Commentaires : Nintendo va développer l’e-sport autour de ses licences dans les lycées d’Amérique du Nord

En compagnie de la société PlayVS, Nintendo s’apprête à populariser, de manière officielle, les compétitions d’e-sports dans les lycées nord-américains. Un système de ligues permettra aux lycées participants de s’affronter entre eux sur Super Smash Bros. Ultimate, entre autres.

Malgré l’opposition farouche de Nintendo à l’esport, la scène Smash est une des plus importante du jeu de combat, je n’ose imagine l’ampleur de la chose si Nintendo décide de l’encourager.

Ce côté, ce sont des « lycéens qui jouent » est tellement marqué par la frilosité légendaire de Nintendo que ça en est drôle.

Nintendo n’est pas opposant farouche par principe de l’e-sport. C’est même là dessus qu’ils avaient axés la communication pour Splatoon sur Switch.

Ils ont surtout peur de ne pas avoir un contrôle total sur l’usage de leur produit.

Il va bien falloir à un moment qu’ils prennent le risque où ils se condamnent a toujours être un acteur anecdotique à l’heure où le CIO envisagé donc l’e-sport en démo aux J.O.

La raison derrière la frilosité n’a peu d’importance, ils ont mis des bâtons dans les roues des joueurs pendant des années.
C’est vrai que ça s’améliore depuis la Switch, cette news en est une marque supplémentaire.

Quand on voit à jusqu’à quel point sont développées les activités para-scolaires des lycéens aux Etats-Unis (football, basketball, baseball, etc.), ça sera bien perçu médiatiquement mais avec de sacrés effets-pervers :

  • Des parents avides de flouse pousseront leur gosses à leurs limites
  • Des universités valoriseront le parcours e-sport plutôt que les résultats scolaires
  • On creusera les inégalités en détournant les fonds scolaires à des compétitions e-sport
  • etc.

Bref, ce n’est jamais bon qu’une entreprise se mêle de la façon dont on éduque les bambins, Nintendo est peut-être en train de fauter (sachant que ce ne sont certainement pas les pires dans ce domaine, mais ils peuvent servir de cheval de troie pour d’autres acteurs beaucoup moins philantropes).