Le 1er février 2003, les 7 membres d’équipage de la navette Columbia périssaient au-dessus des États-Unis. Cette mission a marqué et continue de marquer le domaine spatial, avec des conséquences importantes. Mais elle rappelle aussi que les voyages spatiaux resteront un domaine dangereux.
La navette Columbia parlait directement à notre imaginaire quand il s’agissait de mission spatiale. Elle avait quelque chose du futur, de la sience-fiction, comme on voit dans les films. Elle était plus parlante qu’une capsule ronde qui vient se docker quelque part…
C’est dommage que ce format de navette ne soit plus - à ma connaissance, me trompe-je ? - envisagé mais envoyer des humains dans l’espace et pire encore, les faire revenir, ben, c’est pas aussi sécure qu’aller chercher une baguette de pain en bas de la rue.
Les plus « chanceux » d’entre nous auront vu deux navettes se désintégrer en direct à la TV.
Je vous laisse imaginer le traumatisme pour les américains sachants que même d’Europe, il y a un peu de part de nos enfances qui est mort à chaque fois avec ces équipages.
Je me souviens surtout de la navette Challenger qui a explosée en direct peu de temps après son décollage, et du Concorde. Pas vraiment de Columbia, peut-être parce que je ne suivais pas les infos régulièrement.
Au fait, le crash du Concorde a sonné sa fin mais il n’était en rien responsable de l’accident. C’est un débris d’un autre appareil resté sur la piste après son décollage qui a heurté un réacteur du Concorde tout de suite après avoir roulé dessus.
Je n’aurais pas mis fin au Concorde.
Pour les navettes spatiales, c’est par un excès de confiance et des négligences humaines que ces accidents ont eu lieu.
En fait la couverture médiatique a été un peu différente pour Columbia, beaucoup plus centrée sur la recherche des débris et des causes post-accident… Car il n’y avait pas vraiment le choc des images prises en direct. Les vidéos que l’on retrouve qui montrent la navette traverser le ciel façon météore qui se désintègre ne sont pas celles de la NASA, elles n’étaient pas diffusées en direct et le retour de la navette n’était pas couvert à la télé comme l’était le décollage (censé être historique) de Challenger.
Donc c’est assez normal que ce soit moins un souvenir dans le public, d’autant qu’il y a eu très mauvaise presse sur le spatial dans cette période là, avec Ariane 5 ECA qui s’était plantée un peu plus tôt.