Commentaires : OpenAI et Microsoft de plus en plus attaqués par les médias pour violation des droits d'auteur

De nouveaux médias ont décidé d’attaquer Microsoft et OpenAI en justice pour infraction aux droits d’auteurs. Pour eux, ChatGPT utiliserait illégalement leur travail.

Bonjour,
donc si je vais faire un copier-coller pour un document que je produit sur un sujet quelconque, en fonction de la jurisprudence, je risquerais d’être poursuivi?
Il faut partir du principe que si c’est publié sur le net de façon gratuite, ce doit être réutilisable. Sinon faire comme certains journaux, ne délivrer l’information qu’à ces abonnés.

Ton argument n’est pas vraiment valable. A aucun moment les médias n’ont donné un droit de reproduction et encore moins dans un but lucratif. Ce que fait Chat GPT

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Aucun doute, oui, c’est de la violation du droit d’auteur. Le principe est simple : à partir du moment où ce n’est pas explicitement autorisé, tu n’as pas le droit de le copier. Même si c’est consultable gratuitement.

Après, dans le cas des IA, c’est pas aussi simple. Parce que les IA ne copient pas les documents qu’elles apprennent : le document brut n’est pas présent dans les données qui sortent du processus d’apprentissage (et c’est bien pour ça qu’avec des To de données en entrée, on fini avec un modèle qui tient dans à peine quelques Go). Donc en un certain sens, ça s’apparente plutôt au fonctionnement normal d’un humain : il apprend des choses, il consulte des sources, et à partir de ses connaissances et de ces sources il produit un nouveau document. Pas un copier-coller.

La différence à ce niveau entre l’IA et le processus de création classique de l’humain, c’est le volume de données que l’IA peut ingurgiter qui pourrait éventuellement justifier qu’on traite ça différemment d’un point de vue juridique.

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pour prendre ton exemple : si un artiste reprend un morceau d’un autre artiste sans le rémunérer alors il viole les droits d’auteur.
Dans l’absolu, même si tu sifflotes un air musical tu violes le droit d’auteur.

Ben oui, c’est le cas. Ceux qui font des reprises payent des droits pour.

Légalement, c’est considéré comme une œuvre dérivée. Dans un cadre strictement privé, tu as le droit de le faire.
Mais si par exemple tu fais un spectacle où tu reprends des œuvres en les sifflant, ça sera sans doute considéré comme une œuvre dérivée, et oui, tu devras payer des droits d’auteur.

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