non pour isoler un maximum de gens ayant un potentiel de propagation de l’épidémie.