Après une attaque « d’une ampleur sans précédent » des réseaux de fibre optique des opérateurs, le parquet de Paris a immédiatement ouvert une enquête préliminaire.
Dès qu’il y a une crise ou une guerre quelque part, la France est impactée. La France craignait un sabotage des câbles sous-marins et bien ce n’est pas loin.
Cela attirerait l’attention encore plus mais un plan vigipirates pour les sites sensibles ne serait pas de trop.
Comment sécurisé tous les accès ? Encore plus avec le nombre d’intervenant qui en plus dépendent des différents opérateurs qui heureusement partage les conduites.
Les armoires sont forcément sur le domaine publique. Idem pour la plus part des points d’accès comme ceux des photos de Free. Vous imaginez si à la moindre intervention sur un câble ou une conduite souterraine il fallait la clef d’accès de chaque point.
@Ixi : faut dire qu’il n’y a pas grande chose à paralyser non plus lol
Il y en a des très gros dans les océans… si quelqu’un les coupent là on est mal.
Oui, justement, on parle d’artères, pas de noeuds. Des lignes fibre qui totalisent plusieurs milliers de kilomètre pour chaque opérateur… Physiquement, c’est extrêmement compliqué de totalement sécuriser ça, sauf à les enterrer très profondément et sans aucun accès, donc coût de déploiement qui explose, et ça forcément ça se répercute sur la facture des usagers, qui pleurent déjà parce qu’ils trouvent que c’est trop cher alors qu’on est parmi les pays les moins chers au monde pour Internet et maintenance particulièrement compliquée…
Des chambres de tirage comme celles dont Free a posté des photos, il y en a des dizaines de milliers rien que pour le cœur de réseau. Et en sécuriser l’accès physique par des serrures ou cadenas provoquerait sans doute plus de problème que ça n’apporterait de solutions, parce que ce sont des chambres qui doivent être accessibles à tout moment par n’importe quelle équipe d’intervention de n’importe quel opérateur (il peut y avoir plusieurs opérateurs qui passent par les même chambres), donc de toute façon y aurait très vite des doubles des clés qui circuleraient un peu partout, comme pour les clés de boîte aux lettres, et au final les serrures exposées compliqueraient plus les accès légitimes (serrures grippées, gelées, rouillées…) que les accès illégitimes…
En fait, une attaque pour paralyser la partie numérique d’une nation ne nécessite que quelques dizaines d’intervenants avec des cisailles, pour peu qu’une étude d’impact soit réalisé pour désigner les nœuds « sensibles ».
Cette méthode est quasi imparable ni même anticipable, un peu comme une arme de destruction massive numérique du pauvre.
Qui plus est, pas moyen de désigner clairement de mandataire : que du bénéfice pour lui.
Conclusion : on est mal.
Est-on en présence d’un coup d’essai de faible envergure ? Je le crains.