Quand Microsoft conseille de … quitter Microsoft pour… choisir Microsoft. Cela peut paraître fort de café, mais c’est pourtant ce que propose le géant des GAFAM. Abandonner Office pour 365.
Dans mon entreprise par exemple on utilise les deux solutions simultanément et en fonction de nos besoins quotidiens. Aussi bien les applications de bureau que 365 pour le travail collaboratif en temps réel, SharePoint est très intéressant c’est vrai et banalisé depuis longtemps. Mais on fait de la BI surtout (c’est pas du Microsoft à la base) que l’on exporte sur l’application Excel de bureau pour ses fonctions avancées et rapidement accessibles. Et surtout, ce n’est pas destiné à être partagé.
Dommage… l’article est un peu racoleur par rapport à l’article source qui explicite dès le titre « upgrade », puisque ce n’est même pas quitter Microsoft que de passer à Microsoft 365 (ni vraiment Office, d’ailleurs, qui n’est qu’un nom commercial pour les différents logiciels), c’est effectivement une montée en gamme dans les offres.
Surtout (re-dommage), l’article de Microsoft alerte de la fin du support d’Office 2016 et 2019 qui approche (octobre 2025) et qui est sûrement un critère de décision bien plus important pour les entreprises que la partie d’argumentaire reprise ici, puisqu’ils vont devoir accepter d’être obsolètes ou passer au modèle SaaS.
En tout cas, on va quand même pas faire les étonner que Microsoft fasse la promotion de son écosystème captif en disant qu’il est mieux.
« Arrêtez d’acheter notre produit que vous ne payez qu’une fois et que vous gardez 20 ans, prenez plutôt notre produit avec abonnement annuel, ça nous rapporte plus »
Excellente analyse
Il reste encore une alternative « offline » chez MS : Office 2024.
Quitte à se passer d’Office autant aller jusqu’au bout de la logique et se passer aussi de Windows… Mais bon pas forcément simple à faire en entreprise… Pour moi la seule « utilité » c’est le tera octet avec l’abonnement.
Que Microsoft se garde évidemment bien de promouvoir dans son article
Même pour des particuliers, pour tout un tas de raisons.