C’était l’une des campagnes promotionnelles les plus attendues du côté des transports en ce mois de mai, et l’afflux fut tel que l’accès au site de OUIGO fut longtemps impossible pour bon nombre d’internautes.
Bravo à la SCNF.
Cela dit, vous avez déjà vu une vielle jeter du pain dans un parc ? Ça me rappelle exactement cette scène… Sauf que la vielle ne fait pas payer le pain, elle ! Ça ne fait que 10000 euros de revenus…
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D’ailleurs, comment ça se fait que ce ne soit pas assimilé à de la vente à perte ?
Je suis bien curieux.
Sinon, personne ne veut des billets à 1€ certainement sur des trajets que personne n’aura. Mais un prix raisonnable sur tous les trajets. Pour moi, je trouve ça inconcevable le prix du billet qui varie selon la fréquentation alors que ce soit le matin ou le soir, le prix d’exploitation est sensiblement toujours le même
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c’est comme ça depuis toujours dans les transports collectifs (car longue distance, aviation, ferries…)
Tout d’abord, la vente à perte n’est pas interdite.
C’est la REvente à perte qui est interdite : tu n’as pas le droit de REvendre un produit moins cher que tu l’as acheté. Par contre tu as tout a fait le droit de vendre un produit moins cher que son prix de revient (ce serait ingérable d’interdire de vendre en dessous du prix de revient : pour beaucoup de produits, le prix de revient n’est finalement connu qu’une fois que la commercialisation du produit a cessé et qu’on sait sur combien d’unités ont été amortis les coûts fixes de conception, de marketing…).
En outre, dans ce cas on ne peut même pas réellement parler de vente à perte : le prix de vente est certes inférieur au coût de revient d’un trajet, mais ce coût de revient est principalement dû à un coût fixe indépendant du nombre de passager. Faire du remplissage en bradant les derniers billets invendus, ça ne fait quasi pas augmenter le coût de revient du trajet, mais ça fait augmenter son chiffre d’affaire. Le bilan est donc positif.
Petit exemple numérique : supposons que faire circuler un train de 1000 places de coûte 50 000€ de frais fixes + 30cts par passager (chiffre totalement arbitraire, j’ai aucune idée du coût de revient réel… qui de toute façon lui aussi dépend en partie de facteurs qu’on ne connaîtra que dans le futur : le nombre total de trajets effectué par la rame avant qu’elle soit bonne pour le recyclage).
On a vendu 900 places à 56€. Si on reste comme ça, le coût de revient par place est de 55.86€ et on fait un bénéfice de 130€ sur le trajet.
On décide de faire du remplissage et on brade à 1€ les 100 dernières places. Le coût de revient par place est maintenant de 50.30€. Les 100 dernières places ont donc été vendues largement à perte. Mais le bénéfice sur le trajet est passé à 200€. +54% de bénéfice. L’opération a donc été rentable.
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1€ pour voyager dans un train rose tracté par une « nez cassé » vieille de 40 ans… why not ? Si ça peut aider la SNCF à se payer de VRAIS serveurs.
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Sauf que la SNCF a été monté sur des fonds publics.
Je suis dans un pays où on paye un prix fixe, qu’importe quand. Le prix est calculé sur les coups réels et ils ne sont pas à essayer d’en tirer le max de fric.
Oui, c’est un super pays. Par exemple, cette année , le gouvernement à eu un trop perçu en taxe, ils nous en ont redonné. Pareil pour le EDF local , etc…
Je dois être parti de France depuis trop longtemps pour en apprécier encore cette dilapidation des fonds
Et a obligation d’équilibrer ses comptes .
Ou alors, tu multiplies le prix payé par chaque contribuable pour te mettre au niveau de la Suisse par exemple.
C’est toujours un problème d’équilibre des comptes, de la solution train gratuit pour tous avec subventions maximum jusqu’à totale privatisation sans subventions.
Les TER payés par les régions sont à tarification fixe, sans tenir compte du jour et de l’heure.