Commentaires : Netflix : le nombre estimé de comptes partagés est affolant (et c’est pour ça qu’ils cherchent une solution)

Netflix fait état d’un nombre particulièrement élevé de comptes partagés.

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C’est un peu facile de chialer comme ils le font, alors qu’ils mettaient bien en avant la possibilité de partager son compte quand ça les arrangeait, comme l’illustre le tweet de l’article.

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Je ne veux pas céder à l’esprit complotiste, mais comment faire confiance aux chiffres donnés par Netflix lui même pour justifier d’un changement de politique? C’est comme les chiffres du piratage donnés par la SACEM pour justifier des taxes mises en place pour compenser la perte induite. Les chiffres, on peut leur faire dire tout ce qu’on veut. S’il n’y a pas de transparence sur la méthodo, ils doivent être contestés. Comment Netflix trouve 100M de comptes partagés?

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Ils n’ont qu’à refaire leurs offres.

10 euros pour 1 accès 4K
7 euros 1080P

Ca m’évitera de devoir payer 18 euros par mois pour 4 accès donc 3 ne servent finalement à rien.

Alors oui, je partage mon accès pour rentabiliser (gratuitement, avec des amis proches et des personnes qui ne peuvent financièrement pas se permettre de payer un abonnement)

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Ca peut être une stratégie aussi: pendant quelques années on vous donne accès à Netflix gratis (compte partagé) et ensuite on arrête tout :slight_smile: on crée une dépendance et ensuite on gagne plus de tune. Comme les chaînes offertes pendant 1 mois.

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On prend aussi le risque que les gens laissent tomber et que le payeur descendre d’un cran dans son abonnement.
Seul l’avenir nous le dira :wink:

C’est inhérent a leur business model …
Ils viennent de le découvrir.
Ils ne sont plus en phase de croissance, ça sature et il y a la concurrence : modifier le mode de gestion en bon père de famille !
Joke…
S’ils veulent plus d’abonnés, il y a Zuc qui les invite dans son metavers ;-))) 0 abonné pour le moment ;-))) il y a une place a prendre ;-)))

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Peut être combien de compte payent et combien de localisations regardeny en même temps avec le même compte. Si j ai un compte à Paris et que 1h après le même id apparaît à Bordeaux il y a peu de chance que ce soit la même personne.
Le piratage c est difficilement chiffrable car on le voit pas.
La Netflix sait combien de TV ou autres streaming au moment t, et chaque stream lui demande de la puissance donc consommation donc argent.
Bref comment couper quelque chose qui de base servait à attirer les gens mais pas rentable

C’est clairement ce qui va se passer.

« PEUR ETRE » ?
C’est le mode nominal d’installation de tout business de la tech (Amazon, Uber …). Vendre à perte pendant des années, soutenu par les marchers financiers, pour s’accaparer le marcher, tuer la concurrence. Ensuite, les prix montent … parce qu’il faut bien un jour lorgner vers la rentabilité.
Et là le consommateur qui a bien profité du système (en toute naiveté bien sûr : ) ) s’insurge.
Mais avant lui, ce sont tous les acteurs déjà installés qui se sont pris une claque.
Des entreprises (qui elles parfois payaient leur impôt) à terre, des emplois souvent plus juste en droit et rémunération qui se sont volatilisés.
Je ne comprends pas, peut être quelqu’un pourrait me l’expliquer ici, pourquoi dans le monde du business, dés lors qu’il bascule vers le numérique, la vente à perte n’est pas interdite (au delà d’une durée raisonnable d’installation parce qu’on ne peut pas certes arriver à la rentabilité du jour au lendemain)?

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Déjà, un tweet « marketing », ça n’a pas la valeur des CGU hein… C’est comme la campagne pub de Canal+ où Maxime Saada donne ses codes à Kad, qui ensuite les donne à tout le monde autour de lui, ça ne peut pas être considéré comme une autorisation à partager les comptes, c’est juste de l’humour basé sur une pratique courante mais interdite…

Ensuite, « love is sharing a password », si on peut le prendre comme une incitation, c’est uniquement du coup comme une incitation à partager avec les gens qu’on aime, et au sens anglais de ce terme, beaucoup plus fort qu’en français, ça se limite quasiment au conjoints et aux enfants, à la limite les parents. Du coup dans l’écrasante majorité des cas, des gens du même foyer. Donc des gens avec qui les CGU autorisent de partager le compte (mais pas le mot de passe normalement…). Quand c’est avec un collègue ou un inconnu via une plateforme de partage, on ne peut pas parler de « love » hein…

Sans doute en calculant avec les règles qu’ils vont appliquer…

D’abord, la vente à perte n’est pas interdite. C’est la REvente à pertes qui est interdite.

