Commentaires : Naval Group victime d'une cyberattaque, des données sensibles déjà révélées

Le géant français du naval de défense, Naval Group, est aujourd’hui dans une position délicate. Car des données sensibles piratées commenceraient à être dévoilées.

C’est très préoccupant qu’un leader national de la défense comme Naval Group se fasse avoir ainsi. Je pris pour que ce qu’a sois disant récupéré le hacker soit du vent, car si réellement le code source qui gère les soft de nos SNLE est dans la nature, ça pue la m*rde si jamais quelqu’un arrive à le déchiffrer et l’exploiter…

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On lui envoie un groupe d’intervention directement chez lui comme il a été fait avec ben Laden .
Ça le calmera définitivement.

Et après tout ça l’Etat a la prétention de conseiller et donner des leçons de sécurité aux personnes lambdas… Bande de Charlots :-1::frowning:

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Reste a savoir si c’est réellement vrai. Car il est dit qu’il s’agit d’un attaque réputationelle. Vu le secteur d’activité et les mesures de sécurité qu’il doit y avoir… Pas sûr que le gars ait eu réellement des informations aussi sensibles qu’il le prétend. Par contre on peut bien imaginer une entourloupe d’un concurrent… D’ailleurs ça leur était deja arrivé je crois lorsqu’ils ont eu le contrat avec l’Inde…:face_with_diagonal_mouth::face_with_diagonal_mouth:. Si c’est vraiment du hack …ça craint mais si ça ne l’est pas… ça craint tout autant car c’est un coup a perdre des contrats voire fermer boutique :flushed::flushed:

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Bravo aux hackers car cela aurait etre une place imprenable et pourtant … bon maintenant faut reecrire les codes, bravo à la si du groupe … charlots

C’est toujours rigolo ce genre de jugement à l’emporte pièce quand on ne connait absolument pas les détails techniques de l’attaque ou de l’origine de la fuite…

Les charlots, c’est plutôt ceux qui imaginent qu’il est possible de faire un système de sécurité totalement infaillible.

Car au fur et à mesure que les experts en sécurité musclent leur jeu pour renforcer la sécurité des systèmes, les pirates musclent le leur pour passer quand même…

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Ce qui est préoccupant, c’est que des sites donnent crédit à des informations peu fiables… donnant ici de l’importance à une revendication qui a besoin de cette publicité.

J’ai trouvé deux charlots dans cette enfilade, mais ce n’est pas les responsable IT de Naval Group : vous avez tous les deux pris une revendication pour vraie, alors même que ce milieu de l’armement est plein d’attaque réputationnelle. Il n’y a qu’à voir ce qui a circulé après l’affrontement Inde-Pakistan, où d’un seul coup des sources aussi fiable que celle-ci annonçaient plusieurs Rafales abattus et ceci par du matériel chinois ancien…
Donc les deux charlots, quand vous aurez faits vos preuves en sécurité IT, vous viendrez donner des leçons.

Ce serait bien que Clubic fasse l’actualisation de la news, histoire de ne pas participer à la manœuvre…

Encore la preuve que lorsqu’un vendeur de produits et ou de prestations promet que nos données seront « sécurisées » grâce à ce qu’il facture, c’est juste devenu du marketing .

Quand on est un particulier, rien ne justifie déjà de stocker ses données , même sans intérêt stratégique :slight_smile: , sur le cloud. C’est une mode et non un besoin.

Ensuite, le premier maillon faible après celui des failles informatiques lors de la programmation, c’est l’humain qui est derrière le clavier et qui, pour beaucoup encore, fait souvent n’importe quoi ou se sent non concerné …

Déjà, Naval Group, ce n’est pas l’état.
Ensuite aucun système n’est inviolable, il y a toujours des failles, ne serait-ce qu’humaines. Il faut minimiser les risques tout en sachant que c’est impossible d’être parfaits.
Dans une « autre vie », j’ai fait une mission il y a quelques années à la DCNS (avant que cela devienne Naval Group), je peux te dire que c’était assez costaud niveau sécurité à l’époque: enquête renforcée (j’ai un grand oncle que je n’ai jamais vu qui travaillait pour le renseignement espagnol pend la 2ième guerre mondiale, j’ai du donner les preuves que je ne connaissais pas sa descendance! :stuck_out_tongue: ), fouilles aléatoires mais quasiment 1 fois sur 2 à la sortie de la safe zone, interdiction de parler de ce que l’on faisait à qui que ce soit, interdiction de tout objet électronique, interdiction d’entrer et de sortir des documents, entretiens psy réguliers, … Ils ne rigolaient pas alors que les menaces devaient être moins sophistiquées, je ne pense pas que cela soit devenu moins stricte…

Actionnaires de Naval Group (au 28 juillet 2025) :
1. État français : 62,25 %
→ Actionnaire majoritaire. Cela garantit un contrôle stratégique par l’État, compte tenu de l’importance de Naval Group dans la défense nationale.
2. Thales : 35 %
→ Thales est un groupe français spécialisé dans l’électronique et les systèmes de défense. L’État détient également une participation dans Thales, ce qui renforce l’influence publique indirecte.
3. Salariés (actionnariat salarié) : 1,8 % (environ)
→ Une petite part est détenue par les employés de l’entreprise, via un plan d’épargne entreprise.
4. Auto-détention : < 1 %
→ Une fraction minime des actions est éventuellement auto-détenue par Naval Group lui-même (par exemple, pour gérer des plans d’options ou de rachat d’actions).

À hauteur de 62,5% si c’est l’Etat. Le reste n’est que littérature…

Oui, mais un actionnaire, même majoritaire, ne dicte pas les règles de sécurité.
Ce n’est pas l’ANSSI qui est à la barre ici, non?
Après, comme client principal (exclusif?), l’état doit avoir quelques exigences sécuritaire je suppose, les militaires n’aiment pas trop rigoler avec ça.

Ça reste une société de droit privée, qui a sa propre autonomie, ce n’est pas le rôle d’un actionnaire de s’occuper des détails opérationnels des entreprises dont il est actionnaire, et ce que cet actionnaire soit l’État ou n’importe quelle autre personne physique ou morale.