Apple est en ce moment la cible d’OpenAI. La firme de Sam Altman cherche à récupérer certains de ses meilleurs employés.
Cela devrait motiver Apple à développer sa propre IA pour ne plus être obligé mettre ChatGPT dans leurs appareils et faire ainsi un beau doigt d’honneur à OpenAI en remerciement.
Et quant aux employés qui choisiront de partir, ils choiront de quitter une entreprise qui gagne des dizaines de milliards chaque année depuis des décennies, pour une entreprise qui perd des milliards chaque année et qui n’a jamais été rentable.
Je pense que ce ne sera pas une grosse perte pour Apple, ils ne devaient pas être bien malins.
Si je comprends bien certains chez Apple s’ennuient d’une époque où la pomme était synonyme d’innovation, et espèrent trouver ce souffle perdu chez open AI. J’aime bien l’idée que certaines personnes aient pour but de créer l’objet de demain, auquel personne n’a jamais pensé. Je le crains un peu aussi, mais la curiosité l’emporte.
Si Apple n’avait pas des pinces dans les poches, comparé à ses concurrents, les chercheurs resteraient.
Le salaire est assurément important, mais la pérennité de l’emploi et les perspectives d’évolution de carrière le sont tout autant.
Il est toujours facile d’offrir un gros salaire de départ pour débaucher des gens, mais il faut voir un peu plus loin que ça. La belle affaire, si ton salaire n’évolue pas ensuite ou si, un an plus tard, tu te retrouves sans emploi parce que l’entreprise a changé de priorité.
Quelle importance que le salaire n’évolue pas s’il crève déjà les plafonds. Bien au-dessus de ce qu’ils peuvent espérer chez Apple à la saint-glinglin. Quant à la possibilité d’évolution, ce type de talents est tellement rare qu’Apple ou un autre se fera un plaisir de les réengager faute de choix, avec possiblement une plus-value.
Oui, j’ai entendu parler de ces employés qui font le ping pong entre deux entreprises en peu de temps et qui prennent dans l’opération quelques dizaines de K d’augmentation annuelle.
Ça m’a toujours étonné que des entreprises marchent dans la combine, puisque cela encourage les employés à se montrer inconstants et fait monter artificiellement les salaires, au détriment des entreprises. Mais qui suis-je pour juger ?
Mais, cette petite digression mise à part, tout ce que tu dis est spéculatif, j’imagine. Rien ne dit qu’OpenAI va payer l’employé débauché plus qu’Apple ne le ferait après plusieurs années de carrière, ni qu’Apple, ou toute autre entreprise, ne voudra embaucher un employé démissionnaire de chez Apple qui s’est ensuite fait ensuite virer par OpenAI.
La seule chose dont on peut être certain, c’est que le salaire proposé par OpenAI sera supérieur à celui d’Apple, forcément. Mais de combien, ça, on en sait rien.
C’est parce qu’elles n’ont pas le choix. Il en va de leur survie. Dans certains jobs pointus, ce sont les entreprises qui sont à genoux devant ce type de candidats. En fait, ce sont les entreprises qui sont les candidats et les postulants, des divas. Tout leur est accordé. Il n’est pas rare dans ces métiers, de voir des gens avec de plus gros salaires que leur N+1 ou N+2.
C’était déjà un peu le cas pour certains développeurs par exemple. Avec l’IA et l’accélération technologique actuelle, c’est no limit.
Non, constaté sur le terrain. C’est assez courant dans la tech et certaines startups. Ça existe déjà dans d’autres domaines. Même en France. Dans certains métiers, ta promotion, tu la fais tout seul, en changeant d’entreprise avec une culbute du salaire. Il faut avoir un profil rare et ultra bancable.
Juste que le phénomène s’amplifie. Et ce n’est pas près de changer.
Dans ce domaine, actuellement, c’est no limit. Mais limité à peu de professionnels.