Par exemple, Renault a le droit de vendre des voitures moins cher que leur coût de fabrication dans ses concessions (il peut tout de même être poursuivi, pour pratiques commerciales déloyales, mais une vente à perte ne sera pas automatiquement qualifiée comme telle, loin de là). Par contre un revendeur indépendant, qui donc achète les voitures à Renault pour les revendre à ses clients, n’a pas le droit de revendre au client moins cher que ce qu’il a payé à Renault.

Ensuite, même dans le cas de la revente à pertes, ce n’est que le coût d’acquisition et le prix de vente qui sont pris en compte, pas le coût de revient total (par exemple, si un commerçant prend sa camionnette pour aller chercher de la marchandise 5€ pièce à 500 km, puis expose cette marchandise dans son magasin, dont il paye un loyer, pour lequel il a acheté des étagères et où il emploi un salarié, il a le droit de vendre cette marchandise à partir de 5€ pièce, même si en pratique vendre à ce prix revient bien à perdre de l’argent (le coût du transport, du magasin, des meubles, du salarié…).

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@Roger_Pimpon
Peut-être pk le cout de revient est impossible à chiffrer. Tu n’achètes pas un « produit », mais un service. Quel est le juste prix de ce service ?
Le contenu, le cout matériel, le cout humain, la pub, … il existe, mais impossible à segmenter proprement pour identifier le vrai cout unitaire d’un abonnement.
Et même si c’était le cas. Il me suffit de couper mon entreprise en morceaux. Une qui vend le contenu, une qui vend / loue la partie matériel, etc… et les couts sont masqués (ce qui est peut-être déjà fait chez eux).

Donc oui, on touche en effet le modèle que tu décris, croissance dopée aux levées de fonds, accoutumance à un service gratuit/pas cher et après… faut lâcher l’oseille. Ils n’ont rien inventé, porté par la bourse, c’est le même système que les cartels de drogue :smiley:

La solution (mais difficile) serait d’encadrer les appels de fonds, en nombre et en montant / rapport à la dette et aux résultats. Ca serait plus juste en concurrence et protègerai mieux les investisseurs (pk y en a qui n’arrivent jamais à être rentable quand même). Mais bon on peut toujours rêver !

Après, ça nous permet aussi d’avoir des nouveaux services performants (je parle par forcement de Netflix), donc difficile de savoir où est la juste balance.

On touche aussi le pb du « fair use », la notion de fair est pas la même pour tous.

Il semblerait que la France soit concernée en mars ( d’après quelques sources sur internet )
J’en aurais profité quelques années, cela ne va pas m’empêcher de dormir…
À une époque, on pouvait reprogrammer des funcard pour avoir tout canal par satellite, c’est aujourd’hui terminé et personne n’en est mort.

Netflix présente ça comme s’ils avaient trouvé un vivier de 100M de clients… mais c’est absolument pas le cas. Le partage de compte que je fais est avec une personne qui n’aura jamais les moyens de se payer une SVoD et qui visionne les programmes plutôt en heures creuses, ce qui est un profil hyper intéressant pour un service comme ça.

Mais qu’ils continuent les bonnes décisions, à la dernière hausse de prix j’ai rétrogradé mon offre en contrepartie, du coup je leur rapporte moins qu’avant la hausse…

Merci pour la lumière (concernant le principe de REvente à pertes).
Il ne s’agit donc pas d’une spécifié du numérique. Et je avoue ne pas comprendre les fondements de la restriction de cette loi à l’étage commercialisation puisque que comme vous l’écrivez même pour la commercialisation, le coût réel (qui permettrait de qualifier justement une vente à perte) est difficilement déterminable. Or à faire ce triste constat, celui du mur de la réalité : la loi fait ce qu’elle peut, dans la mesure de ses petits moyens. Elle se restreint donc à un tout petit périmètre pour être applicable.

C’est exactement ça et j’ajouterai que si les utilisateurs avaient été mesurés dans leur partage, ça aurait pu continuer.
C’est la systématisation, voire la normalisation de la chose qui a fini par alerter Netflix. Du coup, les plus gros abuseurs de partages de compte sont les plus pénalisés mais ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-même.

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Je ne crois pas du tout que Netflix espère récupérer 100M abonnés, plutôt rompre un cercle vicieux qui entrainait une baisse régulière du nombre d’abonnés.