À partir du 8 avril 2025, l’indice de réparabilité laisse place à un nouvel indicateur plus complet : l’indice de durabilité. Celui-ci s’applique à une nouvelle catégorie de produits, en plus des téléviseurs depuis le début de l’année.
cet indice prends il en compte le cout d’une réparation?
parce qu’il n’est pas rare qu’un appareil soit techniquement réparable, mais le cout pièce + main d’œuvre soit supérieur a l’achat d’un produit neuf.
auquel cas, bah on ne répare pas!
in fine, le nerf de la guerre reste le cout, surtout vu la situation economique desastreuse des menages actuellement!
Oui, ça tient compte de la disponibilité des pièces détachées, mais aussi de leur prix par rapport au prix du produit et de la facilité de démontage (qui a un impact sur le coût de la maintenance).
Il faudrait aussi que les gens soient plus bricoleurs.
Changer les charbons d’un lave linge, c’est 30 minutes quand on a 2 mains gauches et ça coûte 15 euros. Mon voisin a failli balancer sa machine parce qu’après quelques bruits de frottement, son lave-linge ne tournait plus alors qu’il avait 4 ans!!! Il y a une quantité de « pannes » qui sont en fait des éléments consommables pas chers et relativement faciles à diagnostiquer et à changer.
Je pense aussi que la société de consommation fait tout pour nous détourner de la « réparabilité » en nous donnant des réflexes de consommation, et masquant les quelques actes d’entretien minimum garantissant un bon fonctionnement. Pour reprendre l’exemple du lave-linge, qui nettoie tous les 3 à 6 mois le filtre à charpie de sa machine? La conséquence directe c’est une pompe de vidange qui claque alors que 10 minutes par an suffisent à limiter grandement le risque.
Il faudrait peut-être introduire à l’école quelques notions d’électricité et de mécanique pratique…
+1.
Et il faudrait aussi organiser des trucs pour faciliter le bricolage en partageant les outils, parce que c’est parfois ce qui manque, et c’est un peu dommage d’acheter certains outils pour ne les utiliser qu’une fois tous les 36 du mois…
Je le fait déjà avec quelques copains, notamment pour l’électroportatif (perceuse, ponceuse, perfo…) et des outils qui servent peu (pince à sertir, pince à dénuder, fer à souder…), mais je pense qu’il y aurait vraiment un marché à prendre pour faire ça a plus grande échelle et sur une plus large gamme d’outils (par exemple, au sein d’une copropriété, on pourrait facilement partager quasiment tout l’outillage).
Et il y aurait sans doute aussi des choses à faire pour imposer une meilleure réparabilité, pas simplement l’inciter, histoire que les gens aient moins peur de casser quelque chose en essayant de réparer : imposer des vis standard partout où c’est techniquement possible, limiter les colles, adhésifs, pièces clipsées, rivets (bien entendu y a des cas où le rivet se justifie, mais je suis déjà tombé plus d’une fois sur des cas où un boulon aurait fait aussi bien le boulot tout en facilitant le démontage/remontage)… Voire même des contraintes de qualité sur les têtes de vis, pour éviter de les flinguer à la moindre tentative de démontage…
Oui, bonne idée de faciliter l’échange d’outils.
Je n’y ai pas pensé car j’ai la chance d’avoir des voisins aussi bricoleurs et « prêteurs », alors il y a toujours une décoleuse, un burineur, une scie circulaire, une disqueuse, un chalumeau, une scie à carreau, une girafe, … à récupérer quelque part!
Pour la démontabilité, c’est sûr que les choses ne sont plus conçues pour être réparées. Les circuits électroniques noyés dans la résine, les trucs en plastique sertis, …