La récente annonce de Google concernant sa puce quantique Willow a fait trembler le monde de la cybersécurité. Cette innovation majeure, capable de réaliser en moins de 5 minutes des calculs qui prendraient 10 septillions d’années à un superordinateur classique, a soulevé de nombreuses inquiétudes quant à la sécurité des systèmes de chiffrement actuels. Pourtant, les experts se veulent rassurants : Willow ne représente pas une menace immédiate pour nos données.
C’est bien une innovation majeure, mais on est encore plus loin d’un résultat que ce que dit cet article.
En effet cette puce n’est pas capable de maintenir une cohérence pendant plus de 100 micro seconde, c’est à dire qu’elle ne peut faire aucun calcul qui dépasserait ce temps (3 million de fois inferieur à 5 minutes).
De plus ces puces de google n’ont rien d’un ordinateur quantique c’est en réalité des simulateurs de Qubits théoriques et en rien les premiers processeurs quantiques.
En fait on ne peut aller plus loin que de la pure extrapolation de résultats et la seule info réellement concrete de la présentation de Google s’adresse avant tout à la bourse et consiste à renommer Google quantum en Google quantum AI ce qui à un intérêt commercial évident.
Mais ils ne sont pas trop dans le bullshit pour une fois, ils ne disent pas avoir atteint de suprématie et ne disent pas non plus avoir effectué les premiers calculs. Il faut dire que la presse s’en charge assez bien.
La présentation : https://www.youtube.com/watch?v=W7ppd_RY-UE&t=394s
« « Ouf ! La nouvelle puce quantique de Google ne pourrait apparemment rien contre les algorithmes de chiffrement modernes » »
==> Parce que tu penses que si elle en était capable , ils te le diront ? :-))
Exactement bien vu, au vue de la capacité de calcul, il m’est carrément impossible de rire en voyant le titre !!! Sans déconner, il faut être vraiment neuneu pour par comprendre cela un enfant de 10 ans avec un peu d’instruction l’aurais déjà intégré !
Bonjour
Sans polémique.
On sait ce que valent les avis des experts.
Ils prétendent qu’il faudrait 13 millions de qubits, je dirais, qu’en savent il ?
La solution ne sera justement pas d’empiler les qubits mais bien de comprendre comment les erreurs arrivent et d’élaborer des algorithmes qui permettront, par un chemin mauvais d’arriver à la bonne solution.
Ou bien plusieurs ordinateurs quantiques pas très gros qui se corrigent les uns les autres.
Les experts disaient qu’il serait impossible de graver en dessous de 500 nano puis de 50 puis de 5 etc
Avant qu’on découvre le transistor, les ordinateurs étaient énormes et aucun expert ne pensait qu’on pourrait réduire leur taille.
Avant qu’on découvre les lois de physique quantique, rien de ce qu’on peut faire aujourd’hui n’aurait été possible. Et les experts de l’époque, avant qu’on comprenne ces lois, racontaient donc n’importe quoi.
Des exemples sur les experts, on ne trouve dans tous les domaines et dans tous les domaines ils se plantent.
Dans cette histoire d’ordinateur quantique, on parle des boites connues mais pourquoi ne sait on rien sur ce que les armées du monde entier développent en secret ?
Ils sont surement en avance sur tout le monde mais ce ne sont pas nos experts qui nous l’apprendront.
Ca veut dire quoi « décryper un bitcoin » ? Trouver la clé privée d’une adresse BTC ?
Je ne suis pas expert en cybersécurité et je m’appuie sur ce que j’ai compris : Pouvoir craquer SHA-256, l’algorithme de hachage utilisé pour le minage de Bitcoin (et également pour l’encryptage de nombreux systèmes de sécurité informatique, comme ceux des banques), permettrait de miner instantanément les blocs de Bitcoin et donc, théoriquement, de réécrire la chaîne de blocs. Cela signifierait qu’il serait possible d’annuler des transactions récentes.
Si ECDSA, l’algorithme de signature numérique des transactions, était compromis, il serait alors possible de retrouver la clé privée à partir de la clé publique. Ainsi, en théorie, les portefeuilles n’ayant jamais effectué de transaction seraient sécurisés car leur clé publique n’a pas été rendue publique. En revanche, les autres portefeuilles seraient vulnérables. C’est pourquoi il est recommandé d’utiliser une adresse pour une seule transaction.
Bien sûr, ceci n’est que de la théorie. Comme expliqué précédemment, nous en sommes encore loin (selon la feuille de route de Google, cela pourrait prendre, au mieux, six ans), mais les développeurs travaillent déjà sur des algorithmes résistants aux ordinateurs quantiques.
Si scénario du craquage de SHA-256 par un ordinateur quantique se produisait, nous aurions des problèmes bien plus urgents à gérer, car la sécurité de nombreuses entreprises, services publics, banques, etc., repose sur la robustesse de SHA-256.
tout à fait, j’ajouterais aussi que plusieurs algos quantiques pour la blockchain de Bitcoin sont déjà prêt, ça suffira un hard/soft fork pour les implémenter quand ça sera nécessaire… et sûrement entreprises, services publics, banques, etc sont déjà prêts aussi
Après, ce type de puce pourrait a contrario service à crypter, se défendre contre ce fléau d’informaticiens formés dans nos universités et qui sombrent vers le côté obscur de la Force par appât du gain
Parce que c’est secret ?
Non, les processeurs quantiques ont peu d’intérêt pour chiffrer.
L’intérêt des circuits quantiques c’est leur capacité à évaluer d’un coup tout l’espace des solutions possibles à un problème pour en sortir la bonne solution. Ce qui aide pour décrypter certains chiffrements en permettant de trouver rapidement la clé parmi toutes celles possibles.
Pour chiffrer par contre, tu n’es pas face à un problème de recherche d’une solution dans un large espace, tu as une donnée à chiffrer, une clé, et tu as seulement besoin d’appliquer la seconde à la première